Analyse stratégique, financière et boursière de LVMH : Case study
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Bernhardt, Paul, Desire, Louis, Friedrich, Charlotte, Taglang, Thomas
Directeur : Blum, Marie
Date de création : 30-06-2020
Description : 2018 semble être une année record supplémentaire pour LVMH : chiffre d’affaires deux fois plus élevé que son principal concurrent américain The Estée Lauder Companies, croissance à deux chiffres, résultat net de plus de 6 milliards d’euros. Ces éléments reflètent la gestion rigoureuse et la croissance maîtrisée menée par le groupe depuis le début des années 1990. LVMH semble voguer à un rythme de croisière assuré et s’être octroyé la place incontestable de leader mondial de l’industrie du luxe, en dépit des turbulences économiques rencontrées suite à la récession du début des années 2010. Le géant du luxe ne fléchit devant aucun obstacle et l’accumulation de ses performances, conjuguée à une gestion intelligente, positionne LVMH en roc inébranlable. Entreprise créée par l’alliance de Louis Vuitton et de la maison champenoise Moët Hennessy, Bernard Arnaud a su lui donner l’impulsion nécessaire pour mener à bien ses ambitions. Ses décisions stratégiques en matière d’organisation opérationnelle, de croissance interne, d’intégration verticale, de synergie, et ses acquisitions à succès s’inscrivent dans sa volonté de placer LVMH comme leader mondial du luxe. Le groupe a également su tirer profit d’un marché du luxe très porteur, qui s’est considérablement développé au début des années 2010, avec notamment une croissance importante soutenue par les pays asiatiques et une démocratisation du luxe dans la classe moyenne occidentale. Cette stabilité des résultats dans le temps se traduit par une excellente santé financière. Les ratios de productivité, de création de valeur et de création de richesse sont en hausse sur les trois derniers exercices tandis que les indicateurs boursiers, tels que le prix de l’action et les bénéfices par action reflètent la confiance des investisseurs dans l’entreprise. Par ailleurs, cette confiance leur est rendue avec un taux de distribution de dividendes supérieur à 50% du résultat net au cours des trois années étudiées. Alors que le groupe LVMH continue de publier des résultats records, de nombreux analystes et observateurs s'interrogent sur la pérennité du modèle du luxe, remis en cause par des capacités de production limitées, le développement de plateformes de revente d’articles d’occasion, l’augmentation du coût du travail dans les pays occidentaux ou encore l'apparition de tensions géopolitiques avec la mise en place de mesures de protectionnisme instaurées par des pays comme les États-Unis d’Amérique, frappant notamment l’industrie des vins et spiritueux du groupe. L’acquisition record en 2019 du joaillier américain Tiffany pour 15 milliards d’euros est-il un pari audacieux ou un nouvel investissement réfléchi et mesuré ? Le contexte actuel, marqué par la crise sanitaire du covid-19 et les tensions géopolitiques grandissantes entre la Chine et les États-Unis, entre l’orient et l’occident, pousse les investisseurs et les consommateurs à la prudence. Est-ce un tournant, voire un coup d’arrêt, sonnant la fin d’un cycle expansionniste ? La diversification des activités opérationnelles du groupe et de ses sources de financement suffiront-elles à contenir l’impact d’une récession promise ? La revue de littérature mettra en exergue le lien entre structure du capital, diversification géographique, résistance aux crises et avantage concurrentiel pour les entreprises multinationales, tel que LVMH.
Discipline : Comptabilité Contrôle Finance
Mots-clés libres : LVMH Moët-Hennessy Louis Vuitton, Analyse financière Études de cas, LVMH, Moët Hennessy Louis Vuitton, case study, étude de cas, analyse financière, Comptabilité Contrôle Finance, 650
Couverture : FR
Directeur : Blum, Marie
Date de création : 30-06-2020
Description : 2018 semble être une année record supplémentaire pour LVMH : chiffre d’affaires deux fois plus élevé que son principal concurrent américain The Estée Lauder Companies, croissance à deux chiffres, résultat net de plus de 6 milliards d’euros. Ces éléments reflètent la gestion rigoureuse et la croissance maîtrisée menée par le groupe depuis le début des années 1990. LVMH semble voguer à un rythme de croisière assuré et s’être octroyé la place incontestable de leader mondial de l’industrie du luxe, en dépit des turbulences économiques rencontrées suite à la récession du début des années 2010. Le géant du luxe ne fléchit devant aucun obstacle et l’accumulation de ses performances, conjuguée à une gestion intelligente, positionne LVMH en roc inébranlable. Entreprise créée par l’alliance de Louis Vuitton et de la maison champenoise Moët Hennessy, Bernard Arnaud a su lui donner l’impulsion nécessaire pour mener à bien ses ambitions. Ses décisions stratégiques en matière d’organisation opérationnelle, de croissance interne, d’intégration verticale, de synergie, et ses acquisitions à succès s’inscrivent dans sa volonté de placer LVMH comme leader mondial du luxe. Le groupe a également su tirer profit d’un marché du luxe très porteur, qui s’est considérablement développé au début des années 2010, avec notamment une croissance importante soutenue par les pays asiatiques et une démocratisation du luxe dans la classe moyenne occidentale. Cette stabilité des résultats dans le temps se traduit par une excellente santé financière. Les ratios de productivité, de création de valeur et de création de richesse sont en hausse sur les trois derniers exercices tandis que les indicateurs boursiers, tels que le prix de l’action et les bénéfices par action reflètent la confiance des investisseurs dans l’entreprise. Par ailleurs, cette confiance leur est rendue avec un taux de distribution de dividendes supérieur à 50% du résultat net au cours des trois années étudiées. Alors que le groupe LVMH continue de publier des résultats records, de nombreux analystes et observateurs s'interrogent sur la pérennité du modèle du luxe, remis en cause par des capacités de production limitées, le développement de plateformes de revente d’articles d’occasion, l’augmentation du coût du travail dans les pays occidentaux ou encore l'apparition de tensions géopolitiques avec la mise en place de mesures de protectionnisme instaurées par des pays comme les États-Unis d’Amérique, frappant notamment l’industrie des vins et spiritueux du groupe. L’acquisition record en 2019 du joaillier américain Tiffany pour 15 milliards d’euros est-il un pari audacieux ou un nouvel investissement réfléchi et mesuré ? Le contexte actuel, marqué par la crise sanitaire du covid-19 et les tensions géopolitiques grandissantes entre la Chine et les États-Unis, entre l’orient et l’occident, pousse les investisseurs et les consommateurs à la prudence. Est-ce un tournant, voire un coup d’arrêt, sonnant la fin d’un cycle expansionniste ? La diversification des activités opérationnelles du groupe et de ses sources de financement suffiront-elles à contenir l’impact d’une récession promise ? La revue de littérature mettra en exergue le lien entre structure du capital, diversification géographique, résistance aux crises et avantage concurrentiel pour les entreprises multinationales, tel que LVMH.
Discipline : Comptabilité Contrôle Finance
Mots-clés libres : LVMH Moët-Hennessy Louis Vuitton, Analyse financière Études de cas, LVMH, Moët Hennessy Louis Vuitton, case study, étude de cas, analyse financière, Comptabilité Contrôle Finance, 650
Couverture : FR
Type : Mémoire de Master, Memoire Unistra
Format : PDF
Source(s) :
Format : PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/255410026
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-369566
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-369566
Type de ressource : Ressource documentaire