Place de la contraception intra-utérine chez la nullipare dans la pratique médicale
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Ostré Lisa
Directeur(s) : Boisramé Thomas
Date de création : 30-06-2017
Résumé(s) : Introduction : La contraception intra-utérine regroupant le dispositif intra-utérin au cuivre et le système intra-utérin au lévonorgestrel est une méthode efficace, réversible de longue durée d’action, avec une bonne tolérance et une observance facilitée. Son utilisation est possible chez une femme nullipare. Or, seulement 1,3 % des femmes nullipares sous contraception l’utilisaient en 2010. L’objectif de notre étude est de déterminer l’avis, la position et la pratique des professionnels médicaux concernant l’utilisation d’une contraception intra-utérine chez la nullipare. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude épidémiologique observationnelle descriptive transversale à l’aide de questionnaire en Alsace en 2016 auprès de 134 professionnels réalisant des consultations de contraception pour des femmes nullipares (gynécologues et obstétriciens, sages-femmes et médecins généralistes des centres d’éducation et de planification familiale). Résultats : 91,8 % des professionnels sont favorables à l’utilisation d’une contraception intra-utérine chez la nullipare, mais pas en première intention pour 79,9 % d’entre eux. Plus les professionnels sont âgés, moins ils y sont favorables. Les sages-femmes et médecins généralistes proposent plus souvent la méthode aux nullipares que les gynécologues obstétriciens. La majorité des gynécologues obstétriciens pose cette méthode de façon occasionnelle tandis que les autres professionnels ne la posent que rarement voire jamais. Les raisons de pose rare sont le manque de formation pour les sages-femmes et médecins généralistes et le refus des patientes pour les gynécologues obstétriciens. Conclusion : L’avis est favorable quant à l’utilisation d’une contraception intra-utérine chez la nullipare. Il persiste cependant des idées reçues, non soutenues par la littérature scientifique, sur cette méthode de contraception auprès des professionnels défavorables. Il faudrait remédier à la méconnaissance et la méfiance de cette méthode chez les nullipares afin d’augmenter son utilisation dans cette population
Discipline : Médecine
Mots-clés libres : Contraception, Femmes nullipares, Médecine -- Pratique, Profession de sage-femme, 618.2 Obstétrique
Couverture : FR
Directeur(s) : Boisramé Thomas
Date de création : 30-06-2017
Résumé(s) : Introduction : La contraception intra-utérine regroupant le dispositif intra-utérin au cuivre et le système intra-utérin au lévonorgestrel est une méthode efficace, réversible de longue durée d’action, avec une bonne tolérance et une observance facilitée. Son utilisation est possible chez une femme nullipare. Or, seulement 1,3 % des femmes nullipares sous contraception l’utilisaient en 2010. L’objectif de notre étude est de déterminer l’avis, la position et la pratique des professionnels médicaux concernant l’utilisation d’une contraception intra-utérine chez la nullipare. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude épidémiologique observationnelle descriptive transversale à l’aide de questionnaire en Alsace en 2016 auprès de 134 professionnels réalisant des consultations de contraception pour des femmes nullipares (gynécologues et obstétriciens, sages-femmes et médecins généralistes des centres d’éducation et de planification familiale). Résultats : 91,8 % des professionnels sont favorables à l’utilisation d’une contraception intra-utérine chez la nullipare, mais pas en première intention pour 79,9 % d’entre eux. Plus les professionnels sont âgés, moins ils y sont favorables. Les sages-femmes et médecins généralistes proposent plus souvent la méthode aux nullipares que les gynécologues obstétriciens. La majorité des gynécologues obstétriciens pose cette méthode de façon occasionnelle tandis que les autres professionnels ne la posent que rarement voire jamais. Les raisons de pose rare sont le manque de formation pour les sages-femmes et médecins généralistes et le refus des patientes pour les gynécologues obstétriciens. Conclusion : L’avis est favorable quant à l’utilisation d’une contraception intra-utérine chez la nullipare. Il persiste cependant des idées reçues, non soutenues par la littérature scientifique, sur cette méthode de contraception auprès des professionnels défavorables. Il faudrait remédier à la méconnaissance et la méfiance de cette méthode chez les nullipares afin d’augmenter son utilisation dans cette population
Discipline : Médecine
Mots-clés libres : Contraception, Femmes nullipares, Médecine -- Pratique, Profession de sage-femme, 618.2 Obstétrique
Couverture : FR
Type : Mémoire de sage-femme, Memoire Unistra
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/204041007
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-58560
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-58560
Type de ressource : Ressource documentaire