Tumeurs à cellules géantes osseuses : la récidive et son diagnostic en fonction du traitement : thèse présentée pour le diplôme d'État de docteur en médecine : diplôme d'État mention radiodiagnostic et imagerie médicale
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Droits : Pas d’accès à la thèse, l’auteur n’autorise pas la diffusion de sa thèse

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Auteur(s) : Ribeiro, Mélanie
Directeur(s) : Willaume, Thibault
Président du jury : Bierry, Guillaume
Composante : Faculté de médecine, maïeutique et sciences de la santé
Établissement : Université de Strasbourg
Date de création : 30-06-2025
Résumé(s) : Introduction : Les tumeurs à cellules géantes osseuses (TCG) sont des tumeurs présentant un haut potentiel de récidive. Ce sont des tumeurs rares et à croissance lente qui sont très régulièrement découvertes sur des radiographies standards réalisées pour douleur. Leur traitement repose sur la chirurgie curetage-comblement par de l’os lyophilisé ou du ciment. Récemment un traitement médicamenteux par Dénosumab a fait ses preuves, notamment sur les TCG non résécables, récidivantes ou présentant des métastases. Ces tumeurs à fort potentiel de récidive ont un suivi au long terme par imagerie ainsi que des traitements itératifs qui peuvent avoir un impact sur la qualité de vie des patients. Nous avons décidé d’étudier le pourcentage de récidive selon le traitement ainsi que la présentation en imagerie des récidives. Matériel et méthode : Après screening des examens anatomopathologiques ayant comme conclusion « tumeurs à cellules géantes », 80 patients ont été identifiés. Nous avons exclu les patients n’ayant pas un diagnostic anatomopathologique confirmé de TCG, les patients atteints de TCG non osseuses, les patients avec des données manquantes ou ceux n’ayant pas été suivi aux HUS. Au total, 63 patients ont été inclus dans l’étude. Nous avons comparé le pourcentage de récidive selon le traitement puis nous avons effectué des analyses multivariées selon l’âge, le sexe, la localisation et la taille de la tumeur ainsi que la présence d’une rupture corticale. Nous avons aussi étudié l’aspect iconographique des récidives selon le traitement initial sur les radiographies standards et analysé la nécessité de réaliser des examens complémentaires. Résultats et Discussion : Le pourcentage de récidive dans notre cohorte est moindre que celui retrouvé dans la littérature (30% contre 50%), cela est possiblement en lien avec l’utilisation per-intervention de bistouri électrique avec de l’Argon. Il n’existe pas de différence significative de récidive selon les traitements réalisés. Cela pourrait s’expliquer notamment en raison d’un manque de puissance (plusieurs groupes de faible effectif). La radiographie est l’examen qui permet un suivi avec une détection de la récidive des TCG des extrémités pour l’ensemble des traitements. Des examens complémentaires (scanner et IRM) permettent de trancher en cas de doute. Le suivi des TCG du squelette axial sera réalisé par imagerie en coupe. Conclusion : La poursuite du suivi des nouveaux cas de TCG au sein de notre institution pourrait permettre de s’affranchir du manque de puissance de notre étude. Il serait intéressant d’étudier les techniques chirurgicales qui pourraient expliquer le moindre pourcentage de récidive de notre centre comparativement à la littérature. Après étude des imageries de la récidive, nous avons proposé un algorithme de suivi selon la localisation de la TCG et le traitement réalisé, Introduction : Giant cell tumors (GCT) of bone are tumors with a high recurrence potential. They are rare, slow-growing tumors that are frequently discovered on standard radiographs performed for pain. Treatment generally involves surgical curettage and filling with lyophilized bone or cement. Recently, a medication treatment using Denosumab has been shown to be effective, particularly for non-resectable, recurrent, or metastatic GCT. These tumors, with their high recurrence potential, require long-term imaging follow-up and iterative treatments that can impact patients' quality of life. We decided to study the imaging of recurrences and the recurrence rate depending on the treatment. Materials and methods : After screening the pathological examinations with a conclusion of "giant cell tumors," 80 patients were identified. We excluded patients without a confirmed pathological diagnosis of GCT, those with non-osseous GCT, patients with missing data, or those not followed up at the HUS. In total, 63 patients were included in the study. We compared the recurrence rates based on the treatment and then performed multivariate analyses considering age, sex, tumor location, tumor size, and the presence of cortical rupture. We also studied the radiological appearance of recurrences based on the initial treatment in standard radiographs and analyzed the need for additional imaging. Results and discussion : The recurrence rate in our cohort is lower than that reported in the literature (30% vs 50%), possibly related to the use of Argon beam coagulation during the intervention. There was no significant difference in recurrence according to the treatment performed. This could be explained by a lack of statistical power (several small groups). Radiographs are the imaging modality that allows monitoring and detection of recurrences of GCT in the extremities across all treatments. Additional imaging tests (CT scans and MRI) help clarify cases of doubt. Follow-up for axial skeleton GCT will be performed using CT or MRI. Conclusion : Continued follow-up of new GCT cases at our institution could help overcome the statistical limitation of our study. It would be interesting to explore the surgical techniques that might explain the lower recurrence rate in our center compared to the literature. After analyzing the radiological appearance of recurrences, we proposed a follow-up algorithm based on the location of the GCT and the treatment performed
Discipline : Médecine (radiodiagnostic et imagerie médicale)
Directeur(s) : Willaume, Thibault
