Auteur(s) : Thomas, Matthieu
Directeur : Davideau, Jean-Luc
Composante : DENTAIRE
Date de création : 30-06-2015

Description : Chirurgie dentaire, Les traitements implantaires présentent des taux de survie très élevés, mais les études à long-terme ont montré que ces traitements présentaient un pourcentage non négligeable de complications fonctionnelles, esthétiques et biologiques. Les complications d'origines infectieuses, telles que les mucosites et les péri-implantites sont aujourd'hui considérées comme étant relativement fréquentes (+ de 20%) lors de suivi à 5 à 10ans. L'étude de Buser en 2012 a montré un taux de succès à 10ans de 97%. D'autres auteurs ont décrit des taux de succès bien inférieurs du fait de complications mécaniques et/ou biologiques (50%, Simonis, 2010, 30%, Renvert, 2011). Ces taux de succès variables reflètent en partie la variabilité des critères de définition du "succès" des traitements implantaires à long terme. Albrektsson fut le premier en 1986 a établir les critères de succès des implants et à introduire dans la littérature la notion d' "implant en survie". D'autres définition ont suivi (Buser, 1990, Albrektsson et Zarb,1994, Karoussis, 2003, Belser, 2009). Elles définissent le plus souvent un état des lieux (diagnostic positif) sans valeur analytique (diagnostic étiologique, différentielle) ou pronostique associée, et sans graduation du risque d'aggravation des complications, limitant ainsi à l'heure actuelle leur utilité thérapeutique.L'objectif de cette thèse sera de faire en premier une revue des différents critères et définition de succès implantaires à long terme. Puis, la pertinence clinique diagnostique et pronostique de ces définitions sera évaluée à partir des résultats des études prospectives récentes, incluant celles réalisées dans l'UF de parodontologie de Strasbourg, Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Implants dentaires, 617.6
Couverture : FR