Faut-il subventionner l'Opéra?
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : THEPOT Florence
Directeur : Weill, Laurent
Composante : IEP
Date de création : 30-06-2008
Description : Science politique, L’opéra est à la source de déficiences de marché : externalités positives produites à l’égard des individus et de la société, qui ont des caractéristiques de biens collectifs. L’Etat doit donc intervenir par le biais de subvention pour corriger ces défaillances du marché et permettre d’atteindre une allocation des ressources plus efficace. L’économie de la culture est née en 1966 avec la théorie de « fatalité des coûts » développée par Baumol et Bowen. Ce modèle offre une analyse complète de la structure des coûts des industries du spectacle vivant et justifie leur besoin structurel de financement externe par une absence de gain de productivité. L’exemple de l’Opéra de Paris montre que l’opéra peut être gouverné et géré de manière efficace, et peut connaître des gains de productivité dans une certaine mesure. Des arguments de politiques publiques fournissent d’autres raisons : les subventions sont un moyen de redistribution des ressources, dans le but de favoriser la démocratisation de l’accès à l’opéra. Néanmoins, les subventions ne semblent bénéficier qu’à une part de la population aisée et éduquée. Les subventions peuvent avoir des effets négatifs sur l’opéra. Le système d’incitations des dirigeants et des artistes peut être altéré, au détriment des préférences du public. Les subventions à l’opéra peuvent être justifiées par des arguments économiques, dont la portée est nuancée par les effets des subventions en termes d’efficacité économique et de redistribution.
Mots-clés libres : Opéra ; subventions ; économie de la culture ; spectacle vivant ; Opéra de Paris ; Baumol et Bowen, 338
Couverture : FR
Directeur : Weill, Laurent
Composante : IEP
Date de création : 30-06-2008
Description : Science politique, L’opéra est à la source de déficiences de marché : externalités positives produites à l’égard des individus et de la société, qui ont des caractéristiques de biens collectifs. L’Etat doit donc intervenir par le biais de subvention pour corriger ces défaillances du marché et permettre d’atteindre une allocation des ressources plus efficace. L’économie de la culture est née en 1966 avec la théorie de « fatalité des coûts » développée par Baumol et Bowen. Ce modèle offre une analyse complète de la structure des coûts des industries du spectacle vivant et justifie leur besoin structurel de financement externe par une absence de gain de productivité. L’exemple de l’Opéra de Paris montre que l’opéra peut être gouverné et géré de manière efficace, et peut connaître des gains de productivité dans une certaine mesure. Des arguments de politiques publiques fournissent d’autres raisons : les subventions sont un moyen de redistribution des ressources, dans le but de favoriser la démocratisation de l’accès à l’opéra. Néanmoins, les subventions ne semblent bénéficier qu’à une part de la population aisée et éduquée. Les subventions peuvent avoir des effets négatifs sur l’opéra. Le système d’incitations des dirigeants et des artistes peut être altéré, au détriment des préférences du public. Les subventions à l’opéra peuvent être justifiées par des arguments économiques, dont la portée est nuancée par les effets des subventions en termes d’efficacité économique et de redistribution.
Mots-clés libres : Opéra ; subventions ; économie de la culture ; spectacle vivant ; Opéra de Paris ; Baumol et Bowen, 338
Couverture : FR
Type : Mémoire du Diplôme de Sciences politiques, ressource électronique
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/242603858
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-92033
Type de ressource : Ressource documentaire
![Ressource locale](https://ecrin.app.unistra.fr/search/media/repositories/workflow.png)
Identifiant : ecrin-ori-92033
Type de ressource : Ressource documentaire