Le développement clinique précoce des molécules antalgiques
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Klausser, Léa
Directeur(s) : Godet, Julien
Composante : PHARMA
Date de création : 19-01-2024
Résumé(s) : La douleur est un véritable enjeu de santé publique : il s’agit du premier motif de consultation médicale en France, c’est pourquoi la recherche clinique dans ce domaine est primordiale afin d’améliorer la prise en charge des patients au quotidien. Ce travail met en lumière les différents aspects de la recherche clinique précoce sur les molécules antalgiques, c’est-à-dire la première phase des essais cliniques : il s’agit de la première administration d’une nouvelle molécule à l’Homme après les recherches effectuées sur les animaux. La phase I, dite phase précoce, vise principalement à étudier la tolérance ainsi que la sécurité de la molécule sur des sujets volontaires sains. Cependant, dans le cadre d’essais cliniques sur la douleur, l’efficacité thérapeutique de la molécule est également souvent évaluée dès la phase précoce En effet, la douleur étant une condition subjective dont le ressenti est propre à chacun, il semble pertinent d’évaluer l’efficacité d’une molécule antalgique sur des volontaires sains que l’on expose à une douleur standardisée provoquée. Divers modèles expérimentaux de douleur humaine peuvent être employés, tels que le modèle d’irradiation aux rayons UVB, l’administration de capsaïcine topique ou intradermique, la brûlure cutanée au froid, la stimulation électrique percutanée ou encore le test de pression à froid. Ces six modèles permettent aux participants de ressentir une douleur et d’évaluer eux-mêmes si la prise du médicament soulage ou non cette dernière. Effectivement, de nombreux modèles de douleur expérimentale existent, c’est pourquoi il est important de choisir convenablement celui qui sera utilisé pour une étude donnée : ce choix dépendra de nombreux facteurs, tels que le coût lié à l’utilisation du modèle, les critères d’inclusion et d’exclusion propres à chaque modèle, la facilité de mise en place, etc. Une fois la phase I réalisée, la phase II consiste à évaluer les conditions d’efficacité de la molécule chez des patients douloureux, en condition réelle de la pathologie concernée. Ceci nécessite l’administration d’un dosage adéquat pour respecter les conditions de sécurité et de tolérance. En effet, le dosage recommandé en phase II repose sur les résultats obtenus en phase I selon un schéma strict et rigoureux. Enfin, il est possible que l’essai clinique soit contraint d’être arrêté à la fin de la phase précoce, menant à l’arrêt total du développement du médicament. Par exemple un arrêt prématuré d’un essai peut être justifié par un nombre d’effets indésirables trop importants, une efficacité non significative sur le ressenti de la douleur, ou encore des biais causés par des erreurs dans la méthodologie de la conception de l’étude. , Pain is a real public health issue: it's the first reason for medical consultations in France, which is why clinical research in this field is essential to improve the day-to-day management of patients. This work highlights the different aspects of early clinical research on analgesic molecules, i.e. the first phase of clinical trials: this is the first time a new molecule is administered to humans, after research has been carried out on animals. Phase I, known as the early phase, is mainly aimed at studying the molecule's safety and tolerance in healthy volunteers. However, in clinical trials on pain, the therapeutic efficacy of the molecule is also often assessed in the early phase. Indeed, since pain is a subjective condition, the experience of which is unique to each individual, it seems appropriate to assess the efficacy of an analgesic molecule on healthy volunteers who are exposed to standardized induced pain. Various experimental models of human pain can be used, such as the UVB irradiation model, topical or intradermal capsaicin administration, cold skin burns, percutaneous electrical stimulation or the cold pressure test. These six models enable participants to experience pain and evaluate for themselves whether or not taking the drug relieves it. Indeed, there are many experimental pain models, which is why it's important to choose the right one for a given study: this choice will depend on many factors, such as the cost of using the model, the inclusion and exclusion criteria specific to each model, ease of implementation, etc. Once Phase I has been completed, Phase II consists of evaluating the molecule's efficacy in pain patients, under real-life conditions. This requires the administration of an adequate dosage to meet safety and tolerance requirements. The dosage recommended in Phase II is based on the results obtained in Phase I, according to a strict, rigorous schedule. Finally, it is possible that the clinical trial may have to be stopped at the end of the early phase, leading to a complete halt in drug development. For example, premature discontinuation of a trial may be justified by too many adverse effects, non-significant efficacy on pain perception, or bias caused by errors in study design methodology.
