Auteur(s) : Savoy Héloïse
Directeur : Guillou Philippe
Composante : MEDECINE

Description : Médecine générale, Introduction et objectifs : La maladie bipolaire possède une prévalence importante dans la population consultant en Médecine générale. Elle est pourvoyeuse de nombreux retentissements médico-psycho-sociales. Il existe des traitements qui ont fait la preuve de leurs bénéfices. Pourtant il persiste un délai de 5 à 10 années en moyenne entre les premiers symptômes et la pose du diagnostic. Notre objectif est d’identifier les difficultés rencontrées par les médecins généralistes pour la repérer. Méthode : Analyse qualitative par théorisation ancrée avec des entretiens réalisés auprès de médecins généralistes d’Alsace et d’Ile de France. Résultats : Les difficultés identifiées sont une vision péjorative du sujet psychiatrique persistant dans la société (patients, médecins généralistes, désintérêt des pouvoirs publics, méconnaissance des symptômes). La Psychiatrie est considérée comme un sujet compliqué pour les médecins généralistes. La bipolarité nécessite un certain délai d’expression avant de pouvoir être évoquée. Or, les généralistes sont de plus en plus débordés. La demande médicale change et les médecins ressentent une certaine difficulté à s’y adapter sans moyen supplémentaire. Le cloisonnement du secteur psychiatrique accentue encore cette vision et entraîne un phénomène d’évitement par les médecins. Conclusion : Le délai persistant pour dépister la maladie bipolaire est en partie lié à la difficulté du sujet, et surtout, au traitement que la société fait de la Psychiatrie. La bipolarité, comme un nombre croissant de maladies chroniques, nécessite de plus en plus de multidisciplinarité. Plusieurs pistes sont en cour d’élaboration dans le système de santé français pour y parvenir., Introduction and objectives : Bipolar disease has a high prevalence in the population consulting in general medicine. It is provider of many medico-psycho-social repercussions. There are treatments that have proven their benefits. Nevertheless, it persists in 5 to 10 years on average between the first symptoms and the setting of the diagnosis. Our goal is to identify the difficulties encountered by GPs to identify it. Method : Qualitative analysis by theorizing with interviews with general practitioners in Alsace and Ile de France. Results : The difficulties identified are a pejorative view of the persistent psychiatric subject in society (patients, general practitioners, lack of interest of the public authorities, lack of knowledge of the symptoms). Psychiatry is considered a complicated subject for general practitioners. Bipolarity requires a certain delay of expression before the power is lifted. Or, generalists are increasingly overwhelmed. Change for the medical and Massing General Medicine. The compartmentalization of psychiatric sector focuses on this vision and dash men of avoidance by the doctors. Conclusion : The persistent time to detect bipolar disorder is partly related to the difficulty of the subject, and most importantly, in treating the society of psychiatric illness. Bipolarity, like an increasing number of chronic diseases, requires more and more multidisciplinarity. Several tracks are under development in the French health system to achieve this.
Mots-clés libres : Troubles bipolaires - diagnostic, 617.6
Couverture : FR