Influence du morphotype sur les performances diagnostiques du scanner thoracique très basse dose
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Ortlieb Anne-Claire
Directeur : Ohana Mickaël, Labani Aissam
Composante : MEDECINE
Date de création : 17-09-2018
Description : Médecine. Radiodiagnostic. Imagerie médicale, Objectifs : le scanner hélicoïdal « très basse dose » (TBD) réalisé avec des kV élevés, des mAs faibles et un protocole de reconstruction itérative, est une méthode d’acquisition qui réduit au maximum la dose d’irradiation tout en conservant une information diagnostique proche du scanner thoracique « pleine dose » (PD). La qualité d’image finale de ce type d’acquisition semble fortement dépendante du morphotype du patient, et nous émettons l’hypothèse qu’il existe un morphotype au-delà duquel les performances diagnostiques de cet examen sont trop dégradées. Le but de ce travail est donc d’évaluer l’influence du morphotype sur la qualité et les performances diagnostiques du scanner thoracique TBD. Matériels et Méthodes : un total de 170 patients, issus de 3 précédentes études prospectives monocentriques, a été rétrospectivement inclus dans ce travail. Ils ont bénéficié de deux acquisitions hélicoïdales consécutives non injectées : une acquisition PD (120kV – modulation automatique de la charge) de référence et une acquisition TBD (135kV et 10mA), toutes deux avec reconstruction itérative. La qualité objective (bruit), subjective (échelle de Likert) et les performances diagnostiques (détection de 9 anomalies parenchymateuses pulmonaires) du scanner TBD ont été évaluées de manière indépendante et en aveugle par deux radiologues, en comparaison au scanner PD de référence. Le poids et la taille de chaque sujet au moment de l’examen ont permis le calcul de l’Indice de Masse Corporelle (IMC). Le Diamètre thoracique Transverse maximal (DTM) a été mesuré directement à partir de l’imagerie. Des corrélations entre les paramètres qualitatifs, quantitatifs et les performances diagnostiques du scanner TDB et entre le morphotype ont été recherchées. Résultats : 170 patients (75,9% d’hommes ; âgemoy = 62,7±11 ans ; IMCmoy = 26,6±5,3 kg.m-2 ; IMCmédian = 25,8 kg.m-2 [23,1 – 29,3]) ont été inclus. La dose d’irradiation moyenne était de 16,4±1,8 mGy.cm (12,1–20,8) pour le scanner TBD. Le bruit moyen en déviation standard (DS) était de 53,3±14,1. Il n’a pas été mis en évidence de corrélation significative entre l’IMC (ρ = -0,12, p = 0,1) ou le DTM (ρ = -0,14, p = 0,07) et le bruit. La qualité d’image subjective était de 4,5 ± 0,6, avec une concordance forte entre les deux lecteurs (κ = 0,61 ; p -0,01). L’IMC avait une influence négative statistiquement significative sur la qualité d’image subjective du scanner TBD (ρ = -0,32 ; p -0,01). Les performances diagnostiques globales du scanner TBD étaient satisfaisantes (taux d’accord à 74%) avec des sensibilités élevées pour les nodules solides, les masses, les condensations alvéolaires et l’emphysème. L’IMC, le DTM et le sexe n’influençaient pas de manière statistiquement significative les performances diagnostiques globales du scanner TBD. Conclusion : l’analyse des 170 sujets ayant bénéficié successivement d’un scanner thoracique PD (120kV, modulation automatique des mA) et d’un scanner thoracique TBD (135kV, 10mA) a permis de mettre en évidence une influence négative significative de l’IMC sur la qualité d’image subjective, mais sans conséquence sur les performances diagnostiques. Ces résultats suggèrent une utilisation possible de cet examen, y compris chez les patients avec un IMC - 30 kg.m-².
