(Ré)écritures d’un ministère : les Affaires étrangères de la monarchie d’Ancien Régime à la Restauration
Langue Français
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Auteur : Deloye, Juliette
Date de soutenance : 04-12-2020

Directeur(s) de thèse : Laboulais-Lesage, Isabelle - Schapira, Nicolas

Président : Bély, Lucien
Rapporteur(s) : Chapron, Emmanuelle - Donato, Maria Pia
Membre(s) du jury : Cerutti, Simona - Martin, Virginie

Établissement de soutenance : Strasbourg
Laboratoire : Arts, civilisation et histoire de l'Europe (Strasbourg)
École doctorale : École doctorale Sciences humaines et sociales – Perspectives européennes (Strasbourg ; 2009-....)
 
Discipline : Histoire moderne
Classification : Histoire moderne et contemporaine de l'Europe

Mots-clés libres : Ministère des Affaires étrangères, État moderne, Archives, Pratiques de l’écrit, Historiographie, Diplomatie, Histoire sociale
Mots-clés :
  • Documents diplomatiques - Aspect social - France -- Ancien régime
  • Relations extérieures -- France -- Ancien Régime
  • Administration locale -- France -- Ancien Régime
Résumé : Composante de l’État moderne, le ministère des Affaires étrangères connait deux moments de forte institutionnalisation par l’écrit, étroitement liés à son dépôt d’archives. Avec la naissance de ce dépôt en 1710 s’ouvre une période où commis, ambassadeurs et ministres commencent à définir et archiver le rôle du ministère. Un siècle plus tard, le garde du dépôt, d’Hauterive, mobilise ces archives pour produire règlements, rapports et autres mémoires visant à réorganiser le ministère et le corps diplomatique. Parmi ces « écritures » endogènes, certaines se présentent comme de l’histoire et ont imprégné jusqu’à nos jours le récit historien de la construction de l’État moderne via la mise en place d’une bureaucratie et la professionnalisation de la diplomatie. En reconstituant précisément les contextes de production de ces écritures du ministère et en les considérant comme des actions, dans le temps de leur usage et de leur archivage, ce travail montre qu’il est possible d’y révéler des traces par lesquelles on accède aux relations sociales qui animent l’institution. À hauteur des acteurs, d’autres histoires se dessinent, tributaires d’une histoire sociale mouvante qui s’intéresse à des micro-situations où l’on voit les individus agir. Les « réécritures » du ministère, déployées ici comme autant d’études de cas, montrent à quel point la domesticité, les rapports de pouvoir et de fidélité ont accompagné l’institutionnalisation du ministère des Affaires étrangères.
 
Type de contenu : Text
Format : PDF
 
Entrepôt d'origine : STAR : dépôt national des thèses électroniques françaises
Identifiant : 2020STRAG028
Type de ressource : Thèse