Optimisation de la prise en charge des nausées et vomissements postopératoires en chirurgie gynécologique ambulatoire
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Schloegel Matthieu
Directeur : Faitot Valentina
Composante : MEDECINE
Date de création : 24-05-2019
Description : Médecine. Anesthésie et réanimation, Introduction : la prophylaxie et le traitement des nausées et vomissements postopératoires (NVPO) jouent, tout particulièrement en chirurgie gynécologique, un rôle clé pour une prise en charge ambulatoire optimale, les NVPO étant une cause fréquente de ré-hospitalisation. L’objectif de cette étude AVANT/APRES était d’améliorer l’évaluation du risque de NVPO en consultation d’anesthésie (CA) ainsi que leur prise en charge péri-opératoire après mise en place de mesures correctives. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer l’incidence des NVPO et d’identifier des facteurs de risque prédictifs de NVPO dans cette population majoritairement à haut risque. Matériels et méthodes : une étude mono centrique rétrospective a été́ réalisée aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg (HUS). Cette étude a comporté deux périodes d’évaluation séparées d’une phase de discussion et de sensibilisation de l’équipe anesthésique avec pour but : l’optimisation de la notification du score simplifié d’Apfel en CA, une harmonisation de la prémédication anesthésique, et l’élaboration d’un nouveau protocole de prise en charge des NVPO ciblé sur les items du score d’Apfel. Ainsi toutes les patientes opérées en chirurgie ambulatoire gynécologique par cœlioscopie ont été́ incluses dans cette étude analysant une période de 8 mois de mars à octobre 2018, comparant un groupe AVANT de mars à juin 2018 à un groupe APRES de juillet à octobre 2018. Résultats : 100 dossiers ont été analysés : 50 dans le groupe AVANT, 50 dans le groupe APRES. L’incidence des scores d’Apfel 3 et 4 était de 80% dans cette population. Après décision de ne plus utiliser de prémédication sédative par benzodiazépine, on note une nette modification des pratiques avec emploi majoritaire de gabapentine (p-0,0001). Dans le groupe AVANT, le score d’Apfel a été calculé en consultation d’anesthésie chez 27 (54%) patientes, mais n’était exact que chez 9 (18%) patientes, contre 44 (88%) de scores calculés dont 41 (82%) scores exacts dans le groupe APRES. On note une différence statistiquement significative dans l’usage d’une triple prévention antiémétique peropératoire : aucune dans le groupe AVANT, chez 9 (18%) patientes dans le groupe APRES (p=0,002). Seulement 4 (8%) patientes, dont deux à haut risque de NVPO, ont eu un entretien par propofol AIVOC dans le groupe AVANT contre 9 (18%) dans le groupe APRES (p=0.137). Il n’y a pas eu de différence statistiquement significative sur l’incidence des NVPO dans les deux groupes (9%) que ce soit en SSPI, durant l’hospitalisation ou à domicile. Il n’y a pas eu de ré-hospitalisation durant la période de l’étude. Une durée opératoire supérieure à 1h (p=0,005) et l’administration de Tramadol en SSPI (p=0,025) sont des facteurs de risque indépendants de NVPO dans notre étude. Discussion : Cette étude a permis de conclure à une nette amélioration de la stratégie globale péri-opératoire d’évaluation et de prévention des NVPO dans le cadre de la chirurgie gynécologique ambulatoire réalisée par cœlioscopie. Un entretien anesthésique systématique par AIVOC Propofol pourrait être proposé pour un acte chirurgical d’une durée supérieure à 1h. Une prophylaxie antiémétique systématique pourrait être envisagée concomitamment à une administration d’un antalgique de palier 2 notamment en SSPI.
