Analyse des pratiques de déclenchement du travail en Alsace et dans le pôle de gynécologie obstétrique des Hôpitaux universitaires de Strasbourg
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Thiel Hélène
Directeur : Sananes Nicolas
Date de création : 30-06-2019
Description : Médecine. Gynécologie-obstétrique, Objectif : l'objectif de cette étude est de comparer les taux de déclenchement, les indications de déclenchement et les groupes de patientes déclenchées entre les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, l’Alsace et la France afin d’établir un état des lieux des pratiques, en utilisant le système de classification de Nippita et al.. Matériel et Méthodes : Il s’agit d’une part de l’étude MEDIP : étude prospective, observationnelle et multicentrique, du 17 novembre au 20 décembre 2015. D’autre part, une étude rétrospective a été réalisée au sein des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2018. Résultats : dans l’étude MEDIP, 3042 femmes déclenchées ont été inclues, dont 431 dans le réseau « Naître en Alsace ». Dans la sous-analyse au sein des HUS, 3031 patientes déclenchées ont été inclues. En Alsace, le taux de déclenchement allait de 8,3 à 33,0% avec une moyenne de 21,9%. La maternité de Hautepierre avec un taux de déclenchement à 33,0%, avait le taux le plus élevé de déclenchement parmi toutes les maternités participantes. Les indications pour lesquelles il y avait plus de déclenchement aux HUS que dans les autres CHU étaient le diabète, la cholestase gravidique, l’oligoamnios et la diminution des mouvements actifs foetaux. Les groupes de patientes qui avaient le plus de déclenchement du travail aux HUS étaient les patientes nullipares à terme, et les patientes multipares à 39 ou 40 SA. Conclusion : il existe une grande variabilité des pratiques de déclenchement du travail entre les régions, mais aussi entre les centres d’une même région, comme c’est le cas notamment en Alsace. Le taux de déclenchements aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg est plus important que la moyenne nationale. Une attention particulière devrait être portée aux déclenchements pour diabète, cholestase gravidique, oligoamnios et diminution des mouvements actifs foetaux. Par ailleurs, il faut prendre en compte que les déclenchements chez les patientes nullipares après 41 semaines d’aménorrhée sont ceux le plus à risque d’échec
Mots-clés libres : Accouchement provoqué, 617.6, Médecine -- Pratique
Couverture : FR
Directeur : Sananes Nicolas
Date de création : 30-06-2019
Description : Médecine. Gynécologie-obstétrique, Objectif : l'objectif de cette étude est de comparer les taux de déclenchement, les indications de déclenchement et les groupes de patientes déclenchées entre les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, l’Alsace et la France afin d’établir un état des lieux des pratiques, en utilisant le système de classification de Nippita et al.. Matériel et Méthodes : Il s’agit d’une part de l’étude MEDIP : étude prospective, observationnelle et multicentrique, du 17 novembre au 20 décembre 2015. D’autre part, une étude rétrospective a été réalisée au sein des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2018. Résultats : dans l’étude MEDIP, 3042 femmes déclenchées ont été inclues, dont 431 dans le réseau « Naître en Alsace ». Dans la sous-analyse au sein des HUS, 3031 patientes déclenchées ont été inclues. En Alsace, le taux de déclenchement allait de 8,3 à 33,0% avec une moyenne de 21,9%. La maternité de Hautepierre avec un taux de déclenchement à 33,0%, avait le taux le plus élevé de déclenchement parmi toutes les maternités participantes. Les indications pour lesquelles il y avait plus de déclenchement aux HUS que dans les autres CHU étaient le diabète, la cholestase gravidique, l’oligoamnios et la diminution des mouvements actifs foetaux. Les groupes de patientes qui avaient le plus de déclenchement du travail aux HUS étaient les patientes nullipares à terme, et les patientes multipares à 39 ou 40 SA. Conclusion : il existe une grande variabilité des pratiques de déclenchement du travail entre les régions, mais aussi entre les centres d’une même région, comme c’est le cas notamment en Alsace. Le taux de déclenchements aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg est plus important que la moyenne nationale. Une attention particulière devrait être portée aux déclenchements pour diabète, cholestase gravidique, oligoamnios et diminution des mouvements actifs foetaux. Par ailleurs, il faut prendre en compte que les déclenchements chez les patientes nullipares après 41 semaines d’aménorrhée sont ceux le plus à risque d’échec
Mots-clés libres : Accouchement provoqué, 617.6, Médecine -- Pratique
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, ressource électronique, Médecine
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/242183603
Entrepôt d'origine :
Identifiant : uds-ori-89884
Type de ressource : Ressource documentaire

Identifiant : uds-ori-89884
Type de ressource : Ressource documentaire