Paul Lobstein (1850-1922), une théologie critique du dogmatisme ?
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Aubert Charles-Edouard
Directeur(s) : Poughon Jean-Michel
Composante : Faculté de droit, de sciences politiques et de gestion
Date de création : 30-06-2014
Résumé(s) : Paul Lobstein (1850-1922) est un théologien protestant dont il convient de placer la théologie à mi-chemin entre le libéralisme et l'orthodoxie. Il fut professeur et doyen de la faculté de théologie protestante de Strasbourg. Parmi ses nombreuses publications, il fit paraître en 1896 : L’Essai d'une introduction de la dogmatique protestante. Cet ouvrage le fit connaître jusqu'aux États-Unis et au Japon. Dans cette oeuvre majeure, il se propose de déterminer quelle est la méthode acceptable pour former le dogme de l’Église. Dans une érudition scientifique toute protestante, il réfute, tour à tour, les formes de légalisme en matière d'autorité religieuse au sein de l’Église, et l'héritage platonicien de la connaissance. Adepte du Kantisme en ce qui concerne l'appréhension des sciences métaphysiques, il révoque, par ailleurs, la connaissance déductive a priori pour lui subordonner une connaissance inductive a posteriori puisée dans la conscience chrétienne. Les Réformateurs puis le théologien allemand Schleiermacher furent les instigateurs de ce « sentiment chrétien » qui devait présider à toute construction dogmatique. Le dogme n'était plus le produit d'un organe juridique extérieur, prétendument infaillible et « insensible au coeur », il était devenu le résultat de la systématisation des expériences chrétiennes du croyant.
Discipline : Dimensions historiques du droit européen
Directeur(s) : Poughon Jean-Michel
Composante : Faculté de droit, de sciences politiques et de gestion
Date de création : 30-06-2014
Résumé(s) : Paul Lobstein (1850-1922) est un théologien protestant dont il convient de placer la théologie à mi-chemin entre le libéralisme et l'orthodoxie. Il fut professeur et doyen de la faculté de théologie protestante de Strasbourg. Parmi ses nombreuses publications, il fit paraître en 1896 : L’Essai d'une introduction de la dogmatique protestante. Cet ouvrage le fit connaître jusqu'aux États-Unis et au Japon. Dans cette oeuvre majeure, il se propose de déterminer quelle est la méthode acceptable pour former le dogme de l’Église. Dans une érudition scientifique toute protestante, il réfute, tour à tour, les formes de légalisme en matière d'autorité religieuse au sein de l’Église, et l'héritage platonicien de la connaissance. Adepte du Kantisme en ce qui concerne l'appréhension des sciences métaphysiques, il révoque, par ailleurs, la connaissance déductive a priori pour lui subordonner une connaissance inductive a posteriori puisée dans la conscience chrétienne. Les Réformateurs puis le théologien allemand Schleiermacher furent les instigateurs de ce « sentiment chrétien » qui devait présider à toute construction dogmatique. Le dogme n'était plus le produit d'un organe juridique extérieur, prétendument infaillible et « insensible au coeur », il était devenu le résultat de la systématisation des expériences chrétiennes du croyant.
Discipline : Dimensions historiques du droit européen
Mots-clés libres :
Couverture : FR
- Théologie dogmatique Thèses et écrits académiques 19e siècle
- Vocabulaire libre
- DROIT.12
Type : Mémoire de Master 2, Memoire Unistra
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/197906060
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-62070
Type de ressource : Ressource documentaire

Identifiant : ecrin-ori-62070
Type de ressource : Ressource documentaire