Intérêt de la sédation intraveineuse en chirurgie buccale : mise en oeuvre, sécurité et cadre réglémentaire en France : thèse présentée pour le diplôme d'État de docteur en chirurgie dentaire
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Jouannic, Marie
Directeur(s) : Bornert, Fabien, Dubourg, Sarah
Composante : DENTAIRE
Date de création : 30-06-2015
Résumé(s) : Différents modes de sédation consciente présentent un intérêt dans le cadre de l’exercice de la chirurgie orale. Nous nous intéresserons ici à la sédation consciente intraveineuse (IV) qui est actuellement peu répandue en France. Cette pratique entraîne une baisse du niveau de vigilance mais le patient garde l'efficacité de ses réflexes protecteurs au niveau des voies aériennes. La sédation IV combinée à l’anesthésie locale permet de réaliser un geste en améliorant le confort du patient et du praticien à travers son effet hypnotique et anxiolytique. Des interventions plus longues peuvent être réalisées. Elle constitue une alternative intéressante à l’anesthésie générale ambulatoire. Ce type de sédation s’adapte ainsi tout à fait à tous les actes de Chirurgie Dentaire. La sédation consciente par voie intraveineuse par un chirurgien-dentiste avec limitation à l’injection d’un seul produit est autorisée dans plusieurs pays d’Europe mais pas encore en France. Cette pratique est restreinte au milieu hospitalier pour des raisons réglementaires encadrant l’utilisation des molécules anesthésiques. La sédation doit ainsi être pratiquée exclusivement sous la responsabilité d’un médecin anesthésiste dans le cadre d’une structure et d’une organisation spécifique tout en respectant certaines règles de sécurité et de surveillance. Le Code de la Santé Publique prévoit pourtant que le chirurgien-dentiste est autorisé à prescrire « tout produit nécessaire à l’exercice de sa pratique ». Dans une première partie, ce travail fera l’analyse des intérêts de la sédation intraveineuse dans la pratique de la chirurgie buccale comme le confort du patient ou faciliter l’acte chirurgical pour des patients anxieux ou non coopérants. Dans un deuxième temps, le cadre réglementaire qui entoure cette pratique en France et les différentes règles de sécurité à respecter seront passés en revue. Dans un troisième temps, nous verrons comment le chirurgien-dentiste peut mettre en œuvre cette sédation au sein d’une structure habilitée à pratiquer cette technique. Enfin, nous ferons une comparaison entre différents pays sur les législations concernant la sédation intraveineuse
Discipline : Chirurgie dentaire
Directeur(s) : Bornert, Fabien, Dubourg, Sarah
Composante : DENTAIRE
Date de création : 30-06-2015
Résumé(s) : Différents modes de sédation consciente présentent un intérêt dans le cadre de l’exercice de la chirurgie orale. Nous nous intéresserons ici à la sédation consciente intraveineuse (IV) qui est actuellement peu répandue en France. Cette pratique entraîne une baisse du niveau de vigilance mais le patient garde l'efficacité de ses réflexes protecteurs au niveau des voies aériennes. La sédation IV combinée à l’anesthésie locale permet de réaliser un geste en améliorant le confort du patient et du praticien à travers son effet hypnotique et anxiolytique. Des interventions plus longues peuvent être réalisées. Elle constitue une alternative intéressante à l’anesthésie générale ambulatoire. Ce type de sédation s’adapte ainsi tout à fait à tous les actes de Chirurgie Dentaire. La sédation consciente par voie intraveineuse par un chirurgien-dentiste avec limitation à l’injection d’un seul produit est autorisée dans plusieurs pays d’Europe mais pas encore en France. Cette pratique est restreinte au milieu hospitalier pour des raisons réglementaires encadrant l’utilisation des molécules anesthésiques. La sédation doit ainsi être pratiquée exclusivement sous la responsabilité d’un médecin anesthésiste dans le cadre d’une structure et d’une organisation spécifique tout en respectant certaines règles de sécurité et de surveillance. Le Code de la Santé Publique prévoit pourtant que le chirurgien-dentiste est autorisé à prescrire « tout produit nécessaire à l’exercice de sa pratique ». Dans une première partie, ce travail fera l’analyse des intérêts de la sédation intraveineuse dans la pratique de la chirurgie buccale comme le confort du patient ou faciliter l’acte chirurgical pour des patients anxieux ou non coopérants. Dans un deuxième temps, le cadre réglementaire qui entoure cette pratique en France et les différentes règles de sécurité à respecter seront passés en revue. Dans un troisième temps, nous verrons comment le chirurgien-dentiste peut mettre en œuvre cette sédation au sein d’une structure habilitée à pratiquer cette technique. Enfin, nous ferons une comparaison entre différents pays sur les législations concernant la sédation intraveineuse
Discipline : Chirurgie dentaire
Mots-clés libres :
Couverture : FR
- Sédation consciente
- Midazolam
- Propofol
- Chirurgie stomatologique (spécialité)
- Anesthésie ambulatoire
- 617.6
Type : Thèse d'exercice, These d'exercice Unistra
Format : PDF
Source(s) :
Format : PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/278702082
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-365825
Type de ressource : Ressource documentaire

Identifiant : ecrin-ori-365825
Type de ressource : Ressource documentaire