Carence en vitamine D et risque de pré-éclampsie : existe-t'il un lien ?
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Dinkel Lydie
Directeur : Viville Brigitte
Date de création : 30-06-2014
Description : La carence en vitamine D est un problème de santé publique. Elle touche approximativement un milliard de personnes dans le monde et les femmes enceintes ne sont pas épargnées. L'hypovitaminose D gravidique peut avoir des conséquences telles qu'une augmentation de l'incidence de la prématurité, du diabète gestationnel et de l'hypertension, ayant ainsi des répercussions sur l'évolution de la grossesse. La pré-éclampsie, qui se caractérise par une hypertension et une protéinurie, est responsable de 50 000 à 70 000 morts maternelles par an dans le monde. De ce fait, une carence en vitamine D peut-elle augmenter le risque de développer une pré-éclampsie pendant la grossesse ? Afin de répondre à cette interrogation, notre mémoire s'est basé sur une lecture critique de quatre articles, puis d'une discussion autour de l'ensemble des données actuelles de la littérature scientifique. Une étude a conclu qu'une concentration en 25 OH D inférieure à 50 nmol/L entre 24-26 semaines d'aménorrhées (SA) augmenterait de 3,2 fois le risque de développer une pré-éclampsie. Il a aussi été observé que la concentration en 25 OH D entre 15 et 20 SA était de 23% plus basse chez la femme développant une pré-éclampsie sévère. Il a également été établi que les femmes à carnation foncée, résidant dans des zones faiblement ensoleillées et à de hautes latitudes sont des populations plus à risque de carence en vitamine D et de pré-éclampsie. La carence en vitamine D et le risque de pré-éclampsie sont très certainement liés. Les mécanismes physiopathologiques permettant de comprendre comment le manque de vitamine D favoriserait le développement de la pré-éclampsie restent encore non élucidés à ce jour mais de nombreuses pistes émergent et s'orientent vers une implication de la vitamine D au niveau vasculaire, immunitaire, et surtout génétique. Une des solutions, selon certains experts, pour diminuer l'incidence de la prééclampsie est la supplémentation en vitamine D mais les recommandations actuelles ne sont pas adaptées et la plupart des femmes enceintes sont en insuffisance voire en carence. Une augmentation de la dose actuellement prescrite permettrait d'assurer un statut vitaminique normal et donc par ce biais, de diminuer l'incidence de la pré-éclampsie. Un changement des recommandations et des pratiques serait nécessaire dans les années à venir
Discipline : Médecine
Mots-clés libres : Carence en vitamines D, Toxémie gravidique, 618.2 Obstétrique
Couverture : FR
Directeur : Viville Brigitte
Date de création : 30-06-2014
Description : La carence en vitamine D est un problème de santé publique. Elle touche approximativement un milliard de personnes dans le monde et les femmes enceintes ne sont pas épargnées. L'hypovitaminose D gravidique peut avoir des conséquences telles qu'une augmentation de l'incidence de la prématurité, du diabète gestationnel et de l'hypertension, ayant ainsi des répercussions sur l'évolution de la grossesse. La pré-éclampsie, qui se caractérise par une hypertension et une protéinurie, est responsable de 50 000 à 70 000 morts maternelles par an dans le monde. De ce fait, une carence en vitamine D peut-elle augmenter le risque de développer une pré-éclampsie pendant la grossesse ? Afin de répondre à cette interrogation, notre mémoire s'est basé sur une lecture critique de quatre articles, puis d'une discussion autour de l'ensemble des données actuelles de la littérature scientifique. Une étude a conclu qu'une concentration en 25 OH D inférieure à 50 nmol/L entre 24-26 semaines d'aménorrhées (SA) augmenterait de 3,2 fois le risque de développer une pré-éclampsie. Il a aussi été observé que la concentration en 25 OH D entre 15 et 20 SA était de 23% plus basse chez la femme développant une pré-éclampsie sévère. Il a également été établi que les femmes à carnation foncée, résidant dans des zones faiblement ensoleillées et à de hautes latitudes sont des populations plus à risque de carence en vitamine D et de pré-éclampsie. La carence en vitamine D et le risque de pré-éclampsie sont très certainement liés. Les mécanismes physiopathologiques permettant de comprendre comment le manque de vitamine D favoriserait le développement de la pré-éclampsie restent encore non élucidés à ce jour mais de nombreuses pistes émergent et s'orientent vers une implication de la vitamine D au niveau vasculaire, immunitaire, et surtout génétique. Une des solutions, selon certains experts, pour diminuer l'incidence de la prééclampsie est la supplémentation en vitamine D mais les recommandations actuelles ne sont pas adaptées et la plupart des femmes enceintes sont en insuffisance voire en carence. Une augmentation de la dose actuellement prescrite permettrait d'assurer un statut vitaminique normal et donc par ce biais, de diminuer l'incidence de la pré-éclampsie. Un changement des recommandations et des pratiques serait nécessaire dans les années à venir
Discipline : Médecine
Mots-clés libres : Carence en vitamines D, Toxémie gravidique, 618.2 Obstétrique
Couverture : FR
Type : Mémoire de sage-femme, Memoire Unistra
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/179266608
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-4990
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-4990
Type de ressource : Ressource documentaire