Comment les médecins généralistes abordent-ils le sujet de l’activité physique avec leurs patients ? : thèse présentée pour le diplôme d'État de docteur en médecine : diplôme d'État mention médecine générale
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Crucifix, Alistair
Directeur(s) : Schmitt, Yannick
Président du jury : Bertschy, Gilles
Composante : Faculté de médecine, maïeutique et sciences de la santé
Établissement : Université de Strasbourg
Date de création : 30-06-2025
Résumé(s) : Introduction : Une activité physique (AP) régulière améliore la santé, prévient les maladies chroniques, et favorise la qualité de vie. Cependant, elle reste insuffisamment pratiquée en France, tandis que la sédentarité progresse dans nos sociétés modernes. Cette thèse examine comment les médecins généralistes (MG) abordent l'AP avec leurs patients. Matériel et méthode : Étude qualitative, multicentrique. Un entretien semi-dirigé a été réalisé auprès de médecins exerçant en cabinet. Sur les 11 médecins, 7 exercent en Alsace, et 4 en région francilienne. Les entretiens ont été enregistrés à l’aide d’un dictaphone, retranscrits et anonymisés par verbatim. Le traitement des données a été fait par analyse thématique, puis transversale avec catégorisation des thèmes sélectionnés. Résultats : Tous les MG interrogés abordent le sujet de l’AP, essentielle en prévention et en thérapeutique non médicamenteuse. Les moments propices incluent : le début de consultation (nouveau patient), après l’examen clinique ou lors de discussions sur les traitements. L’AP est évoquée directement (« Pratiquez-vous une AP ? ») ou indirectement (« Qu’avez-vous fait ce week-end ? »), en s’adaptant aux intérêts, au contexte de vie et à la pathologie du patient. L’objectif est d’intégrer ou de maintenir une AP dans le quotidien. Les médecins suivent souvent l’AP dans la gestion du poids, de l’hypertension, du diabète ou des dyslipidémies. En Alsace, tous prescrivent au besoin une AP adaptée, ce qui est moins courant en Île-de-France, en raison d’une offre de soins "sport-santé sur ordonnance" plus irrégulière. Conclusion : L’AP est couramment abordée par une majorité de MG, souvent associée à des discussions sur la sédentarité et l’alimentation. Cependant, les techniques restent peu standardisées et dépendent davantage des convictions personnelles que des référentiels existants. Bien que des recommandations (HAS, 2022) favorisent l’entretien motivationnel, son application reste limitée. Par ailleurs, le dépistage des comportements sédentaires est encore peu fréquent. Une fiche synthétique intégrant AP, alimentation et sédentarité pourrait améliorer les pratiques
Discipline : Médecine (médecine générale)
Directeur(s) : Schmitt, Yannick
Président du jury : Bertschy, Gilles
Composante : Faculté de médecine, maïeutique et sciences de la santé
Établissement : Université de Strasbourg
Date de création : 30-06-2025
Résumé(s) : Introduction : Une activité physique (AP) régulière améliore la santé, prévient les maladies chroniques, et favorise la qualité de vie. Cependant, elle reste insuffisamment pratiquée en France, tandis que la sédentarité progresse dans nos sociétés modernes. Cette thèse examine comment les médecins généralistes (MG) abordent l'AP avec leurs patients. Matériel et méthode : Étude qualitative, multicentrique. Un entretien semi-dirigé a été réalisé auprès de médecins exerçant en cabinet. Sur les 11 médecins, 7 exercent en Alsace, et 4 en région francilienne. Les entretiens ont été enregistrés à l’aide d’un dictaphone, retranscrits et anonymisés par verbatim. Le traitement des données a été fait par analyse thématique, puis transversale avec catégorisation des thèmes sélectionnés. Résultats : Tous les MG interrogés abordent le sujet de l’AP, essentielle en prévention et en thérapeutique non médicamenteuse. Les moments propices incluent : le début de consultation (nouveau patient), après l’examen clinique ou lors de discussions sur les traitements. L’AP est évoquée directement (« Pratiquez-vous une AP ? ») ou indirectement (« Qu’avez-vous fait ce week-end ? »), en s’adaptant aux intérêts, au contexte de vie et à la pathologie du patient. L’objectif est d’intégrer ou de maintenir une AP dans le quotidien. Les médecins suivent souvent l’AP dans la gestion du poids, de l’hypertension, du diabète ou des dyslipidémies. En Alsace, tous prescrivent au besoin une AP adaptée, ce qui est moins courant en Île-de-France, en raison d’une offre de soins "sport-santé sur ordonnance" plus irrégulière. Conclusion : L’AP est couramment abordée par une majorité de MG, souvent associée à des discussions sur la sédentarité et l’alimentation. Cependant, les techniques restent peu standardisées et dépendent davantage des convictions personnelles que des référentiels existants. Bien que des recommandations (HAS, 2022) favorisent l’entretien motivationnel, son application reste limitée. Par ailleurs, le dépistage des comportements sédentaires est encore peu fréquent. Une fiche synthétique intégrant AP, alimentation et sédentarité pourrait améliorer les pratiques
Discipline : Médecine (médecine générale)
Mots-clés libres :
Couverture : FR
- Exercices physiques
- Médecine préventive
- Sédentarité
- Bien-être psychologique
- Entretien motivationnel
- Bien-être
- 610
Type : Thèse d'exercice, These d'exercice Unistra
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/285237020
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-382659
Type de ressource : Ressource documentaire

Identifiant : ecrin-ori-382659
Type de ressource : Ressource documentaire