Stimulation ovarienne et risque de cancer de l'ovaire
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Walter Mélanie
Directeur : Pirrello Olivier
Date de création : 30-06-2015
Description : En France, actuellement 15% des couples en âge de procréer consultent pour infertilité. La stimulation ovarienne est la première étape du programme de procréation médicalement assistée dans la majorité des techniques proposées. Parallèlement, le cancer de l’ovaire représente la 3e cause de mortalité par cancer génital féminin et il a été démontré qu’un lien existe avec l’infertilité. Au regard de ces données, nous pouvons nous demander si la stimulation ovarienne augmente le risque de cancer de l’ovaire chez les femmes atteintes d’infertilité primaire. Afin de répondre à notre problématique, nous avons réalisé une revue de la littérature internationale et sélectionné trois articles. Notre objectif était de déterminer si le taux de survenue de cancer de l’ovaire chez des femmes infertiles stimulées était augmenté par rapport à d’autres femmes infertiles n’ayant pas eu recours à cette technique. Nous avons tenté d’identifier les types de médicaments employés, les doses utilisées, la durée d’exposition des patientes ainsi que les types de lésions retrouvés chez ces femmes. Les résultats des études étant très divergents et peu significatifs, ils ne nous ont pas permis d’apporter de réponse définitive à la problématique posée. Bien que la plupart des études se soient montrées rassurantes, certaines études ont trouvé des résultats significativement élevés concernant le risque de tumeurs « borderlines » de l’ovaire. Chez les femmes traitées par FIV, ce risque serait principalement augmenté en début de suivi alors qu’après un suivi de plus de 15 ans, le risque serait augmenté pour le cancer invasif de l’ovaire. Les femmes stimulées par du citrate de clomifène pendant 12 cycles ou plus, ou celles restant nulligeste malgré un traitement par citrate de clomifène, seraient davantage exposées à un risque de cancer invasif de l’ovaire. Cependant, le faible niveau de preuve scientifique, les nombreux biais et les facteurs de confusions remettent en cause la validité de ces études. D’autres facteurs comme les mutations des gènes BRCA1/BRCA2 ou l’endométriose ont montré leur influence sur la survenue du cancer de l’ovaire. D’autres études d’une plus grande envergure doivent être réalisées en veillant à limiter les biais, à répertorier les personnes exposées à des facteurs influençant le risque de tumeurs malignes de l’ovaire, et en uniformisant les groupes de comparaison privilégiant les femmes infertiles non traitées
Discipline : Médecine
Mots-clés libres : Infertilité féminine, Stimulation de l'ovulation, Ovaire -- Tumeurs, 618.2 Obstétrique
Couverture : FR
Directeur : Pirrello Olivier
Date de création : 30-06-2015
Description : En France, actuellement 15% des couples en âge de procréer consultent pour infertilité. La stimulation ovarienne est la première étape du programme de procréation médicalement assistée dans la majorité des techniques proposées. Parallèlement, le cancer de l’ovaire représente la 3e cause de mortalité par cancer génital féminin et il a été démontré qu’un lien existe avec l’infertilité. Au regard de ces données, nous pouvons nous demander si la stimulation ovarienne augmente le risque de cancer de l’ovaire chez les femmes atteintes d’infertilité primaire. Afin de répondre à notre problématique, nous avons réalisé une revue de la littérature internationale et sélectionné trois articles. Notre objectif était de déterminer si le taux de survenue de cancer de l’ovaire chez des femmes infertiles stimulées était augmenté par rapport à d’autres femmes infertiles n’ayant pas eu recours à cette technique. Nous avons tenté d’identifier les types de médicaments employés, les doses utilisées, la durée d’exposition des patientes ainsi que les types de lésions retrouvés chez ces femmes. Les résultats des études étant très divergents et peu significatifs, ils ne nous ont pas permis d’apporter de réponse définitive à la problématique posée. Bien que la plupart des études se soient montrées rassurantes, certaines études ont trouvé des résultats significativement élevés concernant le risque de tumeurs « borderlines » de l’ovaire. Chez les femmes traitées par FIV, ce risque serait principalement augmenté en début de suivi alors qu’après un suivi de plus de 15 ans, le risque serait augmenté pour le cancer invasif de l’ovaire. Les femmes stimulées par du citrate de clomifène pendant 12 cycles ou plus, ou celles restant nulligeste malgré un traitement par citrate de clomifène, seraient davantage exposées à un risque de cancer invasif de l’ovaire. Cependant, le faible niveau de preuve scientifique, les nombreux biais et les facteurs de confusions remettent en cause la validité de ces études. D’autres facteurs comme les mutations des gènes BRCA1/BRCA2 ou l’endométriose ont montré leur influence sur la survenue du cancer de l’ovaire. D’autres études d’une plus grande envergure doivent être réalisées en veillant à limiter les biais, à répertorier les personnes exposées à des facteurs influençant le risque de tumeurs malignes de l’ovaire, et en uniformisant les groupes de comparaison privilégiant les femmes infertiles non traitées
Discipline : Médecine
Mots-clés libres : Infertilité féminine, Stimulation de l'ovulation, Ovaire -- Tumeurs, 618.2 Obstétrique
Couverture : FR
Type : Mémoire de sage-femme, Memoire Unistra
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/187893578
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-44463
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-44463
Type de ressource : Ressource documentaire