Mots-clés libres : Morphologie (biologie), 617.6, Scanographie hélicoïdale, Imagerie médicale - appareils et matériel
Couverture : FR
Directeur : Ohana Mickaël, Labani Aissam
Composante : MEDECINE
Date de création : 17-09-2018
Description : Médecine. Radiodiagnostic. Imagerie médicale, Objectifs : le scanner hélicoïdal « très basse dose » (TBD) réalisé avec des kV élevés, des mAs faibles et un protocole de reconstruction itérative, est une méthode d’acquisition qui réduit au maximum la dose d’irradiation tout en conservant une information diagnostique proche du scanner thoracique « pleine dose » (PD). La qualité d’image finale de ce type d’acquisition semble fortement dépendante du morphotype du patient, et nous émettons l’hypothèse qu’il existe un morphotype au-delà duquel les performances diagnostiques de cet examen sont trop dégradées. Le but de ce travail est donc d’évaluer l’influence du morphotype sur la qualité et les performances diagnostiques du scanner thoracique TBD. Matériels et Méthodes : un total de 170 patients, issus de 3 précédentes études prospectives monocentriques, a été rétrospectivement inclus dans ce travail. Ils ont bénéficié de deux acquisitions hélicoïdales consécutives non injectées : une acquisition PD (120kV – modulation automatique de la charge) de référence et une acquisition TBD (135kV et 10mA), toutes deux avec reconstruction itérative. La qualité objective (bruit), subjective (échelle de Likert) et les performances diagnostiques (détection de 9 anomalies parenchymateuses pulmonaires) du scanner TBD ont été évaluées de manière indépendante et en aveugle par deux radiologues, en comparaison au scanner PD de référence. Le poids et la taille de chaque sujet au moment de l’examen ont permis le calcul de l’Indice de Masse Corporelle (IMC). Le Diamètre thoracique Transverse maximal (DTM) a été mesuré directement à partir de l’imagerie. Des corrélations entre les paramètres qualitatifs, quantitatifs et les performances diagnostiques du scanner TDB et entre le morphotype ont été recherchées. Résultats : 170 patients (75,9% d’hommes ; âgemoy = 62,7±11 ans ; IMCmoy = 26,6±5,3 kg.m-2 ; IMCmédian = 25,8 kg.m-2 [23,1 – 29,3]) ont été inclus. La dose d’irradiation moyenne était de 16,4±1,8 mGy.cm (12,1–20,8) pour le scanner TBD. Le bruit moyen en déviation standard (DS) était de 53,3±14,1. Il n’a pas été mis en évidence de corrélation significative entre l’IMC (ρ = -0,12, p = 0,1) ou le DTM (ρ = -0,14, p = 0,07) et le bruit. La qualité d’image subjective était de 4,5 ± 0,6, avec une concordance forte entre les deux lecteurs (κ = 0,61 ; p -0,01). L’IMC avait une influence négative statistiquement significative sur la qualité d’image subjective du scanner TBD (ρ = -0,32 ; p -0,01). Les performances diagnostiques globales du scanner TBD étaient satisfaisantes (taux d’accord à 74%) avec des sensibilités élevées pour les nodules solides, les masses, les condensations alvéolaires et l’emphysème. L’IMC, le DTM et le sexe n’influençaient pas de manière statistiquement significative les performances diagnostiques globales du scanner TBD. Conclusion : l’analyse des 170 sujets ayant bénéficié successivement d’un scanner thoracique PD (120kV, modulation automatique des mA) et d’un scanner thoracique TBD (135kV, 10mA) a permis de mettre en évidence une influence négative significative de l’IMC sur la qualité d’image subjective, mais sans conséquence sur les performances diagnostiques. Ces résultats suggèrent une utilisation possible de cet examen, y compris chez les patients avec un IMC - 30 kg.m-².
Mots-clés libres : Morphologie (biologie), 617.6, Scanographie hélicoïdale, Imagerie médicale - appareils et matériel
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, ressource électronique, Médecine
Source(s) :
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/232898464
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-72240
Type de ressource : Ressource documentaire
![Ressource locale](https://ecrin.app.unistra.fr/search/media/repositories/workflow.png)
Identifiant : ecrin-ori-72240
Type de ressource : Ressource documentaire