Prise en charge de l’alcoolisme : la place du sevrage ambulatoire en médecine générale
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Lorenz Anne
Directeur : Kopp Michel
Composante : MEDECINE
Date de création : 05-09-2018
Description : Médecine générale, Résumé : actuellement il est estimé que moins de 10% des patients alcoolodépendants bénéficient d’un traitement chaque année en France. Les médecins généralistes ont une place stratégique pour dépister et proposer une prise en charge thérapeutique. Nous pensons que le sevrage ambulatoire représente l’un des premiers pas nécessaire à la prise en charge de la dépendance alcoolique en médecine générale. Méthode : nous présentons ici une étude qualitative réalisée à l’aide d’entretiens individuels semi-structurés, auprès de 13 médecins traitants, de juin à novembre 2017. Résultats : dans notre étude, le sevrage ambulatoire est proposé par seulement la moitié des médecins. Les freins exposés à sa mise en place sont : la mise en échec du médecin faisant suite à un investissement important (54%) ; les difficultés liées au patient (46%) (déni, refus de soins, difficulté d’adhésion, comorbidités associés) ; les doutes sur l’efficacité des thérapeutiques (30%) ; les risques de complications à domicile (15%). Par ailleurs, cette étude souligne la nécessité d’accompagnement des médecins traitants face à la complexité de la prise en charge du patient alcoolodépendant. Les structures d’addictologie existantes sont une aide déjà bien installée. 85% des médecins interrogés sont favorables à la mise en place d’une équipe pluridisciplinaire formée qui permettrait d’encadrer le sevrage et de valoriser la place centrale du médecin traitant. Conclusion : le sevrage ambulatoire est de moins en moins proposé par les médecins traitants. Sa promotion passera par la modification des perceptions actuelles, l’amélioration de la formation, l’accompagnement et la valorisation de la place centrale du médecin traitant., Sumary : currently it’s estimated that less than 10% of alcohol-dependent patients profits from a treatment each year in France. General practitioner have a strategic place to detect and propose a therapeutic care. Only a few studies about ambulatory withdrawal exists, we think it represents the first necessary step to the therapeutic care of alcoholism in general medical practice. Method : It’s a qualitative study done on the basis of semi-directive interviews of 13 general practitioner, from June to November 2017. Results : In our study, alcoholic ambulatory withdrawal is proposed by only half of the doctors. The cited reluctance to do it are : the doctors failure following an important investment (54%) ; patient’s difficulties (46%) (denial, refusal of care, difficulty of adhesion, comorbidities associated) ; doubts about the effectiveness of therapeutic (30%) ; risks of complications in ambulatory care (15%). Furthermore, this study shows the need of accompaniment for general practitioner in the complexity therapeutic care of alcohol-dependent patients. Currents structures in addictology are a significant support, however the role of the general practitioner requires to be better defined. 85% of the doctors are favourable to a trained multi-professional team (nurses, psychologists, psychiatrists) which would help to coordinate withdrawal and to develop the central places of general doctor. We notice a deficit in the training of doctors about therapeutic care of alcoholism. Conclusion : Ambulatory withdrawal is less and less proposed by general practitioner. Its promotion will require modification of current perceptions, training’s improvement
Mots-clés libres : Alcoolisme - thérapeutique, 617.6, Soins médicaux ambulatoires, Coopération médicale, Médecins généralistes
Couverture : FR
Directeur : Kopp Michel
Composante : MEDECINE
Date de création : 05-09-2018
Description : Médecine générale, Résumé : actuellement il est estimé que moins de 10% des patients alcoolodépendants bénéficient d’un traitement chaque année en France. Les médecins généralistes ont une place stratégique pour dépister et proposer une prise en charge thérapeutique. Nous pensons que le sevrage ambulatoire représente l’un des premiers pas nécessaire à la prise en charge de la dépendance alcoolique en médecine générale. Méthode : nous présentons ici une étude qualitative réalisée à l’aide d’entretiens individuels semi-structurés, auprès de 13 médecins traitants, de juin à novembre 2017. Résultats : dans notre étude, le sevrage ambulatoire est proposé par seulement la moitié des médecins. Les freins exposés à sa mise en place sont : la mise en échec du médecin faisant suite à un investissement important (54%) ; les difficultés liées au patient (46%) (déni, refus de soins, difficulté d’adhésion, comorbidités associés) ; les doutes sur l’efficacité des thérapeutiques (30%) ; les risques de complications à domicile (15%). Par ailleurs, cette étude souligne la nécessité d’accompagnement des médecins traitants face à la complexité de la prise en charge du patient alcoolodépendant. Les structures d’addictologie existantes sont une aide déjà bien installée. 85% des médecins interrogés sont favorables à la mise en place d’une équipe pluridisciplinaire formée qui permettrait d’encadrer le sevrage et de valoriser la place centrale du médecin traitant. Conclusion : le sevrage ambulatoire est de moins en moins proposé par les médecins traitants. Sa promotion passera par la modification des perceptions actuelles, l’amélioration de la formation, l’accompagnement et la valorisation de la place centrale du médecin traitant., Sumary : currently it’s estimated that less than 10% of alcohol-dependent patients profits from a treatment each year in France. General practitioner have a strategic place to detect and propose a therapeutic care. Only a few studies about ambulatory withdrawal exists, we think it represents the first necessary step to the therapeutic care of alcoholism in general medical practice. Method : It’s a qualitative study done on the basis of semi-directive interviews of 13 general practitioner, from June to November 2017. Results : In our study, alcoholic ambulatory withdrawal is proposed by only half of the doctors. The cited reluctance to do it are : the doctors failure following an important investment (54%) ; patient’s difficulties (46%) (denial, refusal of care, difficulty of adhesion, comorbidities associated) ; doubts about the effectiveness of therapeutic (30%) ; risks of complications in ambulatory care (15%). Furthermore, this study shows the need of accompaniment for general practitioner in the complexity therapeutic care of alcohol-dependent patients. Currents structures in addictology are a significant support, however the role of the general practitioner requires to be better defined. 85% of the doctors are favourable to a trained multi-professional team (nurses, psychologists, psychiatrists) which would help to coordinate withdrawal and to develop the central places of general doctor. We notice a deficit in the training of doctors about therapeutic care of alcoholism. Conclusion : Ambulatory withdrawal is less and less proposed by general practitioner. Its promotion will require modification of current perceptions, training’s improvement
Mots-clés libres : Alcoolisme - thérapeutique, 617.6, Soins médicaux ambulatoires, Coopération médicale, Médecins généralistes
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, ressource électronique, Médecine
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/232641919
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-71511
Type de ressource : Ressource documentaire
![Ressource locale](https://ecrin.app.unistra.fr/search/media/repositories/workflow.png)
Identifiant : ecrin-ori-71511
Type de ressource : Ressource documentaire