Case study Amazon
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Lardy Elise, Vallée-Hans, Aurélien, Yao, Gogoly Marie Josephe, Zipper, Laure
Directeur(s) : Servey Christine
Date de création : 30-06-2018
Résumé(s) : Amazon est l’une des sociétés apparues à l’aube d’Internet. A ses débuts, l’entreprise était une librairie numérique, avant de se diversifier pour devenir aujourd’hui le plus important détaillant en ligne. Le créateur d’Amazon, Jeff Bezos, qui est également le PDG de la société depuis ses débuts, ne cesse de développer Amazon à travers le monde afin de rester focalisé sur ce qu’il appelle le « Jour 1 » dans sa lettre aux actionnaires de 2017. En effet, pour Jeff Bezos, le « Jour 2 » correspondant à la stagnation, suivie par le manque de pertinence, d’un déclin puis de la mort, il cherche comment conserver le dynamisme et l’énergie du Premier Jour, ce qui s’avère plus compliqué dans une grande société, telle qu’Amazon, que dans une start-up. Dans cet optique, Amazon a développé le service AWS – location de l’excès de capacité des serveurs de la société – qui est devenu l’une de ses principales sources de revenus. Concernant le titre Amazon, on constate que son risque est plus élevé que le portefeuille de marché NASDAQ, avec un coefficient beta de 1,2075. Par ailleurs, sur la même période, Amazon réalise une surperformance par rapport aux entreprises dont le bêta est équivalent. Celle-ci s’explique par un Alpha de Jensen de 0,048329%, ce qui est supérieur à [(1-beta)Rf = 0,000728%]. Il s’agit d’un coefficient qui a pour but d’évaluer la performance d’un actif. Il compare la rentabilité effective de l’actif par rapport à la performance initialement estimée par le MEDAF (Modèle d’évaluation des actifs financiers). Quant aux prévisions de rentabilités du titre Amazon, elles sont négatives : E(X) = -0,1276996%. Ces prévisions sont confirmées au vu des estimations des WACC des années à venir (coût moyen pondéré du capital), ce qui représente le taux de rentabilité annuel moyen attendu par les actionnaires et les créanciers, en retour de leur investissement. Ainsi, l’analyse financière de la société Amazon révèle une faible performance : les marges sont très basses. De même, le ROE montre que la rentabilité pour les actionnaires est faible alors même qu’Amazon ne distribue pas de dividendes à ses actionnaires. Cependant, l’entreprise n’a pas de problème d’endettement et le risque de faillite est proche d’être inexistant pour Amazon, ce qui est rassurant pour les actionnaires. Ainsi, le PER élevé de Amazon – ratio qui donne une indication de la valeur de l'entreprise sur le marché - signifie que le marché spécule sur des bénéfices importants de la société dans les années à venir. La revue de littérature a permis d’explorer le sujet de l’évaluation de la valeur boursière d’une entreprise puisque, comme indiqué précédemment, le cours de l’action Amazon a explosé ces dernières années malgré la faible rentabilité de la société. Ainsi, nous avons cherché quels sont les outils/indicateurs financiers scrutés par les investisseurs et quel modèle utiliser pour évaluer au mieux la valeur d’Amazon. L’article de référence “Drivers of Shareholder Returns in Tech Industries” (Milano, Chatterkee and Fedigan, Journal of Applied Corporate Finance, 2016) se base sur le Residual Cash Earning (RCE) et le ROE comme indicateurs reflétant le mieux la situation actuelle, en termes de CA et rentabilité, en corrélation avec le TSR (Total Shareholder Return). Les articles annexes ont permis de mettre en lumière les limites des autres modèles de références tels que le Multiple du chiffre d’affaires, Discounted Cash-Flow, Schwartz/Moon, et ont cherché à les combiner ou les améliorer.
Discipline : Finance Comptabilité
Mots-clés libres : Amazon.com Thèses et écrits académiques, Amazon, analyse financière, case study, étude de cas, 650 Gestion et organisation de l'entreprise
Couverture : FR
Directeur(s) : Servey Christine
Date de création : 30-06-2018
Résumé(s) : Amazon est l’une des sociétés apparues à l’aube d’Internet. A ses débuts, l’entreprise était une librairie numérique, avant de se diversifier pour devenir aujourd’hui le plus important détaillant en ligne. Le créateur d’Amazon, Jeff Bezos, qui est également le PDG de la société depuis ses débuts, ne cesse de développer Amazon à travers le monde afin de rester focalisé sur ce qu’il appelle le « Jour 1 » dans sa lettre aux actionnaires de 2017. En effet, pour Jeff Bezos, le « Jour 2 » correspondant à la stagnation, suivie par le manque de pertinence, d’un déclin puis de la mort, il cherche comment conserver le dynamisme et l’énergie du Premier Jour, ce qui s’avère plus compliqué dans une grande société, telle qu’Amazon, que dans une start-up. Dans cet optique, Amazon a développé le service AWS – location de l’excès de capacité des serveurs de la société – qui est devenu l’une de ses principales sources de revenus. Concernant le titre Amazon, on constate que son risque est plus élevé que le portefeuille de marché NASDAQ, avec un coefficient beta de 1,2075. Par ailleurs, sur la même période, Amazon réalise une surperformance par rapport aux entreprises dont le bêta est équivalent. Celle-ci s’explique par un Alpha de Jensen de 0,048329%, ce qui est supérieur à [(1-beta)Rf = 0,000728%]. Il s’agit d’un coefficient qui a pour but d’évaluer la performance d’un actif. Il compare la rentabilité effective de l’actif par rapport à la performance initialement estimée par le MEDAF (Modèle d’évaluation des actifs financiers). Quant aux prévisions de rentabilités du titre Amazon, elles sont négatives : E(X) = -0,1276996%. Ces prévisions sont confirmées au vu des estimations des WACC des années à venir (coût moyen pondéré du capital), ce qui représente le taux de rentabilité annuel moyen attendu par les actionnaires et les créanciers, en retour de leur investissement. Ainsi, l’analyse financière de la société Amazon révèle une faible performance : les marges sont très basses. De même, le ROE montre que la rentabilité pour les actionnaires est faible alors même qu’Amazon ne distribue pas de dividendes à ses actionnaires. Cependant, l’entreprise n’a pas de problème d’endettement et le risque de faillite est proche d’être inexistant pour Amazon, ce qui est rassurant pour les actionnaires. Ainsi, le PER élevé de Amazon – ratio qui donne une indication de la valeur de l'entreprise sur le marché - signifie que le marché spécule sur des bénéfices importants de la société dans les années à venir. La revue de littérature a permis d’explorer le sujet de l’évaluation de la valeur boursière d’une entreprise puisque, comme indiqué précédemment, le cours de l’action Amazon a explosé ces dernières années malgré la faible rentabilité de la société. Ainsi, nous avons cherché quels sont les outils/indicateurs financiers scrutés par les investisseurs et quel modèle utiliser pour évaluer au mieux la valeur d’Amazon. L’article de référence “Drivers of Shareholder Returns in Tech Industries” (Milano, Chatterkee and Fedigan, Journal of Applied Corporate Finance, 2016) se base sur le Residual Cash Earning (RCE) et le ROE comme indicateurs reflétant le mieux la situation actuelle, en termes de CA et rentabilité, en corrélation avec le TSR (Total Shareholder Return). Les articles annexes ont permis de mettre en lumière les limites des autres modèles de références tels que le Multiple du chiffre d’affaires, Discounted Cash-Flow, Schwartz/Moon, et ont cherché à les combiner ou les améliorer.
Discipline : Finance Comptabilité
Mots-clés libres : Amazon.com Thèses et écrits académiques, Amazon, analyse financière, case study, étude de cas, 650 Gestion et organisation de l'entreprise
Couverture : FR
Type : Mémoire de Master, Memoire Unistra
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/240715438
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-83742
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-83742
Type de ressource : Ressource documentaire