Auteur(s) : Alleg Manel
Directeur(s) : Kremer Stéphane
Composante : MEDECINE
Date de création : 24-09-2019

Résumé(s) : Introduction : la leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) est une maladie démyélinisante du système nerveux central et a souvent été associée au SIDA. De nos jours elle est une complication de traitements immunomodulateurs comme le natalizumab ou le rituximab. Matériels et méthodes: Nous avons analysé et comparé les IRM cérébrales de 72 patients atteints de LEMP, 32 après un traitement par natalizumab, 20 patients par rituximab et 20 patients infectés par le VIH. Résultats : la LEMP associée au rituximab a une présentation plus proche de la forme classique liée au VIH que de la forme liée au natalizumab. La comparaison des rapports CD4/CD8 comme reflet du degré de l’immunodépression montre que ce rapport est le plus élevé dans le groupe natalizumab. Conclusion : ces différences peuvent être attribuables à un niveau d’immunosuppression plus élevé chez les patients du groupe VIH et rituximab comparativement au groupe natalizumab., Introduction : progressive multifocal leukoencephalopathy (PML) is a demyelinating disease of the central nervous system and was frequently associated with AIDS. Nowadays it emerges as a complication of immunomodulatory treatments such as natalizumab or rituximab. Materials and methods : we compared brain MRIs from 72 patients with a PML diagnosis, 32 after natalizumab treatment, 20 patients after rituximab treatment and 20 HIV-infected patients. Results : Rituximab-associated PML is more closely related to HIV-associated PML than to natalizumab-associated PML. Comparison of CD4/CD8 ratios suggests a trend towards a higher ratio in the natalizumab group. Conclusion : MRI differences may be due to a higher level of immunosuppression in HIV patients and patients treated with rituximab compared to patients treated with natalizumab.
Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et Imagerie Médicale
Couverture : FR