Auteur(s) : Tertre, Myriam
Directeur : Greth, Philippe
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2024

Description : Médecine (médecine générale), Introduction : In France, a third of the population reports a complaint of insomnia, including 20% ​​severe disturbances. Although cognitive behavioral therapy is indicated as first-line treatment, the use of drug treatments is sometimes necessary when this is insufficient. The general practitioner being the first contact for these patients, he is responsible for more than 80% of hypnotic prescriptions. Our study focuses on the problem of weaning hypnotics in general medicine practices. Materiel and method: Our study is descriptive. We have illustrated the problem of weaning hypnotics in general medicine through several clinical cases. We then carried out a practice survey, questioning general practitioners in Alsace about their prescription of these treatments and their withdrawal, via a questionnaire. Results: 58 practitioners responded to our questionnaire. Half of them report a withdrawal success rate of less than 25%, defined by a complete cessation of consumption of hypnotics or a reduction in their dosage. 76% of practitioners believe that the main obstacle to withdrawal is determined by the patients, through a lack of motivation, a fear of rebound insomnia, strong dependence, major comorbidities or even social isolation. A third of general practitioners indicate a lack of time and 15.5% of them a lack of training. Finally, nearly 10% of them report difficulty accessing specialized care in terms of treatment time and non-reimbursement. Conclusion : Our study highlights the complexity of weaning hypnotics in outpatient settings and allows us to initiate a reflection on the prospects for development of their use in the treatment of insomnia disorder, Introduction : En France, un tiers de la population rapporte une plainte d’insomnie, dont 20% des perturbations sévères. Bien que la thérapie cognitivo comportementale soit indiquée en première intention, le recours aux traitements médicamenteux est parfois nécessaire lorsque celle-ci est insuffisante. Le médecin généraliste étant le premier interlocuteur de ces patients, il est responsable de plus de 80 % des prescriptions des hypnotiques. Notre étude s’intéresse à la problématique de sevrage des hypnotiques en cabinet de médecine générale. Matériels et méthode : Notre étude est descriptive. Nous avons illustré la problématique du sevrage des hypnotiques en médecine générale à travers plusieurs cas cliniques. Nous avons ensuite réalisé une enquête de pratique, interrogeant les médecins généralistes d’Alsace sur leur prescription de ces traitements et leur sevrage, par l’intermédiaire d’un questionnaire. Résultats : 58 praticiens ont répondu à notre questionnaire. La moitié d’entre eux rapporte un taux de réussite du sevrage inférieur à 25%, défini par un arrêt complet de consommation d’hypnotiques ou une diminution de leur posologie. 76 % des praticiens estiment que le principal frein au sevrage est déterminé par les patients, à travers un manque de motivation, une peur d’une insomnie rebond, une forte dépendance, des comorbidités majeures ou encore un isolement social. Un tiers des médecins généralistes indiquent un manque de temps et 15,5 % d’entre eux un manque de formation. Enfin, près de 10% d’entre eux rapportent une difficulté d’accès aux soins spécialisés en termes de délai de prise en charge et de non remboursement. Conclusion: Notre étude rend compte de la complexité du sevrage des hypnotiques en ambulatoire et permet d’initier une réflexion sur les perspectives d’évolution de leur utilisation dans le traitement du trouble insomnie, Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Troubles de l'endormissement et du maintien du sommeil, Benzodiazépines, Hypnotiques et sédatifs, Sevrage, Médecine générale, 610
Couverture : FR