Auteur(s) : Olivié Pierre-Marie
Directeur : Berrod Frédérique
Composante : IEP
Date de création : 30-06-2017

Description : Science politique, Ce mémoire porte sur les méthodes employées par le droit pour définir la notion d’oeuvre d’art, à la suite du constat de l’affaire Brancusi. Connue en histoire de l’art, cette affaire l’est moins en droit. Elle rassemble pourtant dans l’arène juridique l’ensemble des débats esthétiques du début du XXème siècle. Il en ressort qu’il apparaît impossible pour les parties d’avoir un raisonnement juridique sur la notion d’oeuvre d’art, sans porter un jugement d’ordre esthétique, alors qu’en un sens la production artistique a longtemps été aux mains des autorités, au point de devenir une affaire d’Etat. Ce mémoire cherche donc à saisir les méthodes employées par le droit pour définir, tant pour le pouvoir que l’opinion, l’objet de cette « affaire d’Etat »,, l’oeuvre d’art, avec suffisamment de distance et de souplesse afin d’éviter les écueils de l’affaire Brancusi, This thesis is focused on the methods used by the law to define the notion of work of art, following the finding of the Brancusi case. Known in art history, this case is not often considered on the legal side. Nevertheless it brings in the legal arena all the aesthetic debates of the early twentieth century. It highlights that it is impossible for the parties to have a legal reasoning on the notion of a work of art without making an aesthetic judgment. Furthermore, in France as well as in some other countries, art and power has a huge common history. Therefore, it might be consider as a matter of State. This thesis seeks to understand the methods used by law to define, for both power and opinion, the object of this "matter of State", the art, with enough distance in order to avoid the pitfalls of the Brancusi case.
Mots-clés libres : Droit et art, Thèses et écrits académiques, Art contemporain, oeuvre d’art, affaire Brancusi, valeur esthétique, Art moderne, Marchands d'oeuvres d'art, 344.09
Couverture : FR