Mots-clés libres : Nausée et vomissements postopératoires, 617.6, Coelioscopie, Chirurgie ambulatoire
Couverture : FR
Directeur : Faitot Valentina
Composante : MEDECINE
Date de création : 24-05-2019
Description : Médecine. Anesthésie et réanimation, Introduction : la prophylaxie et le traitement des nausées et vomissements postopératoires (NVPO) jouent, tout particulièrement en chirurgie gynécologique, un rôle clé pour une prise en charge ambulatoire optimale, les NVPO étant une cause fréquente de ré-hospitalisation. L’objectif de cette étude AVANT/APRES était d’améliorer l’évaluation du risque de NVPO en consultation d’anesthésie (CA) ainsi que leur prise en charge péri-opératoire après mise en place de mesures correctives. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer l’incidence des NVPO et d’identifier des facteurs de risque prédictifs de NVPO dans cette population majoritairement à haut risque. Matériels et méthodes : une étude mono centrique rétrospective a été́ réalisée aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg (HUS). Cette étude a comporté deux périodes d’évaluation séparées d’une phase de discussion et de sensibilisation de l’équipe anesthésique avec pour but : l’optimisation de la notification du score simplifié d’Apfel en CA, une harmonisation de la prémédication anesthésique, et l’élaboration d’un nouveau protocole de prise en charge des NVPO ciblé sur les items du score d’Apfel. Ainsi toutes les patientes opérées en chirurgie ambulatoire gynécologique par cœlioscopie ont été́ incluses dans cette étude analysant une période de 8 mois de mars à octobre 2018, comparant un groupe AVANT de mars à juin 2018 à un groupe APRES de juillet à octobre 2018. Résultats : 100 dossiers ont été analysés : 50 dans le groupe AVANT, 50 dans le groupe APRES. L’incidence des scores d’Apfel 3 et 4 était de 80% dans cette population. Après décision de ne plus utiliser de prémédication sédative par benzodiazépine, on note une nette modification des pratiques avec emploi majoritaire de gabapentine (p-0,0001). Dans le groupe AVANT, le score d’Apfel a été calculé en consultation d’anesthésie chez 27 (54%) patientes, mais n’était exact que chez 9 (18%) patientes, contre 44 (88%) de scores calculés dont 41 (82%) scores exacts dans le groupe APRES. On note une différence statistiquement significative dans l’usage d’une triple prévention antiémétique peropératoire : aucune dans le groupe AVANT, chez 9 (18%) patientes dans le groupe APRES (p=0,002). Seulement 4 (8%) patientes, dont deux à haut risque de NVPO, ont eu un entretien par propofol AIVOC dans le groupe AVANT contre 9 (18%) dans le groupe APRES (p=0.137). Il n’y a pas eu de différence statistiquement significative sur l’incidence des NVPO dans les deux groupes (9%) que ce soit en SSPI, durant l’hospitalisation ou à domicile. Il n’y a pas eu de ré-hospitalisation durant la période de l’étude. Une durée opératoire supérieure à 1h (p=0,005) et l’administration de Tramadol en SSPI (p=0,025) sont des facteurs de risque indépendants de NVPO dans notre étude. Discussion : Cette étude a permis de conclure à une nette amélioration de la stratégie globale péri-opératoire d’évaluation et de prévention des NVPO dans le cadre de la chirurgie gynécologique ambulatoire réalisée par cœlioscopie. Un entretien anesthésique systématique par AIVOC Propofol pourrait être proposé pour un acte chirurgical d’une durée supérieure à 1h. Une prophylaxie antiémétique systématique pourrait être envisagée concomitamment à une administration d’un antalgique de palier 2 notamment en SSPI.
Mots-clés libres : Nausée et vomissements postopératoires, 617.6, Coelioscopie, Chirurgie ambulatoire
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, ressource électronique, Médecine
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/236166239
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-78240
Type de ressource : Ressource documentaire
![Ressource locale](https://ecrin.app.unistra.fr/search/media/repositories/workflow.png)
Identifiant : ecrin-ori-78240
Type de ressource : Ressource documentaire