Auteur(s) : Pires Véronique
Directeur : Uhrweiller Dominique
Date de création : 30-06-2015

Description : Les origines de l’acupuncture sont inconnues mais attestées depuis les débuts de l’empire Chinois. Cette pratique thérapeutique est étroitement liée à la façon dont les chinois appréhendent le monde : un équilibre toujours menacé entre deux principes essentiels, complémentaires et contraires, une correspondance entre le microcosme et le macrocosme, entre l’homme et le cosmos. Cette unité dans l’équilibre est ce que l’on nomme Dao. Cet équilibre est garanti par la circulation de l’énergie le Qi. Le corps humain est parcouru par un réseau de méridiens qui transportent l’énergie. Les méridiens comportent un ensemble de points par lesquels il est possible d’agir sur la circulation énergétique. La maladie correspond à un déséquilibre de cette circulation que l’acupuncture cherche à réguler. Cette pensée est complètement étrangère au raisonnement analytique occidental. Les européens découvrent cette thérapeutique en Chine et au Japon à la fin du XVIème siècle et sa connaissance se répand progressivement au XVII et XVIIIème siècles. Expérimentée au XIXème siècle, elle se heurte à l’approche rationnelle scientifique de la médecine occidentale. Il faut attendre le XXème siècle avec George Soulié de Morant pour que l’acupuncture soit pratiquée autrement qu’à titre expérimental puis reconnue comme pratique médicale. Mais subsiste le fossé entre les praticiens convaincus par la pensée chinoise et ceux qui continuent à chercher une conciliation entre deux modes de pensées en complet désaccord. Il est possible de pratiquer l’acupuncture sans adhérer totalement au mode de pensée chinois, mais on ne peut pas la pratiquer sans comprendre ce mode de pensée
Discipline : Acupuncture obstétricale
Mots-clés libres : Médecine traditionnelle chinoise, Acupuncture, Assentiment (philosophie), 610 Médecine et santé
Couverture : FR