Effet de la voie d’accouchement de l’enfant mort-né sur le déplissement alvéolaire : méthodes d’étude et implication médicolégale
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Oertel Laetitia
Directeur : Antal Maria
Date de création : 04-05-2020
Description : Médecine. Anatomie et cytologie pathologiques, Introduction : l’étude du déplissement alvéolaire permet de poser le diagnostic de vie extra-utérine en anatomie pathologique médico-légale. La fiabilité de cette appréciation est toutefois discutable. L’objectif de notre étude est de faire le point sur la fiabilité des techniques actuelles d’étude du déplissement alvéolaire et de mettre au point une méthode d’étude alternative, plus précise. Matériel et Méthodes : nous avons réalisé une étude comparative rétrospective monocentrique impliquant l’analyse morphologique, qualitative et quantitative, en microscopie optique, du poumon fœtal de 32 à 42 SA. Les mesures de surface alvéolaire ont été comparées entre un groupe d’enfants ayant respiré (Contrôle positif, n=33) et deux groupes d’enfants mort-nés accouchés soit par césarienne (Contrôle négatif, n=29), soit par voie basse (Cas, n=220). Résultats : notre méthode a permis de mettre en évidence une différence statistiquement significative de surface alvéolaire 36% (p=0.009) entre le groupe Contrôle positif et Contrôle négatif. L’application de la méthode de mesure au groupe Cas a permis retrouver une différence statistiquement significative avec le groupe Contrôle positif (-29 %, p=0,005) et une différence non significative avec le groupe Contrôle négatif (+5 %, p=0,5). Les analyses complémentaires des mesures des surfaces alvéolaires ont montré un effet statistiquement non significatif de l’âge gestationnel et de la position de la mesure (proche du hile ou en périphérie). Conclusion : notre étude a permis de montrer que les surfaces alvéolaires des enfants mort-nés sont significativement inférieures à celles des enfants nés vivants et décédés, quel que soit le mode d’accouchement. Nous avons également démontré que le passage de l’enfant mort-né par la filière génitale induit une augmentation minime de la surface alvéolaire, comme l’ont laissé supposer plusieurs études. Le faible nombre de sujets dans les groupes contrôles ne nous permet pas d’établir un modèle prédictif de valeur de surface alvéolaire. La poursuite de cette étude, avec inclusion d’un plus grand nombre de sujets, est souhaitable pour établir des normes utilisables en pratique médico-légale.
Mots-clés libres : Nourrissons -- mortalité, Néonaticide, 617.6, Foetus
Couverture : FR
Directeur : Antal Maria
Date de création : 04-05-2020
Description : Médecine. Anatomie et cytologie pathologiques, Introduction : l’étude du déplissement alvéolaire permet de poser le diagnostic de vie extra-utérine en anatomie pathologique médico-légale. La fiabilité de cette appréciation est toutefois discutable. L’objectif de notre étude est de faire le point sur la fiabilité des techniques actuelles d’étude du déplissement alvéolaire et de mettre au point une méthode d’étude alternative, plus précise. Matériel et Méthodes : nous avons réalisé une étude comparative rétrospective monocentrique impliquant l’analyse morphologique, qualitative et quantitative, en microscopie optique, du poumon fœtal de 32 à 42 SA. Les mesures de surface alvéolaire ont été comparées entre un groupe d’enfants ayant respiré (Contrôle positif, n=33) et deux groupes d’enfants mort-nés accouchés soit par césarienne (Contrôle négatif, n=29), soit par voie basse (Cas, n=220). Résultats : notre méthode a permis de mettre en évidence une différence statistiquement significative de surface alvéolaire 36% (p=0.009) entre le groupe Contrôle positif et Contrôle négatif. L’application de la méthode de mesure au groupe Cas a permis retrouver une différence statistiquement significative avec le groupe Contrôle positif (-29 %, p=0,005) et une différence non significative avec le groupe Contrôle négatif (+5 %, p=0,5). Les analyses complémentaires des mesures des surfaces alvéolaires ont montré un effet statistiquement non significatif de l’âge gestationnel et de la position de la mesure (proche du hile ou en périphérie). Conclusion : notre étude a permis de montrer que les surfaces alvéolaires des enfants mort-nés sont significativement inférieures à celles des enfants nés vivants et décédés, quel que soit le mode d’accouchement. Nous avons également démontré que le passage de l’enfant mort-né par la filière génitale induit une augmentation minime de la surface alvéolaire, comme l’ont laissé supposer plusieurs études. Le faible nombre de sujets dans les groupes contrôles ne nous permet pas d’établir un modèle prédictif de valeur de surface alvéolaire. La poursuite de cette étude, avec inclusion d’un plus grand nombre de sujets, est souhaitable pour établir des normes utilisables en pratique médico-légale.
Mots-clés libres : Nourrissons -- mortalité, Néonaticide, 617.6, Foetus
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, ressource électronique, Médecine
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/245025618
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-98577
Type de ressource : Ressource documentaire
![Ressource locale](https://ecrin.app.unistra.fr/search/media/repositories/workflow.png)
Identifiant : ecrin-ori-98577
Type de ressource : Ressource documentaire