Auteur(s) : Ehret, Anaïs
Directeur(s) : Etienne, Nelly
Président du jury : Meyer, Maria
Autre(s) membre(s) du jury : Sueur, Charlène
Composante : Faculté de pharmacie
Établissement : Université de Strasbourg
Date de création : 30-06-2025

Résumé(s) : Le cancer de l’ovaire fait partie des cancers gynécologiques les plus meurtriers en raison d’un diagnostic tardif dû à des manifestations cliniques discrètes, et de potentielles rechutes malgré les stratégies thérapeutiques employées. Ce cancer est également associé à une mortalité importante en raison de son hétérogénéité sur le plan moléculaire, avec des anomalies récurrentes dans les voies de réparation de l’ADN. Dans ce contexte, les Poly (ADP-ribose) polymérases (PARP), des enzymes largement impliquées dans la réparation des lésions de l‘ADN, sont devenues des cibles thérapeutiques majeures. Les inhibiteurs de PARP actuellement disponibles sur le marché ont révolutionné la prise en charge de certains cancers, majoritairement du cancer de l’ovaire, en exploitant le concept de létalité synthétique. Toutefois, l’émergence de mécanismes de résistance, tels que la restauration de voies de réparation de l’ADN, limite leur efficacité à long terme. L’identification de ces mécanismes ouvre la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques, visant à améliorer la réponse au traitement et à prolonger la survie des patientes.
Discipline : Pharmacie
Couverture : FR