Essais sur les banques coopératives : aspects concurrentiels et comportement des parties prenantes
Langue Anglais
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Auteur : Egarius, Damien
Date de soutenance : 09-12-2014

Directeur(s) de thèse : Weill, Laurent - Roger, Patrick

Rapporteur(s) : Alexandre, Hervé - Madiès, Philippe

Établissement de soutenance : Strasbourg
Laboratoire : Laboratoire de recherche en gestion et économie (Strasbourg ; 1997-....)
École doctorale : École doctorale Augustin Cournot (Strasbourg ; 1995-....)
 
Discipline : Sciences de gestion
Classification : Economie

Mots-clés libres : Economie bancaire, Finance comportementale, Banques coopératives, Concurrence, Sociétariat, Biais de familiarité
Mots-clés :
  • Banques coopératives
  • Gouvernement d'entreprise
  • Concurrence
  • Part sociale
  • Frais financiers
Résumé : Cette thèse met en exergue les spécificités de la gouvernance des banques coopératives et du comportement financier de leurs parties prenantes (clients/employés). Le premier chapitre montre que les banques coopératives européennes (Allemagne, Autriche, Danemark, France, Italie) ont un pouvoir de marché plus faible que les banques commerciales. Les différences s’expliquent par des prix plus faibles pour les banques coopératives. Ces résultats suggèrent que les banques coopératives contribuent à améliorer la concurrence et le bien-Être des clients.Le second chapitre montre que les clients des banques coopératives (Allemagne, France et Italie) supportent des « switching costs » moins élevés que les clients des banques non-Coopératives. Ces résultats corroborent la spécificité de la gouvernance des banques coopératives. Cette étude montre que les « switching costs » ont un effet négatif sur la concurrence bancaire. Le troisième chapitre trouve que les motifs financiers expliquent l’achat des parts sociales. Ces résultats contredisent les « explications officielles » avancées par les instances représentatives des banques coopératives qui indiquent que les parts sociales sont achetées par les clients dans un but non-financier.Le quatrième chapitre montre que les employés des banques coopératives sont sujets au biais de familiarité et investissent dans les actifs financiers de leur banque (actions, parts sociales, obligations). Nos résultats suggèrent que la connaissance financière ne réduit pas ce biais comportemental.
 
Type de contenu : Text
Format : PDF
 
Entrepôt d'origine : STAR : dépôt national des thèses électroniques françaises
Identifiant : 2014STRAB016
Type de ressource : Thèse