Dépistage du tabagisme et accompagnement au sevrage chez la femme enceinte : évaluation des pratiques professionnelles : diplôme d'État de sage-femme : mémoire rédigé et soutenu
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Oseredczuk, Oxanna
Directeur(s) : Heckel-Lasson, Sandrine, Bosco, Céline
Composante : SAGEFEM
Date de création : 30-06-2024
Résumé(s) : Introduction : La France est le pays d’Europe le plus impacté par le tabagisme de la femme enceinte même s’il tend à se réduire. Avec ses nombreuses conséquences obstétricales et pédiatriques, il est recommandé aux professionnels de santé de le dépister et d’agir pour favoriser le sevrage. L’objectif de notre étude est d’observer les pratiques d’identification et de prise en charge du tabagisme gravidique des sages-femmes libérales d’Alsace en 2023. Méthodologie : Nous avons réalisé une évaluation des pratiques professionnelles sous forme d’enquête par questionnaire auprès des sages-femmes libérales alsaciennes. Notre questionnaire anonyme et numérique a été diffusé par différents médias comme l’Ordre des sages-femmes et des associations professionnelles. Les données récoltées ont abouti à une analyse statistique descriptive. Résultats : Le taux de réponses était de 39 % et 75 questionnaires ont pu être analysés. Au sujet du dépistage, près de 95 % des sages-femmes de l’étude cherchaient systématiquement une consommation de tabac chez leurs patientes enceintes. Elles étaient cependant peu nombreuses à approfondir leur dépistage avec le CO-testeur et le test de Fagerström. Concernant la prise en charge, 69 % des sages-femmes proposaient constamment un sevrage tabagique à leur patientes fumeuses, et 44 % les orientaient régulièrement vers un tabacologue. En revanche, 39 % ne prescrivaient jamais de substituts nicotiniques et 49 % n’adressaient jamais leurs patientes fumeuses pour une thérapie cognitivo-comportementale. Pour finir, 65 % des sages-femmes utilisaient d’autres méthodes d’aide au sevrage tabagique comme les médecines complémentaires (essentiellement l’acupuncture, l’hypnose et l’homéopathie). Conclusion : Les difficultés de prise en charge des femmes enceintes fumeuses sont multiples. Elles concernent les professionnels de santé notamment par leur manque de formations et de connaissances, et les femmes enceintes elles mêmes, soumises à des modifications psychosomatiques et à la peur d’être stigmatisées
Discipline : Médecine
Mots-clés libres : Fumer du tabac, Grossesse, Profession de sage-femme, Dépistage, Prise en charge prénatale, 618
Couverture : FR
Directeur(s) : Heckel-Lasson, Sandrine, Bosco, Céline
Composante : SAGEFEM
Date de création : 30-06-2024
Résumé(s) : Introduction : La France est le pays d’Europe le plus impacté par le tabagisme de la femme enceinte même s’il tend à se réduire. Avec ses nombreuses conséquences obstétricales et pédiatriques, il est recommandé aux professionnels de santé de le dépister et d’agir pour favoriser le sevrage. L’objectif de notre étude est d’observer les pratiques d’identification et de prise en charge du tabagisme gravidique des sages-femmes libérales d’Alsace en 2023. Méthodologie : Nous avons réalisé une évaluation des pratiques professionnelles sous forme d’enquête par questionnaire auprès des sages-femmes libérales alsaciennes. Notre questionnaire anonyme et numérique a été diffusé par différents médias comme l’Ordre des sages-femmes et des associations professionnelles. Les données récoltées ont abouti à une analyse statistique descriptive. Résultats : Le taux de réponses était de 39 % et 75 questionnaires ont pu être analysés. Au sujet du dépistage, près de 95 % des sages-femmes de l’étude cherchaient systématiquement une consommation de tabac chez leurs patientes enceintes. Elles étaient cependant peu nombreuses à approfondir leur dépistage avec le CO-testeur et le test de Fagerström. Concernant la prise en charge, 69 % des sages-femmes proposaient constamment un sevrage tabagique à leur patientes fumeuses, et 44 % les orientaient régulièrement vers un tabacologue. En revanche, 39 % ne prescrivaient jamais de substituts nicotiniques et 49 % n’adressaient jamais leurs patientes fumeuses pour une thérapie cognitivo-comportementale. Pour finir, 65 % des sages-femmes utilisaient d’autres méthodes d’aide au sevrage tabagique comme les médecines complémentaires (essentiellement l’acupuncture, l’hypnose et l’homéopathie). Conclusion : Les difficultés de prise en charge des femmes enceintes fumeuses sont multiples. Elles concernent les professionnels de santé notamment par leur manque de formations et de connaissances, et les femmes enceintes elles mêmes, soumises à des modifications psychosomatiques et à la peur d’être stigmatisées
Discipline : Médecine
Mots-clés libres : Fumer du tabac, Grossesse, Profession de sage-femme, Dépistage, Prise en charge prénatale, 618
Couverture : FR
Type : Mémoire de sage-femme, Memoire Unistra
Format : PDF
Source(s) :
Format : PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/278855962
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-366927
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-366927
Type de ressource : Ressource documentaire