Président du jury : Bierry, Guillaume
Composante : Faculté de médecine, maïeutique et sciences de la santé
Établissement : Université de Strasbourg
Date de création : 30-06-2025
Résumé(s) : Introduction : Les tumeurs à cellules géantes osseuses (TCG) sont des tumeurs présentant un haut potentiel de récidive. Ce sont des tumeurs rares et à croissance lente qui sont très régulièrement découvertes sur des radiographies standards réalisées pour douleur. Leur traitement repose sur la chirurgie curetage-comblement par de l’os lyophilisé ou du ciment. Récemment un traitement médicamenteux par Dénosumab a fait ses preuves, notamment sur les TCG non résécables, récidivantes ou présentant des métastases. Ces tumeurs à fort potentiel de récidive ont un suivi au long terme par imagerie ainsi que des traitements itératifs qui peuvent avoir un impact sur la qualité de vie des patients. Nous avons décidé d’étudier le pourcentage de récidive selon le traitement ainsi que la présentation en imagerie des récidives. Matériel et méthode : Après screening des examens anatomopathologiques ayant comme conclusion « tumeurs à cellules géantes », 80 patients ont été identifiés. Nous avons exclu les patients n’ayant pas un diagnostic anatomopathologique confirmé de TCG, les patients atteints de TCG non osseuses, les patients avec des données manquantes ou ceux n’ayant pas été suivi aux HUS. Au total, 63 patients ont été inclus dans l’étude. Nous avons comparé le pourcentage de récidive selon le traitement puis nous avons effectué des analyses multivariées selon l’âge, le sexe, la localisation et la taille de la tumeur ainsi que la présence d’une rupture corticale. Nous avons aussi étudié l’aspect iconographique des récidives selon le traitement initial sur les radiographies standards et analysé la nécessité de réaliser des examens complémentaires. Résultats et Discussion : Le pourcentage de récidive dans notre cohorte est moindre que celui retrouvé dans la littérature (30% contre 50%), cela est possiblement en lien avec l’utilisation per-intervention de bistouri électrique avec de l’Argon. Il n’existe pas de différence significative de récidive selon les traitements réalisés. Cela pourrait s’expliquer notamment en raison d’un manque de puissance (plusieurs groupes de faible effectif). La radiographie est l’examen qui permet un suivi avec une détection de la récidive des TCG des extrémités pour l’ensemble des traitements. Des examens complémentaires (scanner et IRM) permettent de trancher en cas de doute. Le suivi des TCG du squelette axial sera réalisé par imagerie en coupe. Conclusion : La poursuite du suivi des nouveaux cas de TCG au sein de notre institution pourrait permettre de s’affranchir du manque de puissance de notre étude. Il serait intéressant d’étudier les techniques chirurgicales qui pourraient expliquer le moindre pourcentage de récidive de notre centre comparativement à la littérature. Après étude des imageries de la récidive, nous avons proposé un algorithme de suivi selon la localisation de la TCG et le traitement réalisé, Introduction : Giant cell tumors (GCT) of bone are tumors with a high recurrence potential. They are rare, slow-growing tumors that are frequently discovered on standard radiographs performed for pain. Treatment generally involves surgical curettage and filling with lyophilized bone or cement. Recently, a medication treatment using Denosumab has been shown to be effective, particularly for non-resectable, recurrent, or metastatic GCT. These tumors, with their high recurrence potential, require long-term imaging follow-up and iterative treatments that can impact patients' quality of life. We decided to study the imaging of recurrences and the recurrence rate depending on the treatment. Materials and methods : After screening the pathological examinations with a conclusion of "giant cell tumors," 80 patients were identified. We excluded patients without a confirmed pathological diagnosis of GCT, those with non-osseous GCT, patients with missing data, or those not followed up at the HUS. In total, 63 patients were included in the study. We compared the recurrence rates based on the treatment and then performed multivariate analyses considering age, sex, tumor location, tumor size, and the presence of cortical rupture. We also studied the radiological appearance of recurrences based on the initial treatment in standard radiographs and analyzed the need for additional imaging. Results and discussion : The recurrence rate in our cohort is lower than that reported in the literature (30% vs 50%), possibly related to the use of Argon beam coagulation during the intervention. There was no significant difference in recurrence according to the treatment performed. This could be explained by a lack of statistical power (several small groups). Radiographs are the imaging modality that allows monitoring and detection of recurrences of GCT in the extremities across all treatments. Additional imaging tests (CT scans and MRI) help clarify cases of doubt. Follow-up for axial skeleton GCT will be performed using CT or MRI. Conclusion : Continued follow-up of new GCT cases at our institution could help overcome the statistical limitation of our study. It would be interesting to explore the surgical techniques that might explain the lower recurrence rate in our center compared to the literature. After analyzing the radiological appearance of recurrences, we proposed a follow-up algorithm based on the location of the GCT and the treatment performed
Discipline : Médecine (radiodiagnostic et imagerie médicale)
Mots-clés libres :
Couverture : FR
- Os et tissu osseux
- Tumeurs à cellules géantes
- imagerie diagnostique
- Imagerie par résonance magnétique
- Os et tissu osseux
- Tumeurs à cellules géantes
- Chirurgie générale
- Dénosumab
- 616.075
Type : Thèse d'exercice, These d'exercice Unistra
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/285261967
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-382859
Type de ressource : Ressource documentaire

Identifiant : ecrin-ori-382859
Type de ressource : Ressource documentaire