Recours au test virologique HPV dans la prise en charge des atypies glandulaires en Alsace entre 2014 et 2016
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Goillot Vinciane
Directeur(s) : Lecointre Lise
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2018
Résumé(s) : Résumé : le cancer du col de l’utérus est le deuxième cancer féminin en termes d'incidence et de mortalité. L’Institut National du cancer a établi en janvier 2017 de nouvelles recommandations concernant la prise en charge des patientes présentant une cytologie anormale au frottis cervico-utérin, préconisant la réalisation d’un test de dépistage virologique HPV complémentaire lors du diagnostic d’atypies glandulaires. Objectif : Analyse de la performance du test virologique HPV dans la prise en charge des atypies glandulaires en Alsace entre 2014 et 2016, avant l’application de ces nouvelles recommandations. Matériels et Méthodes : Etude de cohorte descriptive et rétrospective entre janvier 2014 et décembre 2016. Nous avons inclus, à partir de la base de données de l’association EVE, les patientes ayant présenté des atypies glandulaires au frottis cervico-utérin. Le critère de jugement principal était la performance du test HPV, les critères de jugements secondaires étaient l’analyse des causes de réalisation du test HPV en fonction de l’âge des patientes, des antécédents cytologiques, de la nature du préleveur et du laboratoire. Résultats : Dans notre série, 1074 patientes ont présenté un frottis avec atypie glandulaire, soit 0,18% des frottis. Nous avons observé 4,10% de CIN 2 (n=44), 6,05% de CIN 3 (n=65), 0,65% d’adénocarcinomes in situ (n=7), 1,58% d’adénocarcinomes endométriaux infiltrants (n=17) et 0,28% de carcinomes épidermoïdes infiltrants (n=3). Parmi ces 1074 patientes, 152 ont bénéficié d’un test virologique recherchant l’HPV. La sensibilité de ce test dans la détection de lésions histologiques significatives était de 88,89% [IC95% = 65,29-98,62], avec une spécificité de 65,93% [IC 95% = 55,25-75,55]. La valeur prédictive positive était de 34,04% [IC95% = 20,86-49,31] et la valeur prédictive négative était de 96,77% [IC 95% = 88,83-99,61]. Conclusion : Le test virologique HPV semble donc performant dans la prise en charge des atypies glandulaires mais en raison de sa sensibilité imparfaite et du risque de progression d’une éventuelle lésion histologique sous-jacente, les recommandations actuelles doivent être appliquées avec précaution.
Discipline : Médecine. Gynécologie-obstétrique
Directeur(s) : Lecointre Lise
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2018
Résumé(s) : Résumé : le cancer du col de l’utérus est le deuxième cancer féminin en termes d'incidence et de mortalité. L’Institut National du cancer a établi en janvier 2017 de nouvelles recommandations concernant la prise en charge des patientes présentant une cytologie anormale au frottis cervico-utérin, préconisant la réalisation d’un test de dépistage virologique HPV complémentaire lors du diagnostic d’atypies glandulaires. Objectif : Analyse de la performance du test virologique HPV dans la prise en charge des atypies glandulaires en Alsace entre 2014 et 2016, avant l’application de ces nouvelles recommandations. Matériels et Méthodes : Etude de cohorte descriptive et rétrospective entre janvier 2014 et décembre 2016. Nous avons inclus, à partir de la base de données de l’association EVE, les patientes ayant présenté des atypies glandulaires au frottis cervico-utérin. Le critère de jugement principal était la performance du test HPV, les critères de jugements secondaires étaient l’analyse des causes de réalisation du test HPV en fonction de l’âge des patientes, des antécédents cytologiques, de la nature du préleveur et du laboratoire. Résultats : Dans notre série, 1074 patientes ont présenté un frottis avec atypie glandulaire, soit 0,18% des frottis. Nous avons observé 4,10% de CIN 2 (n=44), 6,05% de CIN 3 (n=65), 0,65% d’adénocarcinomes in situ (n=7), 1,58% d’adénocarcinomes endométriaux infiltrants (n=17) et 0,28% de carcinomes épidermoïdes infiltrants (n=3). Parmi ces 1074 patientes, 152 ont bénéficié d’un test virologique recherchant l’HPV. La sensibilité de ce test dans la détection de lésions histologiques significatives était de 88,89% [IC95% = 65,29-98,62], avec une spécificité de 65,93% [IC 95% = 55,25-75,55]. La valeur prédictive positive était de 34,04% [IC95% = 20,86-49,31] et la valeur prédictive négative était de 96,77% [IC 95% = 88,83-99,61]. Conclusion : Le test virologique HPV semble donc performant dans la prise en charge des atypies glandulaires mais en raison de sa sensibilité imparfaite et du risque de progression d’une éventuelle lésion histologique sous-jacente, les recommandations actuelles doivent être appliquées avec précaution.
Discipline : Médecine. Gynécologie-obstétrique
Mots-clés libres :
Couverture : FR
- Col de l'utérus - cancer
- Atypies glandulaires
- 617.6
- Papillomavirus - dépistage
- Frottis vaginaux
Type : Thèse d’exercice, Médecine, These d'exercice Unistra
Source(s) :
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/231983751
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-70443
Type de ressource : Ressource documentaire

Identifiant : ecrin-ori-70443
Type de ressource : Ressource documentaire