Développement par génie tissulaire d’un modèle de peau humaine innervée, vascularisée et immunocompétente pour l’étude des réactions inflammatoires cutanées
Langue Français
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Modalités de diffusion de la thèse :
  • Thèse confidentielle jusqu'au 01/10/2019.
 
Auteur : Muller, Quentin Philippe Sylvain
Date de soutenance : 28-09-2018

Directeur(s) de thèse : Flacher, Vincent - Berthod, François

Président : Lelièvre, Vincent
Rapporteur(s) : Fromy, Bérengère - Nataf, Serge
Membre(s) du jury : Pouliot, Roxane

Établissement de soutenance : Strasbourg - Université Laval (Québec, Canada)
Laboratoire : Immunologie, immunopathologie et chimie thérapeutique (Strasbourg ; 2013-....)
École doctorale : École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....)
 
Discipline : Biotechnologies (neurosciences et immunologie)
Classification : Sciences de la vie, biologie, biochimie, Génie chimique, technologies alimentaires

Mots-clés libres : Cellules dendritiques cutanées, Neurones sensoriels de la peau, Peau, Biotechnologies, Cellules souches pluripotentes induites, Sensibilisation
Mots-clés :
  • Peau - Immunologie
  • Immunomodulation
  • Génie tissulaire
  • Cultures cellulaires
Résumé : Les réactions immunitaires de la peau sont initiées par les cellules dendritiques cutanées (dendritic cells, DCs). L'effet potentiellement sensibilisateur d'un composé peut être prédit in vitro en utilisant des monocytes humains différenciés en DCs (MonoDCs). Cependant, ces modèles simplistes restent imprécis car l'activation des DCs cutanés par les sensibilisateurs peut être déclenchée ou modulée par des interactions microenvironnementales avec de multiples types de cellules non immunitaires. Notre objectif est de développer une peau immunocompétente qui combinera des MonoDCs avec tous les éléments structurels et fonctionnels de la peau, c'est-à-dire une barrière épidermique posée sur un derme contenant une pseudo-vascularisation et des neurones nociceptifs. Une matrice de collagène a été ensemencée avec des fibroblastes et des cellules endothéliales, puis avec des précurseurs de fibres nerveuses dérivées soit de l'iPSC humaine, soit de la DRG embryonnaire murins. Enfin, nous avons introduit les MonoDC et les kératinocytes. Nous avons observé que les neurones différenciés in situ innervent l'épiderme comme observé habituellement dans la peau humaine normale. De plus, les neurones dérivées d’iPSCs, expriment neuropeptides et canaux calcique spécifiques des fibres nociceptives. Enfin, les Mono-DC intégrés au modèle restent stable pendant toute la durée nécessaire à la formation de l’épiderme et peuvent être stimulé. Le modèle sera utilisé pour prédire le potentiel irritant des composés chimiques et l'impact de l’innervation nociceptive sur l'activation des DCs.
 
Type de contenu : Text
Format : PDF
 
Entrepôt d'origine : STAR : dépôt national des thèses électroniques françaises
Identifiant : 2018STRAJ061
Type de ressource : Thèse