La construction intellectuelle des névroses au XIXe siècle : Heuristique en santé mentale avant l'avènement de la psychanalyse : Thèse présentée pour le diplôme d'État de docteur en médecine maïeutique et sciences de la santé. Diplôme d'État mention D.E.S. de psychiatrie
Langue Français
Langue Français
Accéder au document
Droits : Accès en ligne sur authentification (réservé aux membres de l'Université de Strasbourg)

Droits : Accès en ligne sur authentification (réservé aux membres de l'Université de Strasbourg)
Auteur(s) : Lebrun, Vincent
Directeur(s) : Clauss, Julie
Président du jury : Schröder, Carmen
Composante : MEDECINE
Établissement : Université de Strasbourg, Université de Strasbourg
Date de création : 30-06-2023
Résumé(s) : Avec l’élaboration du DSM-III dans les années 1970, la Task Force de l’American Psychiatric Association a façonné une nouvelle vision de la psychiatrie fondée sur des critères diagnostiques précis, sous-tendus par le principe d’athéorisme. L’une des grandes innovations du manuel a été la suppression du terme “ névrose ”, permettant d’isoler l'observation clinique de la théorie psychanalytique. Pourtant, les critères des troubles du DSM semblent toujours fondés sur les descriptions cliniques des observateurs du XIXe siècle, antérieures à l’avènement de la psychanalyse. Ces descriptions étaient-elles athéoriques ? Pour répondre à cette question, ce travail structuré en deux parties propose une étude historique et critique de la construction des nosographies des névroses au XIXe siècle, à la croisée de plusieurs disciplines scientifiques. La première partie retrace le contexte scientifique du XIXe siècle et la transformation progressive des névroses en psychonévroses, à travers les développements de la psychologie, de la biologie, des neurosciences, de la psychiatrie, de la neurologie et de l’hypnotisme. La seconde partie s’emploie à comprendre les heuristiques de trois auteurs majeurs au sujet des névroses : George Miller Beard pour la neurasthénie, Pierre Janet pour la dissociation hystérique, et Sigmund Freud pour la névrose d’angoisse, la névrose obsessionnelle et la conversion hystérique. Après un rappel biographique, les descriptions cliniques de chaque auteur sont rapportées en détail, puis étudiées en répondant à trois questions: quelles sont les frontières de la maladie, quels sont ses mécanismes, et quelles sont les preuves apportées pour justifier de la définir ainsi ? À partir de cette analyse, la thèse tente de déduire les méthodes d’observation de ces trois auteurs et la part de leurs a priori théoriques dans l’élaboration de leur sémiologie clinique. Ce travail permet de montrer l’importance des paradigmes neurologiques et physiologiques du XIXe siècle dans la construction des observations médicales toujours à la source d’une partie des nosographies psychiatriques contemporaines.
Discipline : Médecine (psychiatrie)
Directeur(s) : Clauss, Julie
Président du jury : Schröder, Carmen
Composante : MEDECINE
Établissement : Université de Strasbourg, Université de Strasbourg
Date de création : 30-06-2023
Résumé(s) : Avec l’élaboration du DSM-III dans les années 1970, la Task Force de l’American Psychiatric Association a façonné une nouvelle vision de la psychiatrie fondée sur des critères diagnostiques précis, sous-tendus par le principe d’athéorisme. L’une des grandes innovations du manuel a été la suppression du terme “ névrose ”, permettant d’isoler l'observation clinique de la théorie psychanalytique. Pourtant, les critères des troubles du DSM semblent toujours fondés sur les descriptions cliniques des observateurs du XIXe siècle, antérieures à l’avènement de la psychanalyse. Ces descriptions étaient-elles athéoriques ? Pour répondre à cette question, ce travail structuré en deux parties propose une étude historique et critique de la construction des nosographies des névroses au XIXe siècle, à la croisée de plusieurs disciplines scientifiques. La première partie retrace le contexte scientifique du XIXe siècle et la transformation progressive des névroses en psychonévroses, à travers les développements de la psychologie, de la biologie, des neurosciences, de la psychiatrie, de la neurologie et de l’hypnotisme. La seconde partie s’emploie à comprendre les heuristiques de trois auteurs majeurs au sujet des névroses : George Miller Beard pour la neurasthénie, Pierre Janet pour la dissociation hystérique, et Sigmund Freud pour la névrose d’angoisse, la névrose obsessionnelle et la conversion hystérique. Après un rappel biographique, les descriptions cliniques de chaque auteur sont rapportées en détail, puis étudiées en répondant à trois questions: quelles sont les frontières de la maladie, quels sont ses mécanismes, et quelles sont les preuves apportées pour justifier de la définir ainsi ? À partir de cette analyse, la thèse tente de déduire les méthodes d’observation de ces trois auteurs et la part de leurs a priori théoriques dans l’élaboration de leur sémiologie clinique. Ce travail permet de montrer l’importance des paradigmes neurologiques et physiologiques du XIXe siècle dans la construction des observations médicales toujours à la source d’une partie des nosographies psychiatriques contemporaines.
Discipline : Médecine (psychiatrie)
Mots-clés libres :
Couverture : FR
- Histoire de la médecine
- Troubles anxieux
- Troubles névrotiques
- Troubles somatoformes
- Troubles dissociatifs
- Troubles de stress post-traumatique
- 616.8
Type : Thèse d'exercice, These d'exercice Unistra
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/273752170
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-377399
Type de ressource : Ressource documentaire

Identifiant : ecrin-ori-377399
Type de ressource : Ressource documentaire