Auteur(s) : Roth-Asoro, Anna
Directeur(s) : Offner, Damien
Composante : DENTAIRE
Date de création : 26-02-2024

Résumé(s) : Les douleurs d’origine dentaire peuvent être très intenses : les douleurs endodontiques atteignent souvent 7 ou plus sur une échelle de 0 à 10. La prescription d’antalgiques suffisamment forts est alors essentielle pour espérer un effet analgésique suffisant avant la prise en charge clinique. Le paracétamol codéiné est une combinaison médicamenteuse couramment utilisée pour traiter la douleur modérée à sévère. La codéine nécessite une métabolisation préalable pour se transformer en morphine, qui est responsable de l'effet analgésique. Ce processus de métabolisation est catalysé par le cytochrome CYP2D6. Chez certains individus, ce cytochrome est inefficace ou absent, ce qui entraîne une métabolisation réduite de la codéine en morphine. Ceci peut se traduire cliniquement par un échec de l’analgésie difficilement acceptable pour le patient et le chirurgien-dentiste. L’opium contient de la morphine, qui, contrairement à la codéine, agit directement sur les récepteurs opioïdes sans nécessiter de métabolisation préalable. Nous pouvons alors nous demander si l’utilisation d’un mélange de poudre d’opium et de paracétamol sans (IZALGI ®) ou avec caféine (LAMALINE ®) peut offrir un avantage clinique en compensant l’inefficacité de la métabolisation de la codéine chez les patients déficients en CYP2D6. Pour répondre à ces questions, cette thèse se propose de réaliser une revue de la littérature afin de discuter des indications et des limites des différents antalgiques de palier II prescrits par les chirurgiens-dentistes pour soulager les douleurs d’origine dentaire modérées à sévères, principalement la poudre d’opium
Discipline : Chirurgie dentaire
Couverture : FR