L’implant contraceptif et les médecins généralistes : état des lieux des pratiques en Alsace
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Dabonneville Caroline
Directeur(s) : Breitwiller-Dumas Claire
Composante : MEDECINE
Date de création : 08-10-2019
Résumé(s) : Résumé : en France, le nombre de gynécologues installés diminue ces dernières années. De ce fait, les médecins généralistes prennent en charge la santé de la femme et sa contraception. L’HAS recommande d’utiliser des moyens de contraception de longue durée d’action. Or l’implant contraceptif, dont la durée d’action est de 3 ans, reste peu utilisé. En effet seul 4.3% des femmes disposant d’un moyen de contraception, ont recours à l’implant contraceptif. Il est intéressant de se demander la place du médecin généraliste dans la contraception de la femme et ses pratiques vis-à-vis de l’implant contraceptif. L’étude est une étude quantitative observationnelle basée sur un questionnaire élaboré grâce au logiciel GoogleForm® et dont les données ont été interprétées par le logiciel GMRC ShinyStats ®. Ce questionnaire a été envoyé à 1144 médecins généralistes d’Alsace et 102 réponses ont été collectées (8.9%). La moyenne d’âge de l’échantillon est de 50.3 ans et il y a 55% de femmes. 45% de l’échantillon exerce en zone semi-rurale contre 33% en zone urbaine et 22% en zone rurale. 11% font plus de 20 consultations de gynécologie par mois, dont 82% de femmes. 64% des médecins généralistes interrogés prescrivent l’implant. 47% posent des implants et 49% en retirent. Les principaux freins sont le manque de formation et les effets secondaires de l’implant contraceptif. L’apprentissage à la pose et au retrait de l’implant se fait principalement lors de la formation médicale continue ou en auto-formation. Sur le plan démographique, la désertification des gynécologues et la féminisation de la profession entraine une augmentation des consultations de gynécologie et notamment de contraception avec la pose et le retrait d’implants contraceptifs chez les médecins généralistes. Le principal frein à la pose et au retrait, le manque de formation, devrait s’amender avec la réforme du troisième cycle du DES de médecine générale et le nouveau stage « santé de la femme ». L’autre point important est l’information des patientes sur l’implant, sa durée d’action et ses effets secondaires. Dans les années à venir, la santé de la femme et notamment sa contraception va prendre une place plus importante dans la pratique des médecins généralistes, la nouvelle formation de ceux-ci va optimiser cette transition., Summary : In France, the number of gynecologists who have set up in business has been decreasing in recent years. As a result, general practitioners take charge of women's health and contraception. HAS recommends the use of long-acting methods of contraception. However, the contraceptive implant, whose duration of action is 3 years, remains very little used. Only 4.3% of women with contraceptives use the contraceptive implant. It is interesting to see what the role of the place of the general practitioner in the contraception of women and their practices about the contraceptive implant is. The study is an observational quantitative study based on a questionnaire developed using GoogleForm® software and whose data were interpreted by the GMRC ShinyStats ® software. This questionnaire was sent to 1144 general practitioners in Alsace and 102 responses were collected (8.9%). The average age of the sample is 50.3 years and there are 55% of women. 45% of the sample is in semi-rural areas compared to 33% in urban areas and 22% in rural areas. 11% do more than 20 gynecology consultations per month, 82% of which are women. 64% of general practitioners prescribe the implant. 47% pose implants and 49% remove then. The main obstacles are the lack of training and the side effects of the contraceptive implant. Getting familiar with the implantation and removal of implants is mainly done during continuous medical training or self-training. Demographically, the desertification of gynecologists and the feminization of the profession leads to an increase in gynecological consultations and especially contraception with the insertion and removal of contraceptive implants at general practitioners. The main obstacle to placement and withdrawal, the lack of training, should be reversed with the reform of the third cycle of the DES in general medicine and the new internship "Women's Health". The other important point is patients getting informed about the implant, its duration of action and its side effects. In the years to come, women's health and especially their contraception will take a more important place in the practice of general practitioners, the new training will optimize this transition.
Discipline : Médecine générale
Directeur(s) : Breitwiller-Dumas Claire
Composante : MEDECINE
Date de création : 08-10-2019
Résumé(s) : Résumé : en France, le nombre de gynécologues installés diminue ces dernières années. De ce fait, les médecins généralistes prennent en charge la santé de la femme et sa contraception. L’HAS recommande d’utiliser des moyens de contraception de longue durée d’action. Or l’implant contraceptif, dont la durée d’action est de 3 ans, reste peu utilisé. En effet seul 4.3% des femmes disposant d’un moyen de contraception, ont recours à l’implant contraceptif. Il est intéressant de se demander la place du médecin généraliste dans la contraception de la femme et ses pratiques vis-à-vis de l’implant contraceptif. L’étude est une étude quantitative observationnelle basée sur un questionnaire élaboré grâce au logiciel GoogleForm® et dont les données ont été interprétées par le logiciel GMRC ShinyStats ®. Ce questionnaire a été envoyé à 1144 médecins généralistes d’Alsace et 102 réponses ont été collectées (8.9%). La moyenne d’âge de l’échantillon est de 50.3 ans et il y a 55% de femmes. 45% de l’échantillon exerce en zone semi-rurale contre 33% en zone urbaine et 22% en zone rurale. 11% font plus de 20 consultations de gynécologie par mois, dont 82% de femmes. 64% des médecins généralistes interrogés prescrivent l’implant. 47% posent des implants et 49% en retirent. Les principaux freins sont le manque de formation et les effets secondaires de l’implant contraceptif. L’apprentissage à la pose et au retrait de l’implant se fait principalement lors de la formation médicale continue ou en auto-formation. Sur le plan démographique, la désertification des gynécologues et la féminisation de la profession entraine une augmentation des consultations de gynécologie et notamment de contraception avec la pose et le retrait d’implants contraceptifs chez les médecins généralistes. Le principal frein à la pose et au retrait, le manque de formation, devrait s’amender avec la réforme du troisième cycle du DES de médecine générale et le nouveau stage « santé de la femme ». L’autre point important est l’information des patientes sur l’implant, sa durée d’action et ses effets secondaires. Dans les années à venir, la santé de la femme et notamment sa contraception va prendre une place plus importante dans la pratique des médecins généralistes, la nouvelle formation de ceux-ci va optimiser cette transition., Summary : In France, the number of gynecologists who have set up in business has been decreasing in recent years. As a result, general practitioners take charge of women's health and contraception. HAS recommends the use of long-acting methods of contraception. However, the contraceptive implant, whose duration of action is 3 years, remains very little used. Only 4.3% of women with contraceptives use the contraceptive implant. It is interesting to see what the role of the place of the general practitioner in the contraception of women and their practices about the contraceptive implant is. The study is an observational quantitative study based on a questionnaire developed using GoogleForm® software and whose data were interpreted by the GMRC ShinyStats ® software. This questionnaire was sent to 1144 general practitioners in Alsace and 102 responses were collected (8.9%). The average age of the sample is 50.3 years and there are 55% of women. 45% of the sample is in semi-rural areas compared to 33% in urban areas and 22% in rural areas. 11% do more than 20 gynecology consultations per month, 82% of which are women. 64% of general practitioners prescribe the implant. 47% pose implants and 49% remove then. The main obstacles are the lack of training and the side effects of the contraceptive implant. Getting familiar with the implantation and removal of implants is mainly done during continuous medical training or self-training. Demographically, the desertification of gynecologists and the feminization of the profession leads to an increase in gynecological consultations and especially contraception with the insertion and removal of contraceptive implants at general practitioners. The main obstacle to placement and withdrawal, the lack of training, should be reversed with the reform of the third cycle of the DES in general medicine and the new internship "Women's Health". The other important point is patients getting informed about the implant, its duration of action and its side effects. In the years to come, women's health and especially their contraception will take a more important place in the practice of general practitioners, the new training will optimize this transition.
Discipline : Médecine générale
Mots-clés libres :
Couverture : FR
- Dispositifs intra-utérins
- 617.6
- Médecins généralistes
Type : Thèse d’exercice, Médecine, These d'exercice Unistra
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/240422201
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-82978
Type de ressource : Ressource documentaire

Identifiant : ecrin-ori-82978
Type de ressource : Ressource documentaire