Étude de l’association de fulvestrant et palbociclib chez des patients atteints d’un cancer du sein métastatique, récepteurs hormonaux positifs, HER-2 négatif, lourdement pré-traités
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Herrscher Hugo
Directeur : Petit Thierry
Date de création : 25-02-2020
Description : Médecine. Oncologie médicale, Introduction : l’association des inhibiteurs de CDK 4/6 à l’hormonothérapie est le traitement privilégié en 1ère ou 2e ligne des patients atteintes d’un cancer du sein métastatique hormonosensible (HR+) HER-2 négatif. Avant son autorisation de mise sur le marché, le palbociclib était disponible dans le cadre d’une autorisation temporaire d’utilisation (ATU). Dans cette étude rétrospective, nous présentons les résultats de l’association du palbociclib et du fulvestrant dans le cadre de l’ATU chez 77 patients atteints d’un cancer du sein métastatique HR+, HER-2 négatif. Matériel et méthodes : Les patients qui recevaient l’association palbociclib et fulvestrant dans le cadre de l’ATU étaient inclus. Les données de survies et de toxicité étaient analysées. La majorité des patients (62,3%) était préalablement traitée par everolimus. Les patients étaient préalablement traités par un nombre médian de 4 lignes Résultats : Sur un suivi médian de 14 mois, la survie sans progression médiane (SSPm) était de 7,6 mois. La SSPm diminuait de manière significative (p -0,0001) lorsque le nombre de lignes de traitement antérieures augmentait. La SSPm des patients ayant reçu l’everolimus était de 5,5 mois tandis que la SSPm des patients non pré-traités par everolimus était de 9,3 mois. La survie globale médiane n’était pas atteinte. Le taux de bénéfice clinique était de 64% avec 4% de réponses complètes, 26% de réponses partielles et 34% de stabilité. La toxicité de grade 3-4 la plus fréquente était la neutropénie et concernait 63% des patients. Discussion : L’étude PALOMA-3 a permis de déterminer l’efficacité du palbociclib en association avec le fulvestrant après une première ligne d’hormonothérapie. Dans cette étude, la majorité des patientes était traitée avec un maximum de 2 lignes antérieures et n’avait pas reçu préalablement l’everolimus. La SSPm était de 9,5 mois et la survie globale de 34,9 mois dans le bras palbociclib. La différence en SSPm entre notre étude et PALOMA-3 s’explique par le nombre de lignes antérieures plus important dans notre population. La durée de suivi trop courte ne permet pas d’obtenir des données matures de survie globale. D’autres études rétrospectives des cohortes d’ATU du palbociclib ont été publiées. En comparaison à ces études, la SSPm est la plus élevée dans notre étude. Cette différence s’explique par un nombre plus faible de patients pré-traités par everolimus dans notre cohorte et une plus grande proportion de patients avec des métastases osseuses exclusives. Enfin, le nombre de patients inclus dans chacune de ces études rétrospectives ne confère pas une puissance statistique suffisante qui permettrait de conclure à une différence effective. Le profil de toxicité de l’association palbociclib et fulvestrant dans notre étude est similaire aux données déjà disponibles dans la littérature. Conclusion : l’association de palbociclib et de fulvestrant est efficace chez les patients atteints d’un cancer du sein métastatique lourdement pré-traités et présente un profil de toxicité acceptable.
Mots-clés libres : Sein -- Cancer, 617.6, Hormonothérapie, Inhibita, Association thérapeutique
Couverture : FR
Directeur : Petit Thierry
Date de création : 25-02-2020
Description : Médecine. Oncologie médicale, Introduction : l’association des inhibiteurs de CDK 4/6 à l’hormonothérapie est le traitement privilégié en 1ère ou 2e ligne des patients atteintes d’un cancer du sein métastatique hormonosensible (HR+) HER-2 négatif. Avant son autorisation de mise sur le marché, le palbociclib était disponible dans le cadre d’une autorisation temporaire d’utilisation (ATU). Dans cette étude rétrospective, nous présentons les résultats de l’association du palbociclib et du fulvestrant dans le cadre de l’ATU chez 77 patients atteints d’un cancer du sein métastatique HR+, HER-2 négatif. Matériel et méthodes : Les patients qui recevaient l’association palbociclib et fulvestrant dans le cadre de l’ATU étaient inclus. Les données de survies et de toxicité étaient analysées. La majorité des patients (62,3%) était préalablement traitée par everolimus. Les patients étaient préalablement traités par un nombre médian de 4 lignes Résultats : Sur un suivi médian de 14 mois, la survie sans progression médiane (SSPm) était de 7,6 mois. La SSPm diminuait de manière significative (p -0,0001) lorsque le nombre de lignes de traitement antérieures augmentait. La SSPm des patients ayant reçu l’everolimus était de 5,5 mois tandis que la SSPm des patients non pré-traités par everolimus était de 9,3 mois. La survie globale médiane n’était pas atteinte. Le taux de bénéfice clinique était de 64% avec 4% de réponses complètes, 26% de réponses partielles et 34% de stabilité. La toxicité de grade 3-4 la plus fréquente était la neutropénie et concernait 63% des patients. Discussion : L’étude PALOMA-3 a permis de déterminer l’efficacité du palbociclib en association avec le fulvestrant après une première ligne d’hormonothérapie. Dans cette étude, la majorité des patientes était traitée avec un maximum de 2 lignes antérieures et n’avait pas reçu préalablement l’everolimus. La SSPm était de 9,5 mois et la survie globale de 34,9 mois dans le bras palbociclib. La différence en SSPm entre notre étude et PALOMA-3 s’explique par le nombre de lignes antérieures plus important dans notre population. La durée de suivi trop courte ne permet pas d’obtenir des données matures de survie globale. D’autres études rétrospectives des cohortes d’ATU du palbociclib ont été publiées. En comparaison à ces études, la SSPm est la plus élevée dans notre étude. Cette différence s’explique par un nombre plus faible de patients pré-traités par everolimus dans notre cohorte et une plus grande proportion de patients avec des métastases osseuses exclusives. Enfin, le nombre de patients inclus dans chacune de ces études rétrospectives ne confère pas une puissance statistique suffisante qui permettrait de conclure à une différence effective. Le profil de toxicité de l’association palbociclib et fulvestrant dans notre étude est similaire aux données déjà disponibles dans la littérature. Conclusion : l’association de palbociclib et de fulvestrant est efficace chez les patients atteints d’un cancer du sein métastatique lourdement pré-traités et présente un profil de toxicité acceptable.
Mots-clés libres : Sein -- Cancer, 617.6, Hormonothérapie, Inhibita, Association thérapeutique
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, ressource électronique, Médecine
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/242737137
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-93137
Type de ressource : Ressource documentaire
![Ressource locale](https://ecrin.app.unistra.fr/search/media/repositories/workflow.png)
Identifiant : ecrin-ori-93137
Type de ressource : Ressource documentaire