Auteur(s) : Fallani, Mohamed
Directeur(s) : Rondeau-Lutz, Murielle
Président du jury : Weber, Jean-Christophe
Composante : Faculté de médecine, maïeutique et sciences de la santé
Établissement : Université de Strasbourg
Date de création : 30-06-2025

Résumé(s) : L’hospitalisation à domicile (HAD) semble être une solution pour répondre aux attentes des Français et aux contraintes économiques et organisationnelles en France. Néanmoins, Elle reste encore peu développée notamment à cause du faible recours des médecins généralistes à l'HAD. C'est également le cas dans le Bas-Rhin, ce qui explique cette étude. L'objectif était de comprendre quels étaient les freins à la sollicitation de l’HAD par les médecins généralistes Bas-Rhinois. Nous avons mené une étude qualitative à travers des entretiens semi-dirigés avec 12 médecins généralistes. Nous avons constaté que parmi les médecins interrogés, peu de avaient l'habitude de solliciter une HAD. Nous avons pu identifier plusieurs obstacles majeurs : une méconnaissance générale de l’HAD, une impression de complexité, le caractère chronophage des prises en charge, une rémunération jugée insuffisante, une difficulté de positionnement des médecins généralistes, ainsi que la réticence de certains infirmiers et patients. Cependant, les médecins rencontrés se sont montrés ouverts à l'idée de se laisser convaincre et ont décrit des besoins auxquels l’HAD pourrait répondre, Home hospitalization (HAD) seems to be a solution to meet the expectations of the French public and the economic and organizational constraints in France. However, it is still underdeveloped, mainly due to the low use of HAD by general practitioners. This is also the case in the Bas-Rhin, which explains the purpose of this study. The objective was to understand the barriers to general practitioners in the Bas-Rhin requesting HAD. We conducted a qualitative study through semi-structured interviews with 12 general practitioners. We found that, among the doctors interviewed, few were accustomed to requesting HAD. We were able to identify several major obstacles: a general lack of knowledge about HAD, a sense of complexity, the time-consuming nature of care, insufficient compensation, a difficult position for general practitioners, and resistance from some nurses and patients. However, the doctors we spoke with were open to being persuaded and described needs that HAD could address
Discipline : Médecine (médecine générale)
Couverture : FR