Auteur(s) : Jiménez Márquez, Jorge Rubén
Directeur(s) : Besse, Nathalie
Composante : Faculté des langues
Date de création : 30-06-2023

Résumé(s) : «Les maisons vides sont-elles des vies vides?» l’écrivain Brenda Navarro (1982) était interrogée lors d’une interview avec la revue culturelle Letras Libres. «Ce sont peut-être les vies vides qui passent dans un pays qui se vide», a-t-elle répondu. De nos jours, la mort semble s’être emparée du Mexique avec des citoyens qui disparaissent aux mains de la violence, oubliés par la société et relégués à l’impunité de l’État. À cette fin, les écrivaines mexicaines se sont approprié la réalité à travers une littérature qui dépeint une atmosphère convulsive. Casas vacías (2019) de Brenda Navarro rejoint la littérature mexicaine dont les voix féminines dénoncent la violence à laquelle elles sont soumises, car elles reconfigurent les féminités et remettent en question les rôles de genre dans la société comme une forme de survie. Dans cette perspective, nous avons entrepris notre étude sur le roman afin d’approfondir le phénomène complexe de la violence représenté dans la littérature mexicaine contemporaine. , «¿Casas vacías son vidas vacías?», se le cuestionaba a la escritora Brenda Navarro (1982) durante una entrevista con la revista cultural Letras Libres. «Quizás son las vidas vacías que pasan a un país que se está quedando vacío», respondió. Hoy en día la mortandad parece haberse apoderado de México con ciudadanos que desaparecen a manos de la violencia, olvidados por la sociedad y relegados a la impunidad del Estado. A tal efecto, las escritoras mexicanas se han apropiado de la realidad a través de una literatura que retrata una atmósfera convulsiva. Casas vacías (2019) de Brenda Navarro se une a la literatura mexicana cuyas voces femeninas denuncian la violencia a la que están sujetas, toda vez que reconfiguran las feminidades y se cuestionan los roles de género en sociedad como una forma de sobrevivir. Desde esta perspectiva, emprendemos nuestro estudio sobre la novela a fin de profundizar en el complejo fenómeno de la violencia representado en la literatura mexicana contemporánea. , «Empty houses are empty lives?», the writer Brenda Navarro (1982) was questioned during an interview with the cultural magazine Letras Libres. «Perhaps they are the empty lives that pass into a country that is becoming empty», she replied. Nowadays, death seems to have taken over Mexico with citizens disappearing at the hands of violence, forgotten by society and relegated to the impunity of the State. To this end, Mexican writers have appropriated reality through literature portraying a convulsive atmosphere. Casas vacías (2019) by Brenda Navarro joins Mexican literature whose female voices denounce the violence to which they are subjected, as they reconfigure femininities and question gender roles in society as a way of surviving. From this perspective, we undertake our study of the novel in order to delve into the complex phenomenon of violence represented in contemporary Mexican literature.
Discipline : Études ibériques et latino-américaines
Couverture : FR