Groupe M6 : Case study majeure finance
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Meyer Alexandre, Ndoumbe, Kevin, Rieunier, Jean-Rémi, Salimi, Raphael
Directeur : Broihanne Marie-Hélène
Composante : EMS
Date de création : 30-06-2018
Description : Finance Comptabilité, M6 métropole groupe est inscrit depuis 1987 dans le paysage audiovisuel français. Ces dernières années, M6 a fortement diversifié ses activités par acquisition et cession. En 2016, le groupe a ainsi acquis Mandarin Cinéma et iGraal, leader du cashback. Par cette stratégie, M6 prend progressivement le virage du digital, initiative ô combien nécessaire pour rester compétitif face à la multiplication des chaînes gratuites sur la TNT et pour faire face à l’apparition des plateformes de streaming. Actuellement, un tiers du chiffre d’affaires du groupe est généré par ses activités de diversification, et il y a fort à parier que cette proportion évoluera à la hausse. Ces dernières années, le groupe apparaît comme notablement attractif à plusieurs égards. M6 jouit d’une excellente rentabilité économique grâce, notamment, à un BFR peu conséquent et maitrisé. Il est ainsi important de noter que les créances en jours de vente (68,94 jours en 2016) sont bien moins importantes que les dettes fournisseurs en jours de vente (104,02 jours en 2016). La situation du groupe est éminemment favorable par rapport aux autres entreprises du secteur. La rentabilité de ses capitaux propres (24,8% en 2016) atteste également de la bonne santé financière du groupe. D’un point de vue des liquidités, la trésorerie du groupe apparaît suffisante pour financer l’entièreté de ses dettes. En effet, le groupe atteste d’un ratio d’endettement négatif ou proche de 0 sur les trois périodes étudiées (-0,1653 en 2014 / 0,0485 en 2016). Ce ratio signifie que M6 est en mesure de rembourser l’entièreté de ses dettes avec ses disponibilités. Le groupe n’a ainsi aucun mal à financer ses passifs à court-terme, révélant un risque très faible de défaillance. Outre ceci, le groupe semble remarquablement attractif d’un point de vue des actionnaires. M6 a ainsi reversé 71% de son résultat net sous forme de dividendes en 2016 et le bénéfice par action reste relativement stable et honorable sur les trois années étudiées (0,98€ en 2016). Ces ratios témoignent de l’importance que le groupe accorde à ses actionnaires, et les indicateurs boursiers démontrent une volonté de stabilité et de pérennité. Il a en effet été constaté que le ratio de prix de l’action était relativement stable et compris entre 90 et 110% de 2014 à 2016, ce qui atteste d’une très bonne gestion du cours de bourse. Par ailleurs, il apparait que le PER est situé à un très bon niveau de 16,26 en 2016, ce qui indique qu’un actionnaire doit conserver son action durant 16 années pour récupérer sa mise initiale. L’action s’avère ainsi attractive aux yeux des actionnaires, tout en n’étant pas surévaluée. Le groupe de l’audiovisuel est peu sensible face aux fluctuations du marché. Le bêta du groupe, d’environ 62%, indique une faible volatilité du titre par rapport au marché. Le cours de l’action dépend ainsi peu des évolutions du marché. Le risque, également apprécié par le coefficient bêta, est ainsi peu élevé, ayant un impact sur le coût moyen pondéré du capital. Compte tenu du faible risque que présente le groupe, la rentabilité exigée par les créanciers est de seulement 3,45% en 2016. Dans un secteur de l’audiovisuel en plein remodelage avec l’avènement du digital, le quatrième groupe français de l’audiovisuel apparaît comme rentable et pérenne. M6 a brillamment emprunté le virage de la digitalisation avec des acquisitions pertinentes, créatrices de valeur pour le groupe et pour ses actionnaires. M6 devra néanmoins se confronter à l’émergence des géants du streaming comme Netflix, qui rongent progressivement les audiences à la télévision. Un projet de plateforme par abonnement, nommé « SVOD », est ainsi en discussion depuis le mois de mars. Reste à voir si ce projet, fruit d’une alliance entre le groupe TF1, France télévisions et M6, peut tenir la dragée haute aux mastodontes comme Netflix ou Youtube.