Discipline : Pharmacie
Mots-clés libres : Analgésiques, Essais cliniques des médicaments, Qualité Contrôle, Structure moléculaire, Diagnostic précoce Dissertation universitaire, Antalgiques, Essais cliniques, Recherche clinique, Phase 1, Analgesics, Clinical trials, Clinical research, Phase 1, 615
Couverture : FR
Directeur(s) : Godet, Julien
Composante : PHARMA
Date de création : 19-01-2024
Résumé(s) : La douleur est un véritable enjeu de santé publique : il s’agit du premier motif de consultation médicale en France, c’est pourquoi la recherche clinique dans ce domaine est primordiale afin d’améliorer la prise en charge des patients au quotidien. Ce travail met en lumière les différents aspects de la recherche clinique précoce sur les molécules antalgiques, c’est-à-dire la première phase des essais cliniques : il s’agit de la première administration d’une nouvelle molécule à l’Homme après les recherches effectuées sur les animaux. La phase I, dite phase précoce, vise principalement à étudier la tolérance ainsi que la sécurité de la molécule sur des sujets volontaires sains. Cependant, dans le cadre d’essais cliniques sur la douleur, l’efficacité thérapeutique de la molécule est également souvent évaluée dès la phase précoce En effet, la douleur étant une condition subjective dont le ressenti est propre à chacun, il semble pertinent d’évaluer l’efficacité d’une molécule antalgique sur des volontaires sains que l’on expose à une douleur standardisée provoquée. Divers modèles expérimentaux de douleur humaine peuvent être employés, tels que le modèle d’irradiation aux rayons UVB, l’administration de capsaïcine topique ou intradermique, la brûlure cutanée au froid, la stimulation électrique percutanée ou encore le test de pression à froid. Ces six modèles permettent aux participants de ressentir une douleur et d’évaluer eux-mêmes si la prise du médicament soulage ou non cette dernière. Effectivement, de nombreux modèles de douleur expérimentale existent, c’est pourquoi il est important de choisir convenablement celui qui sera utilisé pour une étude donnée : ce choix dépendra de nombreux facteurs, tels que le coût lié à l’utilisation du modèle, les critères d’inclusion et d’exclusion propres à chaque modèle, la facilité de mise en place, etc. Une fois la phase I réalisée, la phase II consiste à évaluer les conditions d’efficacité de la molécule chez des patients douloureux, en condition réelle de la pathologie concernée. Ceci nécessite l’administration d’un dosage adéquat pour respecter les conditions de sécurité et de tolérance. En effet, le dosage recommandé en phase II repose sur les résultats obtenus en phase I selon un schéma strict et rigoureux. Enfin, il est possible que l’essai clinique soit contraint d’être arrêté à la fin de la phase précoce, menant à l’arrêt total du développement du médicament. Par exemple un arrêt prématuré d’un essai peut être justifié par un nombre d’effets indésirables trop importants, une efficacité non significative sur le ressenti de la douleur, ou encore des biais causés par des erreurs dans la méthodologie de la conception de l’étude. , Pain is a real public health issue: it's the first reason for medical consultations in France, which is why clinical research in this field is essential to improve the day-to-day management of patients. This work highlights the different aspects of early clinical research on analgesic molecules, i.e. the first phase of clinical trials: this is the first time a new molecule is administered to humans, after research has been carried out on animals. Phase I, known as the early phase, is mainly aimed at studying the molecule's safety and tolerance in healthy volunteers. However, in clinical trials on pain, the therapeutic efficacy of the molecule is also often assessed in the early phase. Indeed, since pain is a subjective condition, the experience of which is unique to each individual, it seems appropriate to assess the efficacy of an analgesic molecule on healthy volunteers who are exposed to standardized induced pain. Various experimental models of human pain can be used, such as the UVB irradiation model, topical or intradermal capsaicin administration, cold skin burns, percutaneous electrical stimulation or the cold pressure test. These six models enable participants to experience pain and evaluate for themselves whether or not taking the drug relieves it. Indeed, there are many experimental pain models, which is why it's important to choose the right one for a given study: this choice will depend on many factors, such as the cost of using the model, the inclusion and exclusion criteria specific to each model, ease of implementation, etc. Once Phase I has been completed, Phase II consists of evaluating the molecule's efficacy in pain patients, under real-life conditions. This requires the administration of an adequate dosage to meet safety and tolerance requirements. The dosage recommended in Phase II is based on the results obtained in Phase I, according to a strict, rigorous schedule. Finally, it is possible that the clinical trial may have to be stopped at the end of the early phase, leading to a complete halt in drug development. For example, premature discontinuation of a trial may be justified by too many adverse effects, non-significant efficacy on pain perception, or bias caused by errors in study design methodology.
Discipline : Pharmacie
Mots-clés libres : Analgésiques, Essais cliniques des médicaments, Qualité Contrôle, Structure moléculaire, Diagnostic précoce Dissertation universitaire, Antalgiques, Essais cliniques, Recherche clinique, Phase 1, Analgesics, Clinical trials, Clinical research, Phase 1, 615
Couverture : FR
Type : Thèse d'exercice, These d'exercice Unistra
Format : PDF
Source(s) :
Format : PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/27611017X
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-359868
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-359868
Type de ressource : Ressource documentaire