Rôle des micro-ARN dans l'homéostasie parodontale et applications cliniques : une revue de la littérature/thèse présentée pour le diplôme d'État de docteur en chirurgie dentaire le 21.01.2021
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Jafari Amine
Composante : DENTAIRE
Date de création : 30-06-2021
Description : Chirurgie dentaire, Les maladies parodontales résultent d’un déséquilibre entre la réponse immunitaire et inflammatoire vis-à-vis des bactéries de la plaque. Actuellement, le diagnostic et le pronostic de la maladie parodontale sont basés essentiellement sur les signes cliniques, radiographiques et bactériologiques. Cependant ces éléments de diagnostic et de pronostic n’apparaissent pas suffisants pour évaluer précisément l’évolution de la maladie et en particulier la réponse aux traitements. Les tests biologiques évaluent les variations des biomarqueurs de la réponse de l’hôte. Différents tests sont utilisés depuis plus de dix ans afin de compléter le diagnostic, ils s’appuient sur le dosage de métallo-protéases, de cytokines comme l’IL-1, ou le ratio RANKL/OPG, avec des résultats plus ou moins satisfaisants. Ces biomarqueurs montrent néanmoins leurs limites pour déterminer le déclenchement, l’activité, la prévision de l’évolution et de la progression de la maladie parodontale. Récemment, des nouveaux marqueurs de la réponse de l’hôte ont été mis en évidence : les micro-ARN. Ce sont des molécules d’ARN non codant constituées d’une vingtaine de nucléotides et intervenant dans la régulation de l’expression génique post-transcriptionnelle. Ils prennent part à la régulation de diverses fonctions physiologiques. Ils interviennent notamment dans la régulation de la réponse immunitaire et inflammatoire ainsi que dans la régulation de la cicatrisation. Au niveau parodontal, les micro-ARN concourent à l’homéostasie tissulaire et se retrouvent dérégulés dans les parodontes pathologiques. Dans ce travail, nous expliquerons le rôle des micro-ARN dans l’homéostasie des tissus parodontaux. Puis, nous nous proposerons de déterminer dans quelle mesure les micro-ARN pourraient se présenter comme de potentiels marqueurs diagnostiques venant répondre aux limites des biomarqueurs actuels. Enfin, nous discuterons des stratégies et perspectives thérapeutiques qui s’offrent autour de ces molécules
Mots-clés libres : Parodontologie, 617.6, Thèses et écrits académiques, 617.6 Dentisterie. Stomatologie. Orthodontie
Couverture : FR
Composante : DENTAIRE
Date de création : 30-06-2021
Description : Chirurgie dentaire, Les maladies parodontales résultent d’un déséquilibre entre la réponse immunitaire et inflammatoire vis-à-vis des bactéries de la plaque. Actuellement, le diagnostic et le pronostic de la maladie parodontale sont basés essentiellement sur les signes cliniques, radiographiques et bactériologiques. Cependant ces éléments de diagnostic et de pronostic n’apparaissent pas suffisants pour évaluer précisément l’évolution de la maladie et en particulier la réponse aux traitements. Les tests biologiques évaluent les variations des biomarqueurs de la réponse de l’hôte. Différents tests sont utilisés depuis plus de dix ans afin de compléter le diagnostic, ils s’appuient sur le dosage de métallo-protéases, de cytokines comme l’IL-1, ou le ratio RANKL/OPG, avec des résultats plus ou moins satisfaisants. Ces biomarqueurs montrent néanmoins leurs limites pour déterminer le déclenchement, l’activité, la prévision de l’évolution et de la progression de la maladie parodontale. Récemment, des nouveaux marqueurs de la réponse de l’hôte ont été mis en évidence : les micro-ARN. Ce sont des molécules d’ARN non codant constituées d’une vingtaine de nucléotides et intervenant dans la régulation de l’expression génique post-transcriptionnelle. Ils prennent part à la régulation de diverses fonctions physiologiques. Ils interviennent notamment dans la régulation de la réponse immunitaire et inflammatoire ainsi que dans la régulation de la cicatrisation. Au niveau parodontal, les micro-ARN concourent à l’homéostasie tissulaire et se retrouvent dérégulés dans les parodontes pathologiques. Dans ce travail, nous expliquerons le rôle des micro-ARN dans l’homéostasie des tissus parodontaux. Puis, nous nous proposerons de déterminer dans quelle mesure les micro-ARN pourraient se présenter comme de potentiels marqueurs diagnostiques venant répondre aux limites des biomarqueurs actuels. Enfin, nous discuterons des stratégies et perspectives thérapeutiques qui s’offrent autour de ces molécules
Mots-clés libres : Parodontologie, 617.6, Thèses et écrits académiques, 617.6 Dentisterie. Stomatologie. Orthodontie
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, ressource électronique
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/259076554
Entrepôt d'origine :
Identifiant : uds-ori-322919
Type de ressource : Ressource documentaire

Identifiant : uds-ori-322919
Type de ressource : Ressource documentaire