Analyse des hémorragies sous traitement anticoagulant en service de psychiatrie
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Lang Marion
Directeur : Sadoun Abdelghani
Date de création : 28-04-2020
Description : Médecine générale, Introduction : en France, en 2018, 4.7 millions de patients sont consommateurs d’anticoagulants, responsables de 31% des cas d’accidents iatrogènes graves. Les patients souffrants de pathologies mentales présentent une fragilité et une vulnérabilité somatique conjuguée avec la difficulté de suivi et de traitement de leurs nombreuses comorbidités. L’objectif était de déterminer la prévalence des hémorragies graves iatrogènes des patients anticoagulés en psychiatrie. Il s’agissait également d’établir leurs profils et de rechercher s’il existait des facteurs de risque liés à ces hémorragies. Méthode : étude rétrospective, quantitative, descriptive, observationnelle et analytique, faite auprès de patients souffrant de pathologies mentales, hospitalisés à l’hôpital de psychiatrie de Brumath et sous traitement anticoagulant (AVK, AOD, Héparines) du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2018. Nous avons inclus 492 patients et à partir du dossier informatisé, recueilli les hémorragies graves ainsi que des données quantitatives et qualitatives. Nous les avons ensuite analysées via l’application GMRC Shiny Stat du CHU de Strasbourg. Le risque de première espèce alpha a été fixé à 5% pour toutes les analyses. Résultats : nous colligeons 38 hémorragies graves sur 3 ans : donc une prévalence de 7.7% IC [5.3% ; 10.1%]. Parmi d’autres facteurs, la psychose chronique, la démence, le taux de LDL-c bas étaient statistiquement liés à la survenue d’hémorragies graves. p-0.05. Conclusion : les hémorragies graves iatrogènes de patients hospitalisés en psychiatrie à l’EPSAN de Brumath ont une prévalence élevée, dû au fait d’une fragilité importante de ces patients ainsi qu’une difficulté à avoir un suivi somatique optimal., Introduction : In 2018, in France a total of 4.7 M of patients are anti-coagulant consumers, these treatments are responsible for 31% of sever iatrogenic incidents. People suffering from mental diseases tend to be more fragile and show somatic vulnerabilities. In addition, those patients are confronted to a lack of follow up and treatment difficulties as well as comorbidity. This work’s objective was to establish the prevalence of iatrogenic sever hemorrhages around patients under anti-coagulant medicine in a psychiatric environment. Another aim was to establish their profile and link it to potential hemorrhages risks. Method: Between the 1st of January 2016 and the 31st of December 2018, retrospective, quantitative, descriptive, observational and analytical studies were made on patients suffering from mental disease as well as being under anti-coagulant treatment (AVK, AOD, Heparin). Those patients were hospitalized at the psychiatric hospital of Brumath. Quantitative, and qualitative data about sever hemorrhages for a total of 492 patients were collected and analyzed. Those data were treated using the GMRC Shiny stat software from Strasburg CHU. For the statistical analysis, the alpha value was set at 5%. Results: Over three years, 38 sever hemorrhages were collected meaning a 7.7% prevalence (CI : 5.3% - 10.1%). Among other factors, chronical psychosis, dementia and low LDL-c were significantly linked to sever hemorrhages occurrence rates (p-value -0.05). Conclusion: Sever iatrogenic hemorrhages can be related to weaknesses as well as the unavailability of optimal somatic follow-up towards the patients treated in the psychiatric unit of EPSAN in Brumath
Mots-clés libres : Anticoagulants, 617.6, Hôpitaux -- Services de psychiatrie
Couverture : FR
Directeur : Sadoun Abdelghani
Date de création : 28-04-2020
Description : Médecine générale, Introduction : en France, en 2018, 4.7 millions de patients sont consommateurs d’anticoagulants, responsables de 31% des cas d’accidents iatrogènes graves. Les patients souffrants de pathologies mentales présentent une fragilité et une vulnérabilité somatique conjuguée avec la difficulté de suivi et de traitement de leurs nombreuses comorbidités. L’objectif était de déterminer la prévalence des hémorragies graves iatrogènes des patients anticoagulés en psychiatrie. Il s’agissait également d’établir leurs profils et de rechercher s’il existait des facteurs de risque liés à ces hémorragies. Méthode : étude rétrospective, quantitative, descriptive, observationnelle et analytique, faite auprès de patients souffrant de pathologies mentales, hospitalisés à l’hôpital de psychiatrie de Brumath et sous traitement anticoagulant (AVK, AOD, Héparines) du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2018. Nous avons inclus 492 patients et à partir du dossier informatisé, recueilli les hémorragies graves ainsi que des données quantitatives et qualitatives. Nous les avons ensuite analysées via l’application GMRC Shiny Stat du CHU de Strasbourg. Le risque de première espèce alpha a été fixé à 5% pour toutes les analyses. Résultats : nous colligeons 38 hémorragies graves sur 3 ans : donc une prévalence de 7.7% IC [5.3% ; 10.1%]. Parmi d’autres facteurs, la psychose chronique, la démence, le taux de LDL-c bas étaient statistiquement liés à la survenue d’hémorragies graves. p-0.05. Conclusion : les hémorragies graves iatrogènes de patients hospitalisés en psychiatrie à l’EPSAN de Brumath ont une prévalence élevée, dû au fait d’une fragilité importante de ces patients ainsi qu’une difficulté à avoir un suivi somatique optimal., Introduction : In 2018, in France a total of 4.7 M of patients are anti-coagulant consumers, these treatments are responsible for 31% of sever iatrogenic incidents. People suffering from mental diseases tend to be more fragile and show somatic vulnerabilities. In addition, those patients are confronted to a lack of follow up and treatment difficulties as well as comorbidity. This work’s objective was to establish the prevalence of iatrogenic sever hemorrhages around patients under anti-coagulant medicine in a psychiatric environment. Another aim was to establish their profile and link it to potential hemorrhages risks. Method: Between the 1st of January 2016 and the 31st of December 2018, retrospective, quantitative, descriptive, observational and analytical studies were made on patients suffering from mental disease as well as being under anti-coagulant treatment (AVK, AOD, Heparin). Those patients were hospitalized at the psychiatric hospital of Brumath. Quantitative, and qualitative data about sever hemorrhages for a total of 492 patients were collected and analyzed. Those data were treated using the GMRC Shiny stat software from Strasburg CHU. For the statistical analysis, the alpha value was set at 5%. Results: Over three years, 38 sever hemorrhages were collected meaning a 7.7% prevalence (CI : 5.3% - 10.1%). Among other factors, chronical psychosis, dementia and low LDL-c were significantly linked to sever hemorrhages occurrence rates (p-value -0.05). Conclusion: Sever iatrogenic hemorrhages can be related to weaknesses as well as the unavailability of optimal somatic follow-up towards the patients treated in the psychiatric unit of EPSAN in Brumath
Mots-clés libres : Anticoagulants, 617.6, Hôpitaux -- Services de psychiatrie
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, ressource électronique, Médecine
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/245030344
Entrepôt d'origine :
Identifiant : uds-ori-98595
Type de ressource : Ressource documentaire

Identifiant : uds-ori-98595
Type de ressource : Ressource documentaire