Mots-clés libres : M6 Thèses et écrits académiques, Groupe M6, analyse financière, étude de cas, case study, 650 Gestion et organisation de l'entreprise
Couverture : FR
Directeur : Broihanne Marie-Hélène
Composante : EMS
Date de création : 30-06-2018
Description : Finance Comptabilité, M6 métropole groupe est inscrit depuis 1987 dans le paysage audiovisuel français. Ces dernières années, M6 a fortement diversifié ses activités par acquisition et cession. En 2016, le groupe a ainsi acquis Mandarin Cinéma et iGraal, leader du cashback. Par cette stratégie, M6 prend progressivement le virage du digital, initiative ô combien nécessaire pour rester compétitif face à la multiplication des chaînes gratuites sur la TNT et pour faire face à l’apparition des plateformes de streaming. Actuellement, un tiers du chiffre d’affaires du groupe est généré par ses activités de diversification, et il y a fort à parier que cette proportion évoluera à la hausse. Ces dernières années, le groupe apparaît comme notablement attractif à plusieurs égards. M6 jouit d’une excellente rentabilité économique grâce, notamment, à un BFR peu conséquent et maitrisé. Il est ainsi important de noter que les créances en jours de vente (68,94 jours en 2016) sont bien moins importantes que les dettes fournisseurs en jours de vente (104,02 jours en 2016). La situation du groupe est éminemment favorable par rapport aux autres entreprises du secteur. La rentabilité de ses capitaux propres (24,8% en 2016) atteste également de la bonne santé financière du groupe. D’un point de vue des liquidités, la trésorerie du groupe apparaît suffisante pour financer l’entièreté de ses dettes. En effet, le groupe atteste d’un ratio d’endettement négatif ou proche de 0 sur les trois périodes étudiées (-0,1653 en 2014 / 0,0485 en 2016). Ce ratio signifie que M6 est en mesure de rembourser l’entièreté de ses dettes avec ses disponibilités. Le groupe n’a ainsi aucun mal à financer ses passifs à court-terme, révélant un risque très faible de défaillance. Outre ceci, le groupe semble remarquablement attractif d’un point de vue des actionnaires. M6 a ainsi reversé 71% de son résultat net sous forme de dividendes en 2016 et le bénéfice par action reste relativement stable et honorable sur les trois années étudiées (0,98€ en 2016). Ces ratios témoignent de l’importance que le groupe accorde à ses actionnaires, et les indicateurs boursiers démontrent une volonté de stabilité et de pérennité. Il a en effet été constaté que le ratio de prix de l’action était relativement stable et compris entre 90 et 110% de 2014 à 2016, ce qui atteste d’une très bonne gestion du cours de bourse. Par ailleurs, il apparait que le PER est situé à un très bon niveau de 16,26 en 2016, ce qui indique qu’un actionnaire doit conserver son action durant 16 années pour récupérer sa mise initiale. L’action s’avère ainsi attractive aux yeux des actionnaires, tout en n’étant pas surévaluée. Le groupe de l’audiovisuel est peu sensible face aux fluctuations du marché. Le bêta du groupe, d’environ 62%, indique une faible volatilité du titre par rapport au marché. Le cours de l’action dépend ainsi peu des évolutions du marché. Le risque, également apprécié par le coefficient bêta, est ainsi peu élevé, ayant un impact sur le coût moyen pondéré du capital. Compte tenu du faible risque que présente le groupe, la rentabilité exigée par les créanciers est de seulement 3,45% en 2016. Dans un secteur de l’audiovisuel en plein remodelage avec l’avènement du digital, le quatrième groupe français de l’audiovisuel apparaît comme rentable et pérenne. M6 a brillamment emprunté le virage de la digitalisation avec des acquisitions pertinentes, créatrices de valeur pour le groupe et pour ses actionnaires. M6 devra néanmoins se confronter à l’émergence des géants du streaming comme Netflix, qui rongent progressivement les audiences à la télévision. Un projet de plateforme par abonnement, nommé « SVOD », est ainsi en discussion depuis le mois de mars. Reste à voir si ce projet, fruit d’une alliance entre le groupe TF1, France télévisions et M6, peut tenir la dragée haute aux mastodontes comme Netflix ou Youtube.
Mots-clés libres : M6 Thèses et écrits académiques, Groupe M6, analyse financière, étude de cas, case study, 650 Gestion et organisation de l'entreprise
Couverture : FR
Type : Mémoire de Master, ressource électronique
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/240714113
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-83733
Type de ressource : Ressource documentaire
![Ressource locale](https://ecrin.app.unistra.fr/search/media/repositories/workflow.png)
Identifiant : ecrin-ori-83733
Type de ressource : Ressource documentaire