Quelle est l’influence du phénotype du syndrome des ovaires polymicrokystiques sur un 1er cycle d’induction de l’ovulation par gonadotrophines ?
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Renard Céline
Directeur : Robin Geoffroy
Composante : MEDECINE
Date de création : 15-10-2019
Description : Médecine. Gynécologie médicale, Introduction : le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la cause la plus fréquente d’infertilité par anovulation. Il existe un polymorphisme syndromique qui se traduit par l’existence de plusieurs phénotypes. Peu d’études ont étudié l’impact du phénotype du SOPK dans une prise en charge d’induction simple de l’ovulation par gonadotrophines injectables (FSH recombinante), qui est le traitement de seconde intention en cas d’échec ou de résistance aux anti-oestrogènes. Le protocole « step-up low-dose » est recommandé dans cette indication. L’objectif de cette étude est d’étudier l’influence du phénotype du SOPK sur un premier cycle de stimulation à la dose initiale de 50 UI par jour. Matériels et méthodes : il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique menée entre le 01/01/2008 et le 31/12/2018 dans le service de Gynécologie Endocrinienne de l’Hôpital Jeanne de Flandre au CHU de Lille. Les patientes présentant un SOPK anovulatoire et ayant bénéficié d’un premier cycle de stimulation simple par une dose initiale de 50 UI de gonadotrophines selon le protocole « step-up low-dose » étaient incluses. Les patientes ont été réparties selon leur phénotype (A, B ou D), définis par les critères de Rotterdam modifiés selon la présence d’hyperandrogénie (HA), d’oligoanovulation (OA) et d’ovaires d’aspect échographique polykystiques (PCOM) et/ou taux d’AMH élevé. Le phénotype B (OA+HA) a été exclu du fait de son effectif restreint (n=1). Résultats : au total 163 cycles de premières tentatives ont été analysés, soit 98 patientes SOPK de phénotype A (OA+HA+PCOM) et 65 patientes SOPK de phénotype D (OA+PCOM). Les patientes de phénotype A présentaient un IMC, un tour de taille, une insulinémie, une oestradiolémie à J3, ainsi qu’un taux d’AMH significativement plus élevés que dans le phénotype D. Notre analyse retrouve des différences statistiquement significatives concernant les cycles ovulatoires des patientes de phénotype A et D en termes de durée de stimulation et de dose totale de gonadotrophines. La durée médiane des cycles ovulatoires était de 14 jours [9 ; 36,70] dans le phénotype A versus 12 jours [7,80 ; 29,6] dans le phénotype D (p-0.02200). Le taux d’annulation de cycles n’était pas significativement différent entre les deux phénotypes. La dose totale médiane de FSH recombinante était de 700 UI dans le phénotype A versus 600 UI dans le phénotype D (p-0.02756). Il n’y avait cependant pas de différence significative concernant les taux de grossesses sur ce 1er cycle d’induction d’ovulation. Conclusion : lors d’un 1er cycle d’induction d’ovulation simple par gonadotrophines selon un protocole « step-up low-dose » avec une dose de départ standard de 50 UI/jour, la durée de stimulation et la dose totale de gonadotrophines sont significativement plus élevées chez les patientes SOPK de phénotype A en comparaison à celles présentant un phénotype D (non hyperandrogéniques).
Mots-clés libres : Syndrome des ovaires polykystiques, 617.6, Stimulation de l'ovulation, Gonadotrophines
Couverture : FR
Directeur : Robin Geoffroy
Composante : MEDECINE
Date de création : 15-10-2019
Description : Médecine. Gynécologie médicale, Introduction : le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la cause la plus fréquente d’infertilité par anovulation. Il existe un polymorphisme syndromique qui se traduit par l’existence de plusieurs phénotypes. Peu d’études ont étudié l’impact du phénotype du SOPK dans une prise en charge d’induction simple de l’ovulation par gonadotrophines injectables (FSH recombinante), qui est le traitement de seconde intention en cas d’échec ou de résistance aux anti-oestrogènes. Le protocole « step-up low-dose » est recommandé dans cette indication. L’objectif de cette étude est d’étudier l’influence du phénotype du SOPK sur un premier cycle de stimulation à la dose initiale de 50 UI par jour. Matériels et méthodes : il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique menée entre le 01/01/2008 et le 31/12/2018 dans le service de Gynécologie Endocrinienne de l’Hôpital Jeanne de Flandre au CHU de Lille. Les patientes présentant un SOPK anovulatoire et ayant bénéficié d’un premier cycle de stimulation simple par une dose initiale de 50 UI de gonadotrophines selon le protocole « step-up low-dose » étaient incluses. Les patientes ont été réparties selon leur phénotype (A, B ou D), définis par les critères de Rotterdam modifiés selon la présence d’hyperandrogénie (HA), d’oligoanovulation (OA) et d’ovaires d’aspect échographique polykystiques (PCOM) et/ou taux d’AMH élevé. Le phénotype B (OA+HA) a été exclu du fait de son effectif restreint (n=1). Résultats : au total 163 cycles de premières tentatives ont été analysés, soit 98 patientes SOPK de phénotype A (OA+HA+PCOM) et 65 patientes SOPK de phénotype D (OA+PCOM). Les patientes de phénotype A présentaient un IMC, un tour de taille, une insulinémie, une oestradiolémie à J3, ainsi qu’un taux d’AMH significativement plus élevés que dans le phénotype D. Notre analyse retrouve des différences statistiquement significatives concernant les cycles ovulatoires des patientes de phénotype A et D en termes de durée de stimulation et de dose totale de gonadotrophines. La durée médiane des cycles ovulatoires était de 14 jours [9 ; 36,70] dans le phénotype A versus 12 jours [7,80 ; 29,6] dans le phénotype D (p-0.02200). Le taux d’annulation de cycles n’était pas significativement différent entre les deux phénotypes. La dose totale médiane de FSH recombinante était de 700 UI dans le phénotype A versus 600 UI dans le phénotype D (p-0.02756). Il n’y avait cependant pas de différence significative concernant les taux de grossesses sur ce 1er cycle d’induction d’ovulation. Conclusion : lors d’un 1er cycle d’induction d’ovulation simple par gonadotrophines selon un protocole « step-up low-dose » avec une dose de départ standard de 50 UI/jour, la durée de stimulation et la dose totale de gonadotrophines sont significativement plus élevées chez les patientes SOPK de phénotype A en comparaison à celles présentant un phénotype D (non hyperandrogéniques).
Mots-clés libres : Syndrome des ovaires polykystiques, 617.6, Stimulation de l'ovulation, Gonadotrophines
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, ressource électronique, Médecine
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/240532856
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-83321
Type de ressource : Ressource documentaire
![Ressource locale](https://ecrin.app.unistra.fr/search/media/repositories/workflow.png)
Identifiant : ecrin-ori-83321
Type de ressource : Ressource documentaire