Présences de la chanson dans les textes de théâtre contemporain français, allemand et britannique (1970-2023)
Langue Français
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Modalités de diffusion de la thèse :
  • Thèse confidentielle jusqu'au 31/12/2028.
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Auteur : Issartel, Ariane
Date de soutenance : 15-01-2024

Directeur(s) de thèse : Ducrey, Guy

Président : Béhague, Emmanuel
Rapporteur(s) : Le Pors, Sandrine - Moindrot, Isabelle
Membre(s) du jury : Abbott, Helen - Chénetier, Marion

Établissement de soutenance : Strasbourg
Laboratoire : Configurations littéraires (Strasbourg)
École doctorale : École doctorale des Humanités (Strasbourg ; 2009-....)
 
Discipline : Litterature générale et comparée
Classification : Histoire et critique littéraires, rhétorique

Mots-clés libres : Chanson, Poétique, Écriture contemporaine, Théâtre, Fonctions du langage, Réception
Mots-clés :
  • Poétique
  • Théâtre (genre littéraire) -- Langage
  • Esthétique de la réception
Résumé : Dans de nombreux textes théâtraux contemporains, le motif de la chanson se retrouve comme un fil rouge, sous différentes formes : comptines d’enfant, chansons de présentation d’un personnage, « numéro » qui vient s’intercaler entre deux bribes de dialogue… La chanson est-elle une pause dans l’action, ou vient-elle régénérer l’action ? A-t-elle pour but de poser un regard critique sur l’action ? Et enfin, peut-elle devenir elle-même action ? L’irruption des chansons développe aussi à l’intérieur même du texte un réseau d’associations, soit en éveillant une mémoire commune chez le spectateur, soit parce qu’elle semble donner des clés de signification cachée, soit parce qu’elle ouvre sur un hors-champ de l’espace théâtral lié aux mondes de l’enfance, du rituel, de l’histoire collective. Depuis la révolution industrielle et l’entrée de la musique enregistrée dans les foyers par l’entremise de la radio, la chanson est omniprésente dans nos vies. Utiliser les chansons dans l’écriture, c’est aussi jouer avec un élément de notre présent, l’intégrer à un discours théâtral pour dire des choses du monde contemporain, et des supports qui fixent nos récits et nos mémoires. Dans la lignée d’une interrogation sur une supposée « crise du drame » depuis le milieu du XXe siècle, la chanson apparaît comme un observatoire privilégié de la mise en crise du langage théâtral. Comment la présence de chansons nous fait-elle nous interroger sur le statut et la fonction du langage dramatique, et permet-elle de renouveler les poétiques dramatiques, à la fois dans leur forme et dans leur réception ? A travers un corpus d’écritures françaises (Durif, Melquiot, Kwahulé, Novarina, Kermann, Lescot, Py, Kalisky, Sonntag…), allemandes (Richter, Handke, Bernhard, Hilling, Loher, Schimmelpfennig) et britanniques (Crimp, Cartwright, Churchill, Bond, Ravenhill, Stoppard, Tempest), ce travail se propose de suivre la présence des chansons comme le signe d’une forme dramatique ouverte, à la poursuite de nouveaux territoires.
 
Type de contenu : Text
Format : PDF
 
Entrepôt d'origine : STAR : dépôt national des thèses électroniques françaises
Identifiant : 2024STRAC006
Type de ressource : Thèse