Derrida, lecteur de Freud et de Lacan : héritages de la psychanalyse
Langue Français
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Auteur : Kauffmann, Catherine
Date de soutenance : 19-09-2020

Directeur(s) de thèse : Rogozinski, Jacob

Établissement de soutenance : Strasbourg
Laboratoire : Centre de recherches en philosophie allemande et contemporaine (Strasbourg)
École doctorale : École doctorale Humanités (Strasbourg ; 2009-....)
 
Discipline : Philosophie
Classification : Psychologie, Philosophie occidentale moderne et philosophies non orientales

Mots-clés libres : Déconstruction, Psychanalyse, Différance, Vérité-castration, Langue, Promesse, Folie
Mots-clés :
  • Déconstruction
  • Psychanalyse
Résumé : Derrida est l’ami de la psychanalyse. Il reconnaît à Freud d’avoir contrarié, par un coup d’envoi révolutionnaire, l’idée d’une présence claire à soi-même et déjoué les tranquilles assurances d’un sujet supposé souverain dans ses décisions. Mais Derrida est aussi un lecteur éveillé, infatigable. Il veille dans les grands textes, à déconstruire les tentations hégémoniques des pensées logocentriques. Il reste ainsi vigilant face à la psychanalyse pour traquer en elle les héritages de la métaphysique. Si Freud reste tributaire d’un concept traditionnel de temps, Lacan en envisageant la destination de la lettre qui fait sans cesse retour à sa place, rate l’événement d’un sujet à jamais divisible, consistant à ne pas pouvoir consister, voué à la destinerrance. C’est alors à des renvois de l’autre que Derrida nous engage, au plus d’un sujet appelé à hériter autrement, à entendre l’inouï d’une folie du don, notamment par la promesse folle de plus d’une langue.
 
Type de contenu : Text
Format : PDF
 
Entrepôt d'origine : STAR : dépôt national des thèses électroniques françaises
Identifiant : 2020STRAC012
Type de ressource : Thèse