Comment améliorer le dépistage des mutilations sexuelles féminines ? : État des lieux des pratiques et des connaissances des médecins généralistes en France : thèse présentée pour le diplôme d'État de docteur en médecine : diplôme d'État mention médecine générale
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Soulier-Verschaeve, Marie
Directeur(s) : Gabriele, Victor
Président du jury : Youssef Azer Akladios, Cherif
Composante : MEDECINE
Établissement : Université de Strasbourg
Date de création : 30-06-2024
Résumé(s) : Introduction : 125 000 femmes qui vivent en France ont subi des mutilations sexuelles féminines (MSF). Les conséquences de ces mutilations sur la santé de ces femmes sont nombreuses. Malgré des recommandations récentes des bonnes pratiques publiées par la HAS en 2020, les médecins généralistes (MG), pourtant en 1ère ligne pour dépister ces MSF, restent peu sensibilisés. L’objectif de notre travail était d’évaluer les pratiques et les connaissances des MG concernant les MSF afin d’en améliorer le dépistage. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude descriptive quantitative transversale sous forme d’un questionnaire diffusé électroniquement aux médecins généralistes et internes de médecine générale de France. Le critère de jugement principal était l’évaluation des pratiques et des connaissances concernant les MSF. Résultats : Sur un total de 537 réponses, nous avons observé que 39,7% des participants n’avaient jamais été sensibilisés aux MSF. 7,8% des participants abordaient systématiquement ce sujet avec leur patiente originaire d’un pays à risque. 8,4% des médecins ont diagnostiqué correctement tous les types de MSF sur des photos et 13% sur des schémas. Conclusion : Actuellement, il existe une insuffisance de dépistage des MSF du fait d’un défaut d’interrogatoire qui n’est pas rattrapé par l’examen clinique. Cela découle d’un manque de connaissances sur le sujet. La priorité, selon nous, est d’axer les campagnes de sensibilisation et de formation des médecins généralistes sur l’importance du dépistage, car une fois la pathologie identifiée, les axes de prises en charges sont bien connus des praticiens, Introduction : An estimated 125,000 women living in France have undergone female genital mutilation (FGM), which is associated with numerous health consequences. Despite recent best practice guidelines published by the French National Authority for Health (HAS) in 2020, general practitioners (GPs)—who are at the forefront of FGM screening—remain insufficiently trained. This study aimed to assess the practices and knowledge of GPs regarding FGM to propose strategies for improving its detection. Materials and methods : We conducted a cross-sectional, quantitative, descriptive study using an electronic questionnaire distributed to general practitioners and general practice residents across France. The primary outcome was the evaluation of GPs’ practices and knowledge regarding FGM. Results : Among 537 respondents, 39.7% reported never having received training on FGM. Only 7.8% systematically addressed the issue with patients originating from at-risk countries. Furthermore, 8.4% of respondents correctly identified all types of FGM from photographic images, and 13% from schematic diagrams. Conclusion : FGM screening remains insufficient, primarily due to a lack of systematic patient questioning, which is not compensated for by clinical examination. This deficit reflects a lack of knowledge on the subject. Priority should be given to awareness campaigns and training programs for general practitioners, emphasizing the importance of systematic screening. Once FGM is identified, practitioners are generally familiar with the available management pathways
Discipline : Médecine (médecine générale)
Mots-clés libres : Circoncision féminine, Médecine générale, Gestion des soins aux patients, Prévention, 610
Couverture : FR
Directeur(s) : Gabriele, Victor
Président du jury : Youssef Azer Akladios, Cherif
Composante : MEDECINE
Établissement : Université de Strasbourg
Date de création : 30-06-2024
Résumé(s) : Introduction : 125 000 femmes qui vivent en France ont subi des mutilations sexuelles féminines (MSF). Les conséquences de ces mutilations sur la santé de ces femmes sont nombreuses. Malgré des recommandations récentes des bonnes pratiques publiées par la HAS en 2020, les médecins généralistes (MG), pourtant en 1ère ligne pour dépister ces MSF, restent peu sensibilisés. L’objectif de notre travail était d’évaluer les pratiques et les connaissances des MG concernant les MSF afin d’en améliorer le dépistage. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude descriptive quantitative transversale sous forme d’un questionnaire diffusé électroniquement aux médecins généralistes et internes de médecine générale de France. Le critère de jugement principal était l’évaluation des pratiques et des connaissances concernant les MSF. Résultats : Sur un total de 537 réponses, nous avons observé que 39,7% des participants n’avaient jamais été sensibilisés aux MSF. 7,8% des participants abordaient systématiquement ce sujet avec leur patiente originaire d’un pays à risque. 8,4% des médecins ont diagnostiqué correctement tous les types de MSF sur des photos et 13% sur des schémas. Conclusion : Actuellement, il existe une insuffisance de dépistage des MSF du fait d’un défaut d’interrogatoire qui n’est pas rattrapé par l’examen clinique. Cela découle d’un manque de connaissances sur le sujet. La priorité, selon nous, est d’axer les campagnes de sensibilisation et de formation des médecins généralistes sur l’importance du dépistage, car une fois la pathologie identifiée, les axes de prises en charges sont bien connus des praticiens, Introduction : An estimated 125,000 women living in France have undergone female genital mutilation (FGM), which is associated with numerous health consequences. Despite recent best practice guidelines published by the French National Authority for Health (HAS) in 2020, general practitioners (GPs)—who are at the forefront of FGM screening—remain insufficiently trained. This study aimed to assess the practices and knowledge of GPs regarding FGM to propose strategies for improving its detection. Materials and methods : We conducted a cross-sectional, quantitative, descriptive study using an electronic questionnaire distributed to general practitioners and general practice residents across France. The primary outcome was the evaluation of GPs’ practices and knowledge regarding FGM. Results : Among 537 respondents, 39.7% reported never having received training on FGM. Only 7.8% systematically addressed the issue with patients originating from at-risk countries. Furthermore, 8.4% of respondents correctly identified all types of FGM from photographic images, and 13% from schematic diagrams. Conclusion : FGM screening remains insufficient, primarily due to a lack of systematic patient questioning, which is not compensated for by clinical examination. This deficit reflects a lack of knowledge on the subject. Priority should be given to awareness campaigns and training programs for general practitioners, emphasizing the importance of systematic screening. Once FGM is identified, practitioners are generally familiar with the available management pathways
Discipline : Médecine (médecine générale)
Mots-clés libres : Circoncision féminine, Médecine générale, Gestion des soins aux patients, Prévention, 610
Couverture : FR
Type : Thèse d'exercice, These d'exercice Unistra
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/282494235
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-377349
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-377349
Type de ressource : Ressource documentaire