Étiologies et profils androgéniques de femmes ayant une testostérone totale ≥ 0,5 µg/l dosée au centre hospitalier universitaire de Strasbourg entre 2013 et 2021 : thèse présentée pour le diplôme d'Etat de docteur en médecine : diplôme d'Etat : mention endocrinologie, diabétologie et nutrition
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Grandhaie, Ariane
Directeur(s) : Bahougne, Thibault
Président du jury : Youssef Azer Akladios, Cherif
Composante : MEDECINE
Établissement : Université de Strasbourg, Université de Strasbourg
Date de création : 30-06-2024
Résumé(s) : L’hyperandrogénie clinique est une situation fréquente chez la femme non ménopausée. Dans une situation d’hyperandrogénie, un diagnostic de syndrome des ovaires polykystiques sera porté dans 70 à 90% des cas suivi par le diagnostic d’hyperandrogénie idiopathique dans 15% des cas. L’hyperplasie congénitale des surrénales de forme non classique (5% des causes d’hyperandrogénie) mimera en tout point la présentation clinique d’un syndrome des ovaires polykystiques et devra systématiquement être écarté afin de pouvoir donner un conseil génétique adapté. Les causes tumorales survenant beaucoup moins fréquemment et à distance de la puberté, doivent être également évoquées notamment devant des signes de virilisations et/ou une hyperandrogénie biologique importante. Ce travail rétrospectif porte sur 178 patientes des hôpitaux universitaires de Strasbourg de 2013 à 2021 où un taux de testostérone totale a été retrouvé supérieur ou égal à 0.5 ug/l. Dans notre travail, le signe clinique le plus fréquent est l’hirsutisme qui est retrouvé dans 61% des cas. Malgré une bonne corrélation dans la littérature (et dans notre travail) de l’hirsutisme et de la testostérone totale, une élévation de cette dernière n’est retrouvée que dans 27,6% des cas. Le seuil de testostérone totale utilisé aux HUS a été fixé à 0,94 ug/l ce qui semble plus élevé comparativement aux seuils fixés dans d’autres centres universitaires. L’utilisation d’un seuil manquant de sensibilité pourrait aboutir à un sur diagnostic de l’hyperandrogénie idiopathique. Dans ce travail, le diagnostic du syndrome des ovaires polykystiques a été porté dans 73% des cas chez la femme non ménopausée ayant un IMC médian à 30 kg/m2, témoignant d’un profil métabolique plus sévère. Dans ce cadre, le calcul de la testostérone libre semble justifié (seulement réalisé chez 39% des cas) pour diagnostiquer une hyperandrogénie biologique, avec là encore des problématiques techniques et de de normes à valider, Clinical hyperandrogenism is a common situation in premenopausal women. In a situation of hyperandrogenism, a diagnosis of polycystic ovary syndrome will be made in 70 to 90% of cases, followed by the diagnosis of idiopathic hyperandrogenism in 15% of cases. Congenital adrenal hyperplasia of non-classical form (5% of the causes of hyperandrogenism) will mimic in every way the clinical presentation of polycystic ovary syndrome and must be systematically ruled out in order to be able to give appropriate genetic advice. Tumor causes occurring much less frequently and at a distance from puberty, must also be evoked, in particular in the presence of signs of virilization and/or significant biological hyperandrogenism
Discipline : Médecine (endocronologie, diabétologie et nutrition)
Directeur(s) : Bahougne, Thibault
Président du jury : Youssef Azer Akladios, Cherif
Composante : MEDECINE
Établissement : Université de Strasbourg, Université de Strasbourg
Date de création : 30-06-2024
Résumé(s) : L’hyperandrogénie clinique est une situation fréquente chez la femme non ménopausée. Dans une situation d’hyperandrogénie, un diagnostic de syndrome des ovaires polykystiques sera porté dans 70 à 90% des cas suivi par le diagnostic d’hyperandrogénie idiopathique dans 15% des cas. L’hyperplasie congénitale des surrénales de forme non classique (5% des causes d’hyperandrogénie) mimera en tout point la présentation clinique d’un syndrome des ovaires polykystiques et devra systématiquement être écarté afin de pouvoir donner un conseil génétique adapté. Les causes tumorales survenant beaucoup moins fréquemment et à distance de la puberté, doivent être également évoquées notamment devant des signes de virilisations et/ou une hyperandrogénie biologique importante. Ce travail rétrospectif porte sur 178 patientes des hôpitaux universitaires de Strasbourg de 2013 à 2021 où un taux de testostérone totale a été retrouvé supérieur ou égal à 0.5 ug/l. Dans notre travail, le signe clinique le plus fréquent est l’hirsutisme qui est retrouvé dans 61% des cas. Malgré une bonne corrélation dans la littérature (et dans notre travail) de l’hirsutisme et de la testostérone totale, une élévation de cette dernière n’est retrouvée que dans 27,6% des cas. Le seuil de testostérone totale utilisé aux HUS a été fixé à 0,94 ug/l ce qui semble plus élevé comparativement aux seuils fixés dans d’autres centres universitaires. L’utilisation d’un seuil manquant de sensibilité pourrait aboutir à un sur diagnostic de l’hyperandrogénie idiopathique. Dans ce travail, le diagnostic du syndrome des ovaires polykystiques a été porté dans 73% des cas chez la femme non ménopausée ayant un IMC médian à 30 kg/m2, témoignant d’un profil métabolique plus sévère. Dans ce cadre, le calcul de la testostérone libre semble justifié (seulement réalisé chez 39% des cas) pour diagnostiquer une hyperandrogénie biologique, avec là encore des problématiques techniques et de de normes à valider, Clinical hyperandrogenism is a common situation in premenopausal women. In a situation of hyperandrogenism, a diagnosis of polycystic ovary syndrome will be made in 70 to 90% of cases, followed by the diagnosis of idiopathic hyperandrogenism in 15% of cases. Congenital adrenal hyperplasia of non-classical form (5% of the causes of hyperandrogenism) will mimic in every way the clinical presentation of polycystic ovary syndrome and must be systematically ruled out in order to be able to give appropriate genetic advice. Tumor causes occurring much less frequently and at a distance from puberty, must also be evoked, in particular in the presence of signs of virilization and/or significant biological hyperandrogenism
Discipline : Médecine (endocronologie, diabétologie et nutrition)
Mots-clés libres :
Couverture : FR
- Syndrome des ovaires polykystiques
- Hyperplasie congénitale des surrénales
- Testostérone
- Hirsutisme
- 610
Type : Thèse d'exercice, These d'exercice Unistra
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/282204237
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-376611
Type de ressource : Ressource documentaire

Identifiant : ecrin-ori-376611
Type de ressource : Ressource documentaire