La sage-femme face à la plainte sexuelle : État des lieux des pratiques professionnelles des sages-femmes libérales d’Alsace concernant le dépistage et l’orientation des patientes atteintes de troubles de la fonction sexuelle : diplôme d'État de sage-femme : memoire rédigé et soutenu
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Talmone, Julia
Directeur(s) : Farlay, Nathalie, Knepfler, Sonia
Composante : École de sages-femmes
Établissement : Université de Strasbourg
Date de création : 30-06-2024
Résumé(s) : Objectifs : État des lieux des pratiques professionnelles des sages-femmes libérales d’Alsace concernant le dépistage et l’orientation des patientes atteintes de troubles de la fonction sexuelle, ainsi qu’une détermination des freins à ce dépistage. Méthodes : Une étude observationnelle prospective quantitative a été réalisée sur une période de quatre mois au sein de la région Alsace. La population choisie pour mener cette étude est représentée par les sages-femmes exerçant en cabinet libéral dans la région alsacienne. Le recueil des données a été réalisé sur la base du volontariat, par l’intermédiaire d’un questionnaire conçu pour l’étude et diffusé en ligne auprès de ces professionnels. Résultats : Bien qu’une majorité de sages-femmes déclare dépister systématiquement les troubles de la fonction sexuelle de leurs patientes, une part importante (36.3%) ne les dépistent que parfois. La récente activité en libéral a été un facteur influençant le dépistage (70% des sages-femmes le faisant systématiquement ont moins de 5 ans d’exercice en libéral). Plus de 70% des professionnelles interrogées n’ont reçu aucun enseignement en sexologie durant leurs études et la quasi-totalité des sages-femmes ayant tout de même bénéficié de modules d’enseignement universitaire les trouve insuffisants (à 92.9%) pour aborder la sexualité avec leurs patientes. Seulement 27.7% des sages-femmes ont suivi des formations complémentaires en sexologie ; celles-ci sont plus enclines à un dépistage systématique. Le manque d’aisance avec le sujet, notamment dû à la présence du partenaire en consultation, a semblé réduire la probabilité d’un dépistage systématique (la question de la sexualité n’est pas abordée à 34% lorsque la patiente est accompagnée, contre seulement 10.6% lorsqu’elle est seule). Néanmoins, les sages-femmes ont une capacité à orienter efficacement leurs patientes vers des professionnels spécialisés en sexologie, en cas de troubles sexuels identifiés. Conclusions : Peu de professionnels ont reçu une formation en sexologie, qu’elle soit initiale ou continue. Cela entraine un frein au dépistage des troubles sexuels. Les professionnels n’étant pas toujours à l’aise avec ce sujet, il semblerait nécessaire d’améliorer la formation initiale, de promouvoir la formation continue, de soutenir le dépistage systématique ainsi que de favoriser la collaboration interdisciplinaire
Discipline : Médecine
Directeur(s) : Farlay, Nathalie, Knepfler, Sonia
Composante : École de sages-femmes
Établissement : Université de Strasbourg
Date de création : 30-06-2024
Résumé(s) : Objectifs : État des lieux des pratiques professionnelles des sages-femmes libérales d’Alsace concernant le dépistage et l’orientation des patientes atteintes de troubles de la fonction sexuelle, ainsi qu’une détermination des freins à ce dépistage. Méthodes : Une étude observationnelle prospective quantitative a été réalisée sur une période de quatre mois au sein de la région Alsace. La population choisie pour mener cette étude est représentée par les sages-femmes exerçant en cabinet libéral dans la région alsacienne. Le recueil des données a été réalisé sur la base du volontariat, par l’intermédiaire d’un questionnaire conçu pour l’étude et diffusé en ligne auprès de ces professionnels. Résultats : Bien qu’une majorité de sages-femmes déclare dépister systématiquement les troubles de la fonction sexuelle de leurs patientes, une part importante (36.3%) ne les dépistent que parfois. La récente activité en libéral a été un facteur influençant le dépistage (70% des sages-femmes le faisant systématiquement ont moins de 5 ans d’exercice en libéral). Plus de 70% des professionnelles interrogées n’ont reçu aucun enseignement en sexologie durant leurs études et la quasi-totalité des sages-femmes ayant tout de même bénéficié de modules d’enseignement universitaire les trouve insuffisants (à 92.9%) pour aborder la sexualité avec leurs patientes. Seulement 27.7% des sages-femmes ont suivi des formations complémentaires en sexologie ; celles-ci sont plus enclines à un dépistage systématique. Le manque d’aisance avec le sujet, notamment dû à la présence du partenaire en consultation, a semblé réduire la probabilité d’un dépistage systématique (la question de la sexualité n’est pas abordée à 34% lorsque la patiente est accompagnée, contre seulement 10.6% lorsqu’elle est seule). Néanmoins, les sages-femmes ont une capacité à orienter efficacement leurs patientes vers des professionnels spécialisés en sexologie, en cas de troubles sexuels identifiés. Conclusions : Peu de professionnels ont reçu une formation en sexologie, qu’elle soit initiale ou continue. Cela entraine un frein au dépistage des troubles sexuels. Les professionnels n’étant pas toujours à l’aise avec ce sujet, il semblerait nécessaire d’améliorer la formation initiale, de promouvoir la formation continue, de soutenir le dépistage systématique ainsi que de favoriser la collaboration interdisciplinaire
Discipline : Médecine
Mots-clés libres :
Couverture : FR
- Troubles sexuels
- Pratique professionnelle
- Formation continue
- 618
Type : Mémoire de sage-femme, Memoire Unistra
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/281233942
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-379143
Type de ressource : Ressource documentaire

Identifiant : ecrin-ori-379143
Type de ressource : Ressource documentaire