Évaluation de la prise en charge des vertiges et des diplopies aux urgences pour le diagnostic des urgences neurovasculaires
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Moris-Guichard Mylène
Directeur : Kepka Sabrina
Composante : MEDECINE
Date de création : 18-10-2019
Description : Médecine générale, Résumé : les AVC représentent la première cause de handicap acquis chez l’adulte. Parmi les symptômes d’AVC, les vertiges et les diplopies sont les symptômes qui conduisent le plus à un diagnostic erroné augmentant ainsi la morbi mortalité. Nous avons conduit une étude prospective, non interventionnelle, mono centrique réalisée aux urgences de l’hôpital de Hautepierre à Strasbourg. L’objectif principal était d’évaluer la prise en charge des vertiges et des diplopies aux urgences nécessitant la réalisation d’une imagerie cérébrale. Le critère d’évaluation principal était la proportion de patients ayant un diagnostic d’AVC confirmé par l’examen d’imagerie cérébrale. Au total, 265 patients ont été inclus. L’âge moyen était de 61,5 ans. Le sexe ratio était de 1,5 pour les femmes. Parmi eux, 57,7% présentaient des facteurs de risque cardiovasculaires. L’imagerie cérébrale réalisée en première intention était une IRM cérébrale pour 3,4% des patients, d’un scanner cérébral injecté dans 68 ,3% des cas et un scanner non injecté pour 28, 3% des patients, permettant de diagnostiquer 13 AVC (soit 4,9%). La durée moyenne du passage au service d’accueil était de 8,92 heures. Les étiologies étaient ORL dans 30,94 % des cas et neurologique dans 43,77 % des cas. Le devenir des patients a été marqué par 60% de retour à domicile, 30,1 % d’hospitalisation dont 14,7% en réanimation ou en unité neurovasculaire. Huit AVC ont été diagnostiqués secondairement au cours de l’hospitalisation augmentant le taux d’AVC à 7,9 %. Ces diagnostics ont tous été faits par IRM cérébrale. Au cours de l’hospitalisation 5,4% des patients ont bénéficié d’un scanner cérébral, 60,2 % d’une IRM cérébrale et seulement 29 % n’ont eu aucune imagerie. Au cours du premier mois de suivi 4,9% ont reconsulté. Ainsi notre étude révèle que le scanner cérébral reste l’examen de première intention dans la grande majorité des cas pour rechercher un AVC malgré son faible rendement diagnostique. Cette stratégie diagnostique entraine une réelle problématique d’efficience quant à la prise en charge des vertiges et des diplopies aux urgences. L’installation d’une IRM dédiée aux urgences neurovasculaires dans notre centre permettra de réaliser en première intention une IRM cérébrale, plus pertinente dans le diagnostic étiologique des vertiges et des diplopies et ainsi d’éviter ce retard ou cette absence de diagnostic., Summary : Stroke is the leading cause of acquired disability in adults. Among the symptoms of stroke, vertigo and diplopia are the symptoms that lead the most to a misdiagnosis thus incresing mortality and morbidity. We conducted a prospective, non-interventional, mono-centric study carried out at the emergency department of the Hautepierre hospital in Strasbourg. The main objective was to evaluate the management of diplopia and vertigo requiring the realization of brain imaging in ermercency unit. The primary endpoint was the proportion of patients with a diagnosis of stroke confirmed by a brain imaging. In total, 265 patients were included. The average age was 61.5 years old. The sex ratio was 1.5 for women. Of these, 57.7% had cardiovascular risk factors. The brain imaging performed in first intention was a brain MRI for 3.4% of patients, a CT scan injected in 68, 3% of cases and a noninjected CT for 28.3% of patients, to diagnose 13 Stroke (4.9%). The average length of stay in the emergency unit was 8.92 hours. The etiologies were ENT in 30.94% of cases and neurological in 43.77% of cases. The future of the patients was marked by 60% of return home, 30,1% of hospitalization of which 14,7% in resuscitation or in neurovascular unit. Eight strokes were diagnosed secondarily during hospitalization, increasing the stroke rate to 7.9%. These diagnoses were all done by cerebral MRI. During hospitalization, 5.4% of patients had a brain scan, 60.2% had a brain MRI and only 29% had no imaging. During the first month of follow-up 4.9% reconsulted. Thus our study reveals that the brain scanner remains the first-line imaging in the vast majority of cases to search for a stroke despite its low diagnostic performance. This diagnostic strategy leads to a real problem of efficiency in the management of vertigo and diplopia in emergency unit The installation of an MRI dedicated to neurovascular emergencies in our center will make it possible, as a first intention, to carry out a cerebral MRI, more relevant in the etiological diagnosis of vertigo and diplopia and thus to avoid this delay or lack of diagnosis.
Mots-clés libres : Vertige, 617.6, Diplopie, Hôpitaux -- Services des urgences, Maladies cérébrovasculaires
Couverture : FR
Directeur : Kepka Sabrina
Composante : MEDECINE
Date de création : 18-10-2019
Description : Médecine générale, Résumé : les AVC représentent la première cause de handicap acquis chez l’adulte. Parmi les symptômes d’AVC, les vertiges et les diplopies sont les symptômes qui conduisent le plus à un diagnostic erroné augmentant ainsi la morbi mortalité. Nous avons conduit une étude prospective, non interventionnelle, mono centrique réalisée aux urgences de l’hôpital de Hautepierre à Strasbourg. L’objectif principal était d’évaluer la prise en charge des vertiges et des diplopies aux urgences nécessitant la réalisation d’une imagerie cérébrale. Le critère d’évaluation principal était la proportion de patients ayant un diagnostic d’AVC confirmé par l’examen d’imagerie cérébrale. Au total, 265 patients ont été inclus. L’âge moyen était de 61,5 ans. Le sexe ratio était de 1,5 pour les femmes. Parmi eux, 57,7% présentaient des facteurs de risque cardiovasculaires. L’imagerie cérébrale réalisée en première intention était une IRM cérébrale pour 3,4% des patients, d’un scanner cérébral injecté dans 68 ,3% des cas et un scanner non injecté pour 28, 3% des patients, permettant de diagnostiquer 13 AVC (soit 4,9%). La durée moyenne du passage au service d’accueil était de 8,92 heures. Les étiologies étaient ORL dans 30,94 % des cas et neurologique dans 43,77 % des cas. Le devenir des patients a été marqué par 60% de retour à domicile, 30,1 % d’hospitalisation dont 14,7% en réanimation ou en unité neurovasculaire. Huit AVC ont été diagnostiqués secondairement au cours de l’hospitalisation augmentant le taux d’AVC à 7,9 %. Ces diagnostics ont tous été faits par IRM cérébrale. Au cours de l’hospitalisation 5,4% des patients ont bénéficié d’un scanner cérébral, 60,2 % d’une IRM cérébrale et seulement 29 % n’ont eu aucune imagerie. Au cours du premier mois de suivi 4,9% ont reconsulté. Ainsi notre étude révèle que le scanner cérébral reste l’examen de première intention dans la grande majorité des cas pour rechercher un AVC malgré son faible rendement diagnostique. Cette stratégie diagnostique entraine une réelle problématique d’efficience quant à la prise en charge des vertiges et des diplopies aux urgences. L’installation d’une IRM dédiée aux urgences neurovasculaires dans notre centre permettra de réaliser en première intention une IRM cérébrale, plus pertinente dans le diagnostic étiologique des vertiges et des diplopies et ainsi d’éviter ce retard ou cette absence de diagnostic., Summary : Stroke is the leading cause of acquired disability in adults. Among the symptoms of stroke, vertigo and diplopia are the symptoms that lead the most to a misdiagnosis thus incresing mortality and morbidity. We conducted a prospective, non-interventional, mono-centric study carried out at the emergency department of the Hautepierre hospital in Strasbourg. The main objective was to evaluate the management of diplopia and vertigo requiring the realization of brain imaging in ermercency unit. The primary endpoint was the proportion of patients with a diagnosis of stroke confirmed by a brain imaging. In total, 265 patients were included. The average age was 61.5 years old. The sex ratio was 1.5 for women. Of these, 57.7% had cardiovascular risk factors. The brain imaging performed in first intention was a brain MRI for 3.4% of patients, a CT scan injected in 68, 3% of cases and a noninjected CT for 28.3% of patients, to diagnose 13 Stroke (4.9%). The average length of stay in the emergency unit was 8.92 hours. The etiologies were ENT in 30.94% of cases and neurological in 43.77% of cases. The future of the patients was marked by 60% of return home, 30,1% of hospitalization of which 14,7% in resuscitation or in neurovascular unit. Eight strokes were diagnosed secondarily during hospitalization, increasing the stroke rate to 7.9%. These diagnoses were all done by cerebral MRI. During hospitalization, 5.4% of patients had a brain scan, 60.2% had a brain MRI and only 29% had no imaging. During the first month of follow-up 4.9% reconsulted. Thus our study reveals that the brain scanner remains the first-line imaging in the vast majority of cases to search for a stroke despite its low diagnostic performance. This diagnostic strategy leads to a real problem of efficiency in the management of vertigo and diplopia in emergency unit The installation of an MRI dedicated to neurovascular emergencies in our center will make it possible, as a first intention, to carry out a cerebral MRI, more relevant in the etiological diagnosis of vertigo and diplopia and thus to avoid this delay or lack of diagnosis.
Mots-clés libres : Vertige, 617.6, Diplopie, Hôpitaux -- Services des urgences, Maladies cérébrovasculaires
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, ressource électronique, Médecine
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/240422813
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-82987
Type de ressource : Ressource documentaire
![Ressource locale](https://ecrin.app.unistra.fr/search/media/repositories/workflow.png)
Identifiant : ecrin-ori-82987
Type de ressource : Ressource documentaire