La violence des mineurs à Rio de Janeiro : culture de la peur et répression
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : KUIJLAARS Antoinette
Directeur : Dubois, Vincent
Composante : IEP
Date de création : 30-06-2007
Description : Science politique, Rio de Janeiro est considérée comme étant une des villes les plus dangereuses et violentes du Brésil, avec São Paulo. Dans ce contexte, les médias relatent de façon régulière des faits violents commis par des mineurs, le plus souvent impliqués dans le trafic de drogues. Si l’adoption de l’ECA (Statut de l’Enfant et de l’Adolescent, adopté en 1990 en application de la Constitution fédérale de 1988, marquant le retour à un régime démocratique) a constitué un progrès incontestable, il n’en reste pas moins que l’aspect répressif du traitement des mineurs est actuellement très présent. Les modalités pratiques de la démocratisation peuvent expliquer ce paradoxe. En effet, malgré la mise en place d’une législation protectrice des droits fondamentaux en général, et des droits des enfants et des adolescents en particulier, les agents en charge du traitement de la délinquance juvénile, et partant leurs pratiques, n’ont que peu changé depuis le régime militaire. Par ailleurs, la manière dont s’est opérée la démocratisation a favorisé la diffusion d’une “culture de la peur”, par le biais d’une surmédiatisation de la violence. Afin de tenter d’élaborer des explications pertinentes, nous allons tout d’abord, en première partie, aborder le problème de la violence à Rio, en soulignant la diversité de ses acteurs ainsi que la force de l’idéologie moralisante contre la figure du « bandido » (« bandit »). Ensuite, en deuxième partie, nous allons nous attacher à démontrer le processus de construction et de maintien d’une « culture de la peur », et ce en effectuant une étude de cas à propos du traitement médiatique, ainsi que des conséquences dans la société brésilienne d’un fait divers (le cas « João Hélio ») qui a eu lieu en février 2007. Enfin, en troisième partie, nous tenterons d’expliquer les enjeux de l’application de l’ECA d’une part en dégageant les rapports de force quant à son interprétation, d’autre part en s’interrogeant sur le rôle des structures de la société brésilienne dans la définition de ces rapports de force.
Mots-clés libres : Brésil ; Rio de Janeiro ; violence ; délinquance juvénile ; traitement médiatique ; fait divers ; João Hélio ; culture de la peur ; répression ; champ juridique ; législation sur les mineurs, 320.9
Couverture : FR
Directeur : Dubois, Vincent
Composante : IEP
Date de création : 30-06-2007
Description : Science politique, Rio de Janeiro est considérée comme étant une des villes les plus dangereuses et violentes du Brésil, avec São Paulo. Dans ce contexte, les médias relatent de façon régulière des faits violents commis par des mineurs, le plus souvent impliqués dans le trafic de drogues. Si l’adoption de l’ECA (Statut de l’Enfant et de l’Adolescent, adopté en 1990 en application de la Constitution fédérale de 1988, marquant le retour à un régime démocratique) a constitué un progrès incontestable, il n’en reste pas moins que l’aspect répressif du traitement des mineurs est actuellement très présent. Les modalités pratiques de la démocratisation peuvent expliquer ce paradoxe. En effet, malgré la mise en place d’une législation protectrice des droits fondamentaux en général, et des droits des enfants et des adolescents en particulier, les agents en charge du traitement de la délinquance juvénile, et partant leurs pratiques, n’ont que peu changé depuis le régime militaire. Par ailleurs, la manière dont s’est opérée la démocratisation a favorisé la diffusion d’une “culture de la peur”, par le biais d’une surmédiatisation de la violence. Afin de tenter d’élaborer des explications pertinentes, nous allons tout d’abord, en première partie, aborder le problème de la violence à Rio, en soulignant la diversité de ses acteurs ainsi que la force de l’idéologie moralisante contre la figure du « bandido » (« bandit »). Ensuite, en deuxième partie, nous allons nous attacher à démontrer le processus de construction et de maintien d’une « culture de la peur », et ce en effectuant une étude de cas à propos du traitement médiatique, ainsi que des conséquences dans la société brésilienne d’un fait divers (le cas « João Hélio ») qui a eu lieu en février 2007. Enfin, en troisième partie, nous tenterons d’expliquer les enjeux de l’application de l’ECA d’une part en dégageant les rapports de force quant à son interprétation, d’autre part en s’interrogeant sur le rôle des structures de la société brésilienne dans la définition de ces rapports de force.
Mots-clés libres : Brésil ; Rio de Janeiro ; violence ; délinquance juvénile ; traitement médiatique ; fait divers ; João Hélio ; culture de la peur ; répression ; champ juridique ; législation sur les mineurs, 320.9
Couverture : FR
Type : Mémoire du Diplôme de Sciences politiques, ressource électronique
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/242604714
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-92123
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-92123
Type de ressource : Ressource documentaire