Auteur(s) : Trogoff Claire de
Composante : DENTAIRE
Date de création : 30-06-2019

Résumé(s) : Les restaurations adhésives collées indirectes sont de plus en plus souvent employées de nos jours tant dans les secteurs antérieurs que postérieurs. Elles allient à la fois une économie tissulaire et une esthétique éprouvée. La longévité et la résistance mécanique dépendent en grande partie de l’adaptation de ces pièces au substrat, et du respect du protocole de collage. Différentes options de collage sont disponibles aujourd’hui sur le marché, en particulier des colles duales, reconnues depuis de nombreuses années. Plus récemment, certains auteurs ont proposé de faire appel à des composites chauffés, dont les qualités principales sont d’allonger le temps de travail, d’assurer un comportement mécanique supérieur. Cependant, la viscosité élevée de ces composites oblige à les réchauffer au préalable afin d’abaisser cette viscosité. Pour autant, ce manque de fluidité peut se traduire par une épaisseur finale importante, générant une surocclusion ou un mauvais positionnement. Le but de ce travail est donc de comparer l’épaisseur de colle lors d’un collage entre une colle duale et un composite chauffé. Un travail de bibliographie sur ce sujet sera corrélé à une étude in vitro consistant à mesurer l’épaisseur de colle obtenue en utilisant trois colles duales (Variolink Esthetic ; GC-LinkForce et Nexus 3) et deux composites réchauffés (Gaenial anterior A2 et Enamel Plus HRi). Pour cela, 25 disques de composites usinés (10 x 2,5 mm) seront collés sous pression identique à un support de dentine, puis sectionnés et observés pour mesures au microscope électronique à balayage
Discipline : Chirurgie dentaire
Couverture : FR