La lactoferrine bovine : une alternative au sulfate ferreux en cas d'anémie ferriprive durant la grossesse ?
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Mattioli Charlotte
Directeur(s) : Ayme-Dietrich Estelle
Date de création : 30-06-2014
Résumé(s) : Introduction : L'anémie par carence en fer fait partie des pathologies les plus courantes au monde : sa prévalence chez les femmes enceintes est d'environ 25% en Europe. Dans les cas graves, ses répercussions sur la grossesse peuvent être conséquentes. Le traitement se fait généralement par le biais d'une supplémentation orale en sulfate ferreux, dont les effets indésirables gastro-intestinaux sont fréquents. La lactoferrine est une glycoprotéine de la famille des transferrines, se liant au fer et participant à la régulation de l'homéostasie du fer. L'objectif de ce mémoire est de vérifier si la supplémentation en lactoferrine bovine peut représenter une alternative (concernant l'efficacité et la tolérance) à la supplémentation classique en sulfate ferreux chez des femmes enceintes souffrant de d'anémie par carence en fer. Méthodes : À partir d'une revue de la littérature, nous avons effectué une lecture détaillée de trois articles comparant les deux méthodes de supplémentations. Résultats : Après une durée moyenne d'un mois de traitement, les valeurs hématologiques (taux d'hémoglobine, fer sérique, ferritine) augmentent quel que soit le traitement administré : dans l'une des études, une augmentation plus significative après traitement par lactoferrine bovine est par ailleurs mise en parallèle avec un effet de diminution du taux d'interleukine 6. L'évaluation de la tolérance des traitements conclut que la supplémentation en sulfate ferreux entraîne plus d'effets secondaires gastro-intestinaux. Discussion : Les études présentées ne permettent pas d'obtenir un haut niveau de preuve scientifique. Ce sont des études de faibles puissances où l'analyse des résultats a été réalisée per protocole et où les facteurs de confusions n'ont pas toujours été pris en compte (régime alimentaire etc.). On relève donc de nombreux biais dans l'évaluation des résultats. Cependant, ces résultats restent concordants avec ceux d'autres études. Il semble donc que la supplémentation en lactoferrine bovine puisse représenter une alternative prometteuse pour le traitement des femmes enceintes souffrant d'anémie par carence en fer, car elle serait aussi efficace et mieux tolérée que la supplémentation classique par sulfate ferreux. Toutefois, ces résultats restent à confirmer par d'autres études de plus grande envergure
Discipline : Médecine
Mots-clés libres : Lactoferrines, Sulfate ferreux, Compléments alimentaires, Anémie ferriprive , 618.2 Obstétrique
Couverture : FR
Directeur(s) : Ayme-Dietrich Estelle
Date de création : 30-06-2014
Résumé(s) : Introduction : L'anémie par carence en fer fait partie des pathologies les plus courantes au monde : sa prévalence chez les femmes enceintes est d'environ 25% en Europe. Dans les cas graves, ses répercussions sur la grossesse peuvent être conséquentes. Le traitement se fait généralement par le biais d'une supplémentation orale en sulfate ferreux, dont les effets indésirables gastro-intestinaux sont fréquents. La lactoferrine est une glycoprotéine de la famille des transferrines, se liant au fer et participant à la régulation de l'homéostasie du fer. L'objectif de ce mémoire est de vérifier si la supplémentation en lactoferrine bovine peut représenter une alternative (concernant l'efficacité et la tolérance) à la supplémentation classique en sulfate ferreux chez des femmes enceintes souffrant de d'anémie par carence en fer. Méthodes : À partir d'une revue de la littérature, nous avons effectué une lecture détaillée de trois articles comparant les deux méthodes de supplémentations. Résultats : Après une durée moyenne d'un mois de traitement, les valeurs hématologiques (taux d'hémoglobine, fer sérique, ferritine) augmentent quel que soit le traitement administré : dans l'une des études, une augmentation plus significative après traitement par lactoferrine bovine est par ailleurs mise en parallèle avec un effet de diminution du taux d'interleukine 6. L'évaluation de la tolérance des traitements conclut que la supplémentation en sulfate ferreux entraîne plus d'effets secondaires gastro-intestinaux. Discussion : Les études présentées ne permettent pas d'obtenir un haut niveau de preuve scientifique. Ce sont des études de faibles puissances où l'analyse des résultats a été réalisée per protocole et où les facteurs de confusions n'ont pas toujours été pris en compte (régime alimentaire etc.). On relève donc de nombreux biais dans l'évaluation des résultats. Cependant, ces résultats restent concordants avec ceux d'autres études. Il semble donc que la supplémentation en lactoferrine bovine puisse représenter une alternative prometteuse pour le traitement des femmes enceintes souffrant d'anémie par carence en fer, car elle serait aussi efficace et mieux tolérée que la supplémentation classique par sulfate ferreux. Toutefois, ces résultats restent à confirmer par d'autres études de plus grande envergure
Discipline : Médecine
Mots-clés libres : Lactoferrines, Sulfate ferreux, Compléments alimentaires, Anémie ferriprive , 618.2 Obstétrique
Couverture : FR
Type : Mémoire de sage-femme, Memoire Unistra
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/179271822
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-5077
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-5077
Type de ressource : Ressource documentaire