Prise en charge des douleurs induites par les soins : enquête auprès de 79 enfants se présentant aux urgences de l’hôpital de Sélestat
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Muller Aude
Directeur : Ternoir Valérie
Composante : MEDECINE
Date de création : 25-09-2018
Description : Médecine générale, Introduction. Le déroulement des premiers soins conditionnant le vécu des procédures ultérieures, la prise en charge des douleurs induites par les soins constitue un véritable défi pour les professionnels de santé. L’objectif de l’étude était de faire un état des lieux concernant la prise en charge de ces douleurs aux urgences pédiatriques de Sélestat. Méthodologie. Une étude prospective, observationnelle et monocentrique a été réalisée, par le biais de questionnaires, auprès d’enfants ayant fait l’objet d’un geste potentiellement douloureux. Un autre questionnaire était destiné au soignant le prenant en charge. Résultats. 79 dossiers ont été analysés : 54 soins de plaies, 13 ponctions veineuses, 5 traitements orthopédiques, 5 soins de « chirurgie mineure » et 2 soins de brûlures. 89% des patients ont signalé la présence d’une douleur induite contre 41% chez les soignants (p=0.01) et parmi eux, 59% l’ont prise en considération. La moyenne des scores de douleurs attribués par les patients était de 2.96±2.19. Le MEOPA a été utilisé dans 51% des cas, la crème anesthésiante dans 54 % des dossiers de ponctions veineuses et l’anesthésie locale par lidocaïne a été systématique lors des sutures. Le midazolam n’a été utilisé qu’à une seule reprise. 57% des enfants ont bénéficié d’une distraction et une contention a été observée dans 19% des cas. Patients et soignants se sont majoritairement déclarés « Très satisfait » concernant la prise en charge de la douleur (respectivement 81 et 67%). Conclusion. La prise en charge de la douleur induite par les soins nécessite un travail de réflexion de la part du soignant qui se doit de la reconnaître. Le développement de méthodes non pharmacologiques (distraction, hypnose, relaxation) et de moyens médicamenteux spécifiques (midazolam et kétamine) pourrait constituer des pistes d’amélioration
Mots-clés libres : Urgences en pédiatrie, 617.6, Douleur chez l'enfant, Analgésie
Couverture : FR
Directeur : Ternoir Valérie
Composante : MEDECINE
Date de création : 25-09-2018
Description : Médecine générale, Introduction. Le déroulement des premiers soins conditionnant le vécu des procédures ultérieures, la prise en charge des douleurs induites par les soins constitue un véritable défi pour les professionnels de santé. L’objectif de l’étude était de faire un état des lieux concernant la prise en charge de ces douleurs aux urgences pédiatriques de Sélestat. Méthodologie. Une étude prospective, observationnelle et monocentrique a été réalisée, par le biais de questionnaires, auprès d’enfants ayant fait l’objet d’un geste potentiellement douloureux. Un autre questionnaire était destiné au soignant le prenant en charge. Résultats. 79 dossiers ont été analysés : 54 soins de plaies, 13 ponctions veineuses, 5 traitements orthopédiques, 5 soins de « chirurgie mineure » et 2 soins de brûlures. 89% des patients ont signalé la présence d’une douleur induite contre 41% chez les soignants (p=0.01) et parmi eux, 59% l’ont prise en considération. La moyenne des scores de douleurs attribués par les patients était de 2.96±2.19. Le MEOPA a été utilisé dans 51% des cas, la crème anesthésiante dans 54 % des dossiers de ponctions veineuses et l’anesthésie locale par lidocaïne a été systématique lors des sutures. Le midazolam n’a été utilisé qu’à une seule reprise. 57% des enfants ont bénéficié d’une distraction et une contention a été observée dans 19% des cas. Patients et soignants se sont majoritairement déclarés « Très satisfait » concernant la prise en charge de la douleur (respectivement 81 et 67%). Conclusion. La prise en charge de la douleur induite par les soins nécessite un travail de réflexion de la part du soignant qui se doit de la reconnaître. Le développement de méthodes non pharmacologiques (distraction, hypnose, relaxation) et de moyens médicamenteux spécifiques (midazolam et kétamine) pourrait constituer des pistes d’amélioration
Mots-clés libres : Urgences en pédiatrie, 617.6, Douleur chez l'enfant, Analgésie
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, ressource électronique, Médecine
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/232768897
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-71889
Type de ressource : Ressource documentaire
![Ressource locale](https://ecrin.app.unistra.fr/search/media/repositories/workflow.png)
Identifiant : ecrin-ori-71889
Type de ressource : Ressource documentaire