Tentative de voie basse versus césarienne chez les femmes porteuses d'un utérus bicicatriciel
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Musslin Mélissa
Directeur(s) : Langer Bruno
Date de création : 30-06-2015
Résumé(s) : En France, la prévalence de l’utérus cicatriciel a augmenté passant de 8 à 11%. Nous avons observé une croissance de sa prise en charge. Actuellement les femmes porteuses d’un utérus bicicatriciel pourraient tenter l’épreuve du travail mais la césarienne reste la seule option constatée sur nos lieux de stages. Nous avons réalisé ce travail dans le but de répondre à la question suivante : La tentative de voie basse chez les patientes porteuses d’un utérus bicicatriciel présente-t-elle plus de risques de morbidité maternelle et néonatale qu’une troisième césarienne ? Nous avons également tenté de savoir si l’antécédent d’accouchement par voie basse serait toujours un facteur la favorisant et si le déclenchement quant à lui constituerait un facteur de risque d’échec de la voie basse. Une recherche au sein de la littérature a été réalisée et quatre études de cohorte sélectionnées, trois rétrospectives et une prospective observationnelle. Toutes ces études concluent à un avis favorable de la voie basse chez les patientes porteuses d’un utérus bicicatriciel. Elles retrouvent un risque légèrement augmenté de morbidités maternelles lors de l’épreuve du travail par rapport à la césarienne. Toutefois l’utilisation d’ocytocine et de prostaglandines pour déclencher ou encore accélérer le travail ne nous permettait pas d’affirmer qu’un travail spontané sans l’utilisation de ce type de produits présente davantage de risques qu’une césarienne. L’issue néonatale n’était pas affectée par la voie d’accouchement. Un antécédent d’accouchement par voie basse demeure un facteur favorisant. Le déclenchement du travail est associé à un taux majoré d’échecs et de rupture utérine lors de l’épreuve du travail. L’information concernant la prise de décision entre épreuve du travail et césarienne doit d’être complète que ce soit en ce qui concerne les risques relatifs à la voie basse mais aussi ceux relatifs aux césariennes multiples. Des études d’une plus grande puissance à type d’essais randomisés incluant un recours réduit à la médicalisation permettraient peut être de trancher plus facilement entre ces deux voies d’accouchement
Discipline : Médecine
Mots-clés libres : Utérus Thèses et écrits académiques, Cicatrices, Césarienne, 618.2 Obstétrique
Couverture : FR
Directeur(s) : Langer Bruno
Date de création : 30-06-2015
Résumé(s) : En France, la prévalence de l’utérus cicatriciel a augmenté passant de 8 à 11%. Nous avons observé une croissance de sa prise en charge. Actuellement les femmes porteuses d’un utérus bicicatriciel pourraient tenter l’épreuve du travail mais la césarienne reste la seule option constatée sur nos lieux de stages. Nous avons réalisé ce travail dans le but de répondre à la question suivante : La tentative de voie basse chez les patientes porteuses d’un utérus bicicatriciel présente-t-elle plus de risques de morbidité maternelle et néonatale qu’une troisième césarienne ? Nous avons également tenté de savoir si l’antécédent d’accouchement par voie basse serait toujours un facteur la favorisant et si le déclenchement quant à lui constituerait un facteur de risque d’échec de la voie basse. Une recherche au sein de la littérature a été réalisée et quatre études de cohorte sélectionnées, trois rétrospectives et une prospective observationnelle. Toutes ces études concluent à un avis favorable de la voie basse chez les patientes porteuses d’un utérus bicicatriciel. Elles retrouvent un risque légèrement augmenté de morbidités maternelles lors de l’épreuve du travail par rapport à la césarienne. Toutefois l’utilisation d’ocytocine et de prostaglandines pour déclencher ou encore accélérer le travail ne nous permettait pas d’affirmer qu’un travail spontané sans l’utilisation de ce type de produits présente davantage de risques qu’une césarienne. L’issue néonatale n’était pas affectée par la voie d’accouchement. Un antécédent d’accouchement par voie basse demeure un facteur favorisant. Le déclenchement du travail est associé à un taux majoré d’échecs et de rupture utérine lors de l’épreuve du travail. L’information concernant la prise de décision entre épreuve du travail et césarienne doit d’être complète que ce soit en ce qui concerne les risques relatifs à la voie basse mais aussi ceux relatifs aux césariennes multiples. Des études d’une plus grande puissance à type d’essais randomisés incluant un recours réduit à la médicalisation permettraient peut être de trancher plus facilement entre ces deux voies d’accouchement
Discipline : Médecine
Mots-clés libres : Utérus Thèses et écrits académiques, Cicatrices, Césarienne, 618.2 Obstétrique
Couverture : FR
Type : Mémoire de sage-femme, Memoire Unistra
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/187885141
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-44427
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-44427
Type de ressource : Ressource